American Airlines, membre de l'alliance aérienne Oneworld, a transporté 91,6 millions de passagers en 2004.
Pour fêter le 20e anniversaire du premier vol reliant Dallas à Orly, le vice président Europe et Pacifique de la compagnie aérienne American Airlines avait fait déplacement. Et parmi les cadeaux figurait notamment le programme d’été qui se veut offensif avec la remise en service du vol sans escale sur Boston notamment.
A compter du 2 mai prochain , American Airlines proposera 6 vols quotidiens sur Boston, Chicago, Dallas, Miami et New York. Pour cette dernière, 2 vols quotidiens seront assurés. « 5 destinations qui seront accessibles depuis 19 villes de province grâce aux accords signés avec la Sncf, british Airways, Swiss, SN Brussels et Finnair » précise le vice président.
Autre cadeau, le nouveau site grand public avec au menu, une toute nouvelle rubrique « Réservez en ligne ». Un site hébergé par Lastminute.com et dont la version française vient d’être entièrement rénovée. Des agences qui n’ont pas été oubliées et qui disposent d’une rubrique dédiée.
Le prix du baril plombe la rentabilité
Mais malgré ces plutôt bonnes nouvelles , le vice président avouait son inquiétude face à la flambée actuelle des cours pétroliers. « Chaque dollar de hausse du prix du baril signifie une charge supplémentaire de 80 millions de dollars par an », a reconnu Craig Kreeger.
Le cours du baril de pétrole est passé de 43 USD en novembre 2004 à quelque 53 USD actuellement. American Airlines est couverte à 15% sur ses besoins pétroliers, a ajouté le vice président, sans plus de précision sur la période et le prix garanti par cette couverture.
Face à la flambée des prix de l'or noir, qui alourdit sa facture de kérosène, la compagnie aérienne américaine a récemment augmenté la surcharge pétrolière provisoire appliquée aux billets des vols internationaux, de 25 dollars à 35 dollars, a-t-il rappelé.
Taxe solidarité Afrique pas « welcome »
« Cette hausse de la surcharge nous aidera à compenser » l'envolée du brut, a-t-il estimé. En 2004, American Airlines a vu sa facture de carburant gonfler de 1,1 milliard de dollars par rapport à 2003, accroissant ses difficultés sur fond de guerre des prix acharnée entre compagnies aériennes sur le marché américain.
Inutile de dire que, dans ce contexte, la suggestion franco-allemande d'une taxation du transport aérien pour financer le développement des pays pauvres n’est pas franchement la bienvenue.« Notre industrie est déjà lourdement taxée. Aux Etats-Unis, nous sommes même plus taxés que les industries du tabac et de l'alcool » explique Craig Kreeger.
Réduction de la perte cette année
Et une taxe sur le kérosène et/ou les billets d'avions, proposée par la France et l'Allemagne (débattue pour la première fois hier par les ministres européens des Finances) « rendrait le transport aérien moins accessible en termes de prix » et réduirait le nombre de clients.
Le transporteur, en pleine restructuration, a malgré tout réduit l'an dernier sa perte avant impôts et éléments exceptionnels à 896 M USD, contre une perte de 1,49 md USD en 2003 et de 2 mds USD en 2002. Il compte renouer avec la rentabilité en 2006. American Airlines, membre de l'alliance aérienne Oneworld, a transporté 91,6 millions de passagers en 2004.
Hervé Ducruet avec AFP - herve.ducruet@tourmag.com
A compter du 2 mai prochain , American Airlines proposera 6 vols quotidiens sur Boston, Chicago, Dallas, Miami et New York. Pour cette dernière, 2 vols quotidiens seront assurés. « 5 destinations qui seront accessibles depuis 19 villes de province grâce aux accords signés avec la Sncf, british Airways, Swiss, SN Brussels et Finnair » précise le vice président.
Autre cadeau, le nouveau site grand public avec au menu, une toute nouvelle rubrique « Réservez en ligne ». Un site hébergé par Lastminute.com et dont la version française vient d’être entièrement rénovée. Des agences qui n’ont pas été oubliées et qui disposent d’une rubrique dédiée.
Le prix du baril plombe la rentabilité
Mais malgré ces plutôt bonnes nouvelles , le vice président avouait son inquiétude face à la flambée actuelle des cours pétroliers. « Chaque dollar de hausse du prix du baril signifie une charge supplémentaire de 80 millions de dollars par an », a reconnu Craig Kreeger.
Le cours du baril de pétrole est passé de 43 USD en novembre 2004 à quelque 53 USD actuellement. American Airlines est couverte à 15% sur ses besoins pétroliers, a ajouté le vice président, sans plus de précision sur la période et le prix garanti par cette couverture.
Face à la flambée des prix de l'or noir, qui alourdit sa facture de kérosène, la compagnie aérienne américaine a récemment augmenté la surcharge pétrolière provisoire appliquée aux billets des vols internationaux, de 25 dollars à 35 dollars, a-t-il rappelé.
Taxe solidarité Afrique pas « welcome »
« Cette hausse de la surcharge nous aidera à compenser » l'envolée du brut, a-t-il estimé. En 2004, American Airlines a vu sa facture de carburant gonfler de 1,1 milliard de dollars par rapport à 2003, accroissant ses difficultés sur fond de guerre des prix acharnée entre compagnies aériennes sur le marché américain.
Inutile de dire que, dans ce contexte, la suggestion franco-allemande d'une taxation du transport aérien pour financer le développement des pays pauvres n’est pas franchement la bienvenue.« Notre industrie est déjà lourdement taxée. Aux Etats-Unis, nous sommes même plus taxés que les industries du tabac et de l'alcool » explique Craig Kreeger.
Réduction de la perte cette année
Et une taxe sur le kérosène et/ou les billets d'avions, proposée par la France et l'Allemagne (débattue pour la première fois hier par les ministres européens des Finances) « rendrait le transport aérien moins accessible en termes de prix » et réduirait le nombre de clients.
Le transporteur, en pleine restructuration, a malgré tout réduit l'an dernier sa perte avant impôts et éléments exceptionnels à 896 M USD, contre une perte de 1,49 md USD en 2003 et de 2 mds USD en 2002. Il compte renouer avec la rentabilité en 2006. American Airlines, membre de l'alliance aérienne Oneworld, a transporté 91,6 millions de passagers en 2004.
Hervé Ducruet avec AFP - herve.ducruet@tourmag.com