En juillet et août 2023, « la fréquentation est en recul de 20 à 25% par rapport à 2022 sur certains territoires », observe Laurent Barthélémy, président national des saisonniers à l'UMIH. ventdusud/depositphotos
Quel bilan tirer de la saison estivale dans l’hôtellerie-restauration ?
« Trop tôt pour faire un constat, répond Laurent Barthélémy, président de la branche UMIH Saisonniers. Les modes de consommation changent. Le mois de septembre, selon les régions, est très bon. Il est parfois meilleur que juillet, notamment sur la Méditerranée. La saison d’été s’apprécie désormais d’avril jusqu’aux vacances de la Toussaint. »
Quid de la période de vacances scolaires ? « La tendance est à la stabilisation versus 2022, affirme Laurent Barthélémy. Année marquée par un retour au niveau d’activité de 2019.
Malgré tout, certaines destinations sont en retrait. « La fréquentation est en recul de 20 à 25% par rapport à 2022 sur certains territoires, dont le littoral Girondin, les Landes ou encore la Camargue. La Corse a souffert, avec -25 à -30% de fréquentation », remarque-t-il.
En cause ? « L’inflation, la baisse de fréquentation observée depuis plusieurs années en juillet, et la météo. Quant à Marseille, la ville a pâti de l’image des émeutes avant l’été », cite le porte-parole du syndicat hôtelier.
Si le chiffre d’affaires est en hausse de 2% sur l’hexagone par rapport à l’an dernier, « il faut le lier à l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie, de l’alimentation », rappelle Laurent Barthélémy.
« La clientèle française est plus sensible aux tarifs et au fait de réduire sa consommation au restaurant. Le restaurant devient exceptionnel avec une consommation différente de ce qu’elle était par le passé », remarque Eric Abihssira, vice-président de l’UMIH.
Mais il y a de bonnes nouvelles : 88 % des Français sont partis en vacances ou en week-end de plus de deux nuitées malgré le contexte inflationniste. L’été 2023 est marqué par le retour des clientèles internationales (+29 % vs 2022), notamment les Américains (+22 %), les Asiatiques (+119 %) dont +140% pour les Japonais.
Lire aussi : Climat : "Les modèles classiques du tourisme ont été chamboulés" selon Olivia Grégoire
« Trop tôt pour faire un constat, répond Laurent Barthélémy, président de la branche UMIH Saisonniers. Les modes de consommation changent. Le mois de septembre, selon les régions, est très bon. Il est parfois meilleur que juillet, notamment sur la Méditerranée. La saison d’été s’apprécie désormais d’avril jusqu’aux vacances de la Toussaint. »
Quid de la période de vacances scolaires ? « La tendance est à la stabilisation versus 2022, affirme Laurent Barthélémy. Année marquée par un retour au niveau d’activité de 2019.
Malgré tout, certaines destinations sont en retrait. « La fréquentation est en recul de 20 à 25% par rapport à 2022 sur certains territoires, dont le littoral Girondin, les Landes ou encore la Camargue. La Corse a souffert, avec -25 à -30% de fréquentation », remarque-t-il.
En cause ? « L’inflation, la baisse de fréquentation observée depuis plusieurs années en juillet, et la météo. Quant à Marseille, la ville a pâti de l’image des émeutes avant l’été », cite le porte-parole du syndicat hôtelier.
Si le chiffre d’affaires est en hausse de 2% sur l’hexagone par rapport à l’an dernier, « il faut le lier à l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie, de l’alimentation », rappelle Laurent Barthélémy.
« La clientèle française est plus sensible aux tarifs et au fait de réduire sa consommation au restaurant. Le restaurant devient exceptionnel avec une consommation différente de ce qu’elle était par le passé », remarque Eric Abihssira, vice-président de l’UMIH.
Mais il y a de bonnes nouvelles : 88 % des Français sont partis en vacances ou en week-end de plus de deux nuitées malgré le contexte inflationniste. L’été 2023 est marqué par le retour des clientèles internationales (+29 % vs 2022), notamment les Américains (+22 %), les Asiatiques (+119 %) dont +140% pour les Japonais.
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Les hôteliers profitent de la Coupe du Monde de Rugby
En cette période inflationniste, les personnes qui ne sont pas contraintes par les vacances scolaires prennent de plus en plus la décision de découvrir l’hexagone à d’autres moments pour éviter les pics de fréquentation.
Les premiers chiffres de l’UMIH sont encourageants sur l’arrière-saison: +4 % de réservations dans l’hôtellerie classique , +26 % pour l’hôtellerie de plein-air et +20 % pour la location de meublés touristiques.
« Nous avons connu de belles réservations sur les 15 premiers jours de septembre, car il a fait très beau », appuie Laurent Barthélémy, président UMIH Saisonniers, qui perçoit également l’attractivité de la Coupe du Monde de Rugby organisée dans 8 villes françaises.
« Pour les villes concernées par la Coupe du Monde, il y a un bénéfice, sans aucun doute. Mais pas de ruissèlement au-delà », regrette-t-il.
Lire aussi : Coupe du Monde rugby 2023 : des retombées évaluées à 2,4 milliards € 🔑
Les premiers chiffres de l’UMIH sont encourageants sur l’arrière-saison: +4 % de réservations dans l’hôtellerie classique , +26 % pour l’hôtellerie de plein-air et +20 % pour la location de meublés touristiques.
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« Pour les villes concernées par la Coupe du Monde, il y a un bénéfice, sans aucun doute. Mais pas de ruissèlement au-delà », regrette-t-il.
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Hôtellerie-restauration : un plan de formation pour les saisonniers
Les difficultés liées au recrutement persistent dans l’hôtellerie-restauration. La saison estivale 2023 ne fait pas exception.
« Le plan saisonnier du Gouvernement a été annoncé trop tardivement pour avoir une incidence sur l’emploi, note Laurent Barthélémy. Il nous manque du personnel qualifié, ce qui est récurrent dans nos métiers aujourd’hui. »
La réforme chômage, qui prévoit une durée minimale de 6 mois de travail au cours des 24 mois pour l’affiliation et le rechargement des droits aux allocations de chômage est également un frein au recrutement pour le président de l’UMIH saisonniers.
L’UMIH planche sur la formation du personnel saisonnier. « Dans le cadre du plan gouvernemental, nous travaillons avec Pôle Emploi sur un accompagnement des saisonniers, pour les orienter entre deux saisons vers de la formation. Nous ne voulons pas perdre ces cohortes auxquelles nous tenons », conclut Laurent Barthélémy, président UMIH Saisonniers.
« Le plan saisonnier du Gouvernement a été annoncé trop tardivement pour avoir une incidence sur l’emploi, note Laurent Barthélémy. Il nous manque du personnel qualifié, ce qui est récurrent dans nos métiers aujourd’hui. »
La réforme chômage, qui prévoit une durée minimale de 6 mois de travail au cours des 24 mois pour l’affiliation et le rechargement des droits aux allocations de chômage est également un frein au recrutement pour le président de l’UMIH saisonniers.
L’UMIH planche sur la formation du personnel saisonnier. « Dans le cadre du plan gouvernemental, nous travaillons avec Pôle Emploi sur un accompagnement des saisonniers, pour les orienter entre deux saisons vers de la formation. Nous ne voulons pas perdre ces cohortes auxquelles nous tenons », conclut Laurent Barthélémy, président UMIH Saisonniers.