Plusieurs orateurs représentant des destinations du Moyen-Orient, dont les ministres du Tourisme de la Jordanie, de la Syrie, du Liban, de l'Égypte et de la Tunisie, ont bien fait comprendre que le secteur du tourisme s'était engagé à favoriser la paix et la stabilité dans la région. Ils ont toutefois reconnu qu'il fallait aussi que les médias arabes l'affirment haut et fort et qu'ils mettent en valeur ce message.
Dans ce contexte, l'importance des nouvelles chaînes Al-Jazira et Al-Arabia a été soulignée, tandis que la chaîne CNN International, principal partenaire de la conférence TOURCOM parmi les médias, a été félicitée pour le soutien qu'elle apporte au tourisme de la région et dans le domaine culturel.
La presse joue le rôle de messager et de "pionnier du tourisme"
D'après les conclusions de la conférence, en matière de communication, les Administrations nationales du tourisme doivent être dynamiques, transparentes et crédibles, tout spécialement en cas de crise, afin d'inspirer confiance et de permettre aux professionnels de la presse de jouer leur rôle de messagers et de " pionniers du tourisme ".
De nos jours, les crises font partie de la vie des professionnels du tourisme. Aussi les participants sont-ils tombés d'accord pour juger essentiel que les destinations prévoient une structure et une stratégie pour réagir à une crise et s'en remettre. L'expérience de l'Égypte avec le récent attentat terroriste de Charm el-Cheikh a été étudiée de près.
"En dépit des problèmes politiques et des problèmes de sécurité, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont enregistré en 2004 une progression impressionnante, de 17 %, des arrivées de touristes internationaux ", a souligné le Secrétaire général adjoint de l'OMT, Dawid de Villiers. Selon lui, le secteur touristique joue un rôle-clé dans la correction des idées fausses que le monde occidental a sur le Moyen-Orient et il doit l'assumer encore davantage.
De son côté, l'ancien ministre du Tourisme de la Jordanie, Taleb Rifai, a déclaré : " Il nous faut venir à bout des stéréotypes sur le monde arabe dans les médias occidentaux, stéréotypes qui sont dus pour l'essentiel à la méconnaissance de la culture arabe et islamique.
Progression impressionnante (+17 %), des arrivées en 2004
Les destinations ne peuvent pas se contenter d'attendre ; elles doivent être plus actives en matière de communication, préparer des messages et autres textes et les offrir à la presse internationale. "
Le président de World Travel Awards, Graham Cooke, a insisté sur l'importance des nouveaux médias, en particulier de l'Internet, et d'une démarche internationale multilingue pour atteindre des cibles plus vastes. Selon lui, " si les destinations du Moyen-Orient veulent que le monde extérieur comprenne leur culture, elles doivent commencer par la comprendre elles-mêmes."
Une attention spéciale a été accordée à la prise de conscience, dans la région, du poids du tourisme. Au dire de la consultante de l'OMT Deborah Luhrman, " les sociétés de la région ne doivent pas voir dans le tourisme une menace pour leur mode de vie mais lui faire bon accueil en comprenant que c'est un puissant instrument de développement économique, de création d'emplois, de coopération internationale et de paix, sans oublier non plus que c'est une force motrice du développement durable. "
Dans ce contexte, l'importance des nouvelles chaînes Al-Jazira et Al-Arabia a été soulignée, tandis que la chaîne CNN International, principal partenaire de la conférence TOURCOM parmi les médias, a été félicitée pour le soutien qu'elle apporte au tourisme de la région et dans le domaine culturel.
La presse joue le rôle de messager et de "pionnier du tourisme"
D'après les conclusions de la conférence, en matière de communication, les Administrations nationales du tourisme doivent être dynamiques, transparentes et crédibles, tout spécialement en cas de crise, afin d'inspirer confiance et de permettre aux professionnels de la presse de jouer leur rôle de messagers et de " pionniers du tourisme ".
De nos jours, les crises font partie de la vie des professionnels du tourisme. Aussi les participants sont-ils tombés d'accord pour juger essentiel que les destinations prévoient une structure et une stratégie pour réagir à une crise et s'en remettre. L'expérience de l'Égypte avec le récent attentat terroriste de Charm el-Cheikh a été étudiée de près.
"En dépit des problèmes politiques et des problèmes de sécurité, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont enregistré en 2004 une progression impressionnante, de 17 %, des arrivées de touristes internationaux ", a souligné le Secrétaire général adjoint de l'OMT, Dawid de Villiers. Selon lui, le secteur touristique joue un rôle-clé dans la correction des idées fausses que le monde occidental a sur le Moyen-Orient et il doit l'assumer encore davantage.
De son côté, l'ancien ministre du Tourisme de la Jordanie, Taleb Rifai, a déclaré : " Il nous faut venir à bout des stéréotypes sur le monde arabe dans les médias occidentaux, stéréotypes qui sont dus pour l'essentiel à la méconnaissance de la culture arabe et islamique.
Progression impressionnante (+17 %), des arrivées en 2004
Les destinations ne peuvent pas se contenter d'attendre ; elles doivent être plus actives en matière de communication, préparer des messages et autres textes et les offrir à la presse internationale. "
Le président de World Travel Awards, Graham Cooke, a insisté sur l'importance des nouveaux médias, en particulier de l'Internet, et d'une démarche internationale multilingue pour atteindre des cibles plus vastes. Selon lui, " si les destinations du Moyen-Orient veulent que le monde extérieur comprenne leur culture, elles doivent commencer par la comprendre elles-mêmes."
Une attention spéciale a été accordée à la prise de conscience, dans la région, du poids du tourisme. Au dire de la consultante de l'OMT Deborah Luhrman, " les sociétés de la région ne doivent pas voir dans le tourisme une menace pour leur mode de vie mais lui faire bon accueil en comprenant que c'est un puissant instrument de développement économique, de création d'emplois, de coopération internationale et de paix, sans oublier non plus que c'est une force motrice du développement durable. "