Patrice Caradec et Simona Nocifora, la directrice communication du groupe Alpitour, à Paris, ce 16 mai 2017 - DR : P.G.
"Chi va piano, va sano", sourit Patrice Caradec, précisant qu'il travaillait à améliorer son italien.
Et pour cause, celui qui avait, à la surprise générale, dû quitter son poste de P-DG de Transat France en octobre dernier, immédiatement après l'acquisition du groupe par TUI, présentait, mardi 16 mai 2017, son nouveau programme à la tête d'Alpitour France, nouvelle branche du numéro 1 du tour-operating italien.
Il avait annoncé, le 5 mai dernier, sa nomination à la tête de cette filiale fraîchement immatriculée chez Atout France.
Et pour cause, celui qui avait, à la surprise générale, dû quitter son poste de P-DG de Transat France en octobre dernier, immédiatement après l'acquisition du groupe par TUI, présentait, mardi 16 mai 2017, son nouveau programme à la tête d'Alpitour France, nouvelle branche du numéro 1 du tour-operating italien.
Il avait annoncé, le 5 mai dernier, sa nomination à la tête de cette filiale fraîchement immatriculée chez Atout France.
Sept clubs lancés sur le marché français cette année
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"Pour faire progresser le groupe, il nous fallait trouver un nouveau marché source", poursuit Patrice Caradec.
Son but : ouvrir un deuxième marché pour le groupe italien et se lancer en France en proposant, pour l'hiver prochain, des produits clubs. "Pour l'instant, on est dans les temps. Notre offre sera simple, efficace, nous ne sommes pas là pour révolutionner les choses".
"On va s'appuyer sur le réseau des 19 Bravo Club existants, qui sont les produits phares du groupe", explique Patrice Caradec, annonçant une mise en vente B2B dans le courant du mois de mai.
7 clubs vacances seront ainsi proposés aux Français, situés au Cap-Vert (Sal), au Maroc (Agadir), à Cuba (La Havane), en République Dominicaine (Bayahibe), au Mexique (Playa del Carmen) et, plus exotique, à Zanzibar (Kiwengwa) ainsi qu'à Nosy Be (au large de Madagascar). Tous seront ouverts aux publics français et italiens, "deux cultures très proches", d'après Patrice Caradec.
Leurs qualités, d'après la nouvelle équipe d'Alpitour France : leur taille réduite (80 à 230 chambres), leur très fort niveau d'exigence et leur emplacement. Le voyagiste compte d'ailleurs élargir son offre dès l'année prochaine en proposant des clubs en Espagne, en Croatie ou en Italie.
3 hôtels boutiques compléteront par ailleurs l'offre d'Alpitour France, au Mexique, en Tanzanie et à Cuba.
Son but : ouvrir un deuxième marché pour le groupe italien et se lancer en France en proposant, pour l'hiver prochain, des produits clubs. "Pour l'instant, on est dans les temps. Notre offre sera simple, efficace, nous ne sommes pas là pour révolutionner les choses".
"On va s'appuyer sur le réseau des 19 Bravo Club existants, qui sont les produits phares du groupe", explique Patrice Caradec, annonçant une mise en vente B2B dans le courant du mois de mai.
7 clubs vacances seront ainsi proposés aux Français, situés au Cap-Vert (Sal), au Maroc (Agadir), à Cuba (La Havane), en République Dominicaine (Bayahibe), au Mexique (Playa del Carmen) et, plus exotique, à Zanzibar (Kiwengwa) ainsi qu'à Nosy Be (au large de Madagascar). Tous seront ouverts aux publics français et italiens, "deux cultures très proches", d'après Patrice Caradec.
Leurs qualités, d'après la nouvelle équipe d'Alpitour France : leur taille réduite (80 à 230 chambres), leur très fort niveau d'exigence et leur emplacement. Le voyagiste compte d'ailleurs élargir son offre dès l'année prochaine en proposant des clubs en Espagne, en Croatie ou en Italie.
3 hôtels boutiques compléteront par ailleurs l'offre d'Alpitour France, au Mexique, en Tanzanie et à Cuba.
Une nouvelle équipe d'une dizaine de collaborateurs
Mais si Alpitour compte près de 2 600 agences en Italie, "l'ambition n'est pour l'instant pas d'en ouvrir en France", explique son nouveau directeur France.
"Notre business plan, c'est le tour-operating". Objectifs affichés : 12 clubs et 30 000 clients en 2018, puis 30 clubs et 100 000 clients en 2022. "Pour une rentabilité prévue pour 2019", glisse Patrice Caradec.
Pour ce faire, il s'est entouré d'une première dizaine de collaborateurs, qui prendront prochainement place dans leurs bureaux à Maison-Alfort (Val-de-Marne). "Nous espérons bien sur grandir rapidement", indique-t-il. Parmi cette nouvelle équipe, on retrouvera Sébastien Mano comme directeur commercial, et Julien Ippolito, directeur du réceptif parisien d'Alpitour, Jumbo Tour.
"Alpitour est un groupe qui a 70 ans d'histoire, parti d'une simple agence de voyages turinoise", retrace Patrice Caradec, révélant un chiffre d'affaires 2016 au-delà du milliard d'euros et un Ebida positif de 36 millions d'euros. Le tout "dans un souci de grande verticalité", explique Sébastien Mano.
Au fil des décennies, le groupe Alpitour, ancienne propriété de la famille Agnelli (Fiat), s'est diversifié dans le tour-operating, le réceptif, puis le réseau d'agences de voyages (Welcome Travel Group, en collaboration avec Costa).
En 2002, le groupe avait lancé sa propre compagnie aérienne (NEOS), avant de créer sa chaîne hôtelière (VOI).
Aujourd'hui, Alpitour peut se targuer de 25% des parts du marché italien et d'une valorisation estimée à 360 millions d'euros.
"Notre business plan, c'est le tour-operating". Objectifs affichés : 12 clubs et 30 000 clients en 2018, puis 30 clubs et 100 000 clients en 2022. "Pour une rentabilité prévue pour 2019", glisse Patrice Caradec.
Pour ce faire, il s'est entouré d'une première dizaine de collaborateurs, qui prendront prochainement place dans leurs bureaux à Maison-Alfort (Val-de-Marne). "Nous espérons bien sur grandir rapidement", indique-t-il. Parmi cette nouvelle équipe, on retrouvera Sébastien Mano comme directeur commercial, et Julien Ippolito, directeur du réceptif parisien d'Alpitour, Jumbo Tour.
"Alpitour est un groupe qui a 70 ans d'histoire, parti d'une simple agence de voyages turinoise", retrace Patrice Caradec, révélant un chiffre d'affaires 2016 au-delà du milliard d'euros et un Ebida positif de 36 millions d'euros. Le tout "dans un souci de grande verticalité", explique Sébastien Mano.
Au fil des décennies, le groupe Alpitour, ancienne propriété de la famille Agnelli (Fiat), s'est diversifié dans le tour-operating, le réceptif, puis le réseau d'agences de voyages (Welcome Travel Group, en collaboration avec Costa).
En 2002, le groupe avait lancé sa propre compagnie aérienne (NEOS), avant de créer sa chaîne hôtelière (VOI).
Aujourd'hui, Alpitour peut se targuer de 25% des parts du marché italien et d'une valorisation estimée à 360 millions d'euros.