« Lancée fin janvier 2018, la ligne Paris-Bamako n’a pas atteint les performances attendues dans un contexte de fort développement de l’offre industrie. En conséquence, Corsair ne desservira plus Bamako, le dernier vol sera opéré le 15 septembre 2019 ».
C’est par ces mots, adressés mardi 23 juillet 2019 à ses partenaires agences de voyages et professionnels du tourisme, que la compagnie française annonce son retrait de sa ligne Paris-Bamako, qui se poursuivait en triangulaire sur Abidjan.
« Corsair reste néanmoins présente sur l’Afrique de l’Ouest avec la ligne Paris-Abidjan », est-il toutefois précisé.
La liaison vers la Côte d’Ivoire sera désormais effectuée en direct à raison de 5 à 7 fréquences par semaine selon la période de l’année.
Le Paris-Bamako était opéré depuis 1 an et demi en partenariat avec Aigle Azur. D’après les directions des deux compagnies aériennes, si Corsair se retire de la ligne, Aigle Azur ne change pas son programme de vols et continuera à relier le Mali à la France à raison de 3 ou 4 rotations par semaine.
C’est par ces mots, adressés mardi 23 juillet 2019 à ses partenaires agences de voyages et professionnels du tourisme, que la compagnie française annonce son retrait de sa ligne Paris-Bamako, qui se poursuivait en triangulaire sur Abidjan.
« Corsair reste néanmoins présente sur l’Afrique de l’Ouest avec la ligne Paris-Abidjan », est-il toutefois précisé.
La liaison vers la Côte d’Ivoire sera désormais effectuée en direct à raison de 5 à 7 fréquences par semaine selon la période de l’année.
Le Paris-Bamako était opéré depuis 1 an et demi en partenariat avec Aigle Azur. D’après les directions des deux compagnies aériennes, si Corsair se retire de la ligne, Aigle Azur ne change pas son programme de vols et continuera à relier le Mali à la France à raison de 3 ou 4 rotations par semaine.
Abidjan plutôt que Bamako
Jusqu’en septembre, Corsair poursuit de son côté son programme de vols prévus : 3 fréquences hebdomadaires Orly-Bamako-Abidjan-Orly, dont 2 vols directs et 1 via Abidjan.
« Le développement du réseau s’axe exclusivement sur des destinations à fort volume, capables d’accueillir un vol quotidien, nécessaire à la performance de notre offre tri-cabines.
Bamako n’entre pas dans ce cadre, et le dernier vol à destination du Mali sera opéré le 15 septembre 2019 », nous a précisé la direction de Corsair pour justifier son retrait, faisant valoir une desserte de Bamako compliquée, où les équipages ne pouvaient pas dormir sur place et pénalisant le trafic en direction d’Abidjan.
« La structure de rotation en triangulaire pénalise nos clients à destination de la Côte d’Ivoire, une ligne dynamique et à fort volume de trafic que nous souhaitons privilégier. Avec l’arrêt de Bamako, nous poursuivons le développement entrepris sur Abidjan depuis 2013 », nous a-t-on aussi indiqué.
« Le développement du réseau s’axe exclusivement sur des destinations à fort volume, capables d’accueillir un vol quotidien, nécessaire à la performance de notre offre tri-cabines.
Bamako n’entre pas dans ce cadre, et le dernier vol à destination du Mali sera opéré le 15 septembre 2019 », nous a précisé la direction de Corsair pour justifier son retrait, faisant valoir une desserte de Bamako compliquée, où les équipages ne pouvaient pas dormir sur place et pénalisant le trafic en direction d’Abidjan.
« La structure de rotation en triangulaire pénalise nos clients à destination de la Côte d’Ivoire, une ligne dynamique et à fort volume de trafic que nous souhaitons privilégier. Avec l’arrêt de Bamako, nous poursuivons le développement entrepris sur Abidjan depuis 2013 », nous a-t-on aussi indiqué.
60 000 passagers sur la première année d’exploitation
Inaugurée en début d’année 2018, la liaison avait pourtant compté 60 000 passagers sur sa première année d’exploitation.
Au vu de ce bon démarrage, Aigle Azur et Corsair avaient annoncé qu’ils augmentaient leurs fréquences, pour voler jusqu’à 7 fois par semaine à deux vers la capitale malienne cet été.
Aigle Azur volant quatre fois par semaine et Corsair trois fois dans un partenariat commercial et opérationnel qui portait sur un partage de codes et les correspondances.
En début d’année 2019, Corsair avait été prié par les autorités sénégalaises de stopper l’exploitation de son autre ligne vers l’Afrique de l’Ouest, entre Paris et Dakar.
La raison : laisser les droits de trafic à Air Sénégal, la nouvelle compagnie nationale sénégalaise, qui a lancé ses activités long-courrier ce premier semestre 2019.
Au vu de ce bon démarrage, Aigle Azur et Corsair avaient annoncé qu’ils augmentaient leurs fréquences, pour voler jusqu’à 7 fois par semaine à deux vers la capitale malienne cet été.
Aigle Azur volant quatre fois par semaine et Corsair trois fois dans un partenariat commercial et opérationnel qui portait sur un partage de codes et les correspondances.
En début d’année 2019, Corsair avait été prié par les autorités sénégalaises de stopper l’exploitation de son autre ligne vers l’Afrique de l’Ouest, entre Paris et Dakar.
La raison : laisser les droits de trafic à Air Sénégal, la nouvelle compagnie nationale sénégalaise, qui a lancé ses activités long-courrier ce premier semestre 2019.