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Asie du Sud est : l’Enfer au Paradis

le nombre des victimes augmente d'heure en heure


72 heures après le passage meurtrier des tsunamis sur la quasi totalité des côtes du Golfe du Bengale, le bilan est déjà lourd, très lourd. Face à ce désastre sans précédent qui touche simultanément 7 pays comment s’organisent les professionnels.


Rédigé par Hervé Ducruet le Mercredi 29 Décembre 2004

Le nombre des victimes dépasse les 68 000 morts
Le nombre des victimes dépasse les 68 000 morts
L’ampleur de la tragédie qui vient de s’abattre une nouvelle fois sur l’Asie du Sud Est nous fait rompre la trêve des confiseurs pour remplir notre devoir d’information en tentant de faire un premier point sur la situation.

Car 3 jours après l’apocalypse, les premiers bilans donnent le frisson. Mardi soir, les organisations humanitaires font état d’un bilan qui s’établit à désormais 50 000 morts. Dans l’après-midi, le Quai d’Orsay qui estime à 6 000 le nombre de nos compatriotes dans la zone annonçait provisoirement qu’au moins dix Français avaient péri et 18 étaient portés disparus.

« Sur les 2000 clients qui se trouvaient dans les pays dévastés, pour le moment, seuls 25 n’ont pu être joints » précise René Marc Chikli le président du CETO. Depuis dimanche matin, les voyagistes réunis en cellule de crise gèrent le rapatriement des clients.

Mardi, Jet Tours annonçait par communiqué de presse que l’ensemble de ses clients étaient saufs. Ceux en séjour aux Maldives rentrent comme prévu par le vol du jour. Pour ses clients en séjour dans le sud de la Thaïlande, la délégation Jet tours sur place les a pris en charge et rapatriés sur Bangkok d’où ils rejoindront la France.

Idem pour les clients en circuit au Sri Lanka également pris en charge et qui rentreront au fur et à mesure des vols des différentes compagnies aériennes.

« 48h pour sauver tout le monde »

De son côté Marsans qui a lui aussi localisé tous ses clients les rapatrie depuis les Maldives avec le vol Corsair depuis lundi. L’opération devrait se terminer mercredi 29 décembre. Pour les retours du Sri Lanka, ils dureront jusqu’à samedi.

« A cette heure (lundi ndlr), tous nos clients présents dans le Sud de l’Inde, de la Thaïlande, au Sri Lanka et aux Maldives ont été localisés puis transférés en lieux sûrs en attendant d’être rapatriés vers la France dans les meilleures conditions de confort, de sécurité et de délais en fonction des disponibilités de nos partenaires compagnies aériennes », rapportait Richard Soubielle, directeur de la production de Fram.

Le Club Méditerranée confirme que tous ses clients (570 à Phuket, Thaïlande ; 340 à kani et 150 à Faru, Maldives) sont également sains et saufs, à l’abri, et entourés par les équipes locales. 2 vols sont partis lundi matin (heure locale) de Phuket pour Bangkok (110 clients Club Med) et Singapour (48 clients Club Med) et l’ensemble des clients aux Maldives devait partir mardi soir.

« Nous avons mis 24 heures pour retrouver nos clients et 48 heures pour sauver tout le monde » résume René Marc Chikli.

Khao Lak rayé de la carte

Pour faciliter le retour des passagers, la compagnie Sri Lankan Airlines qui n’a pas arrêté ses vols précise que les clients français pourront également voyager sur Emirates via Dubaï. La compagnie accorde également le reroutage sans frais sur Paris via Francfort, Zurich et Londres sur ses vols.

Si le rapatriement des touristes semble bien géré et si sur place, les secours s’organisent, il faut désormais se tourner vers l’avenir proche et s’occuper des prochains départs. « Ceux sur les Maldives sont suspendus jusqu’au 7 janvier. Pour la région de Phuket, l’Inde du Sud et le Sri Lanka, plus d’opérations jusqu’au 16 janvier » précise René Marc Chikli.

« Même si certaines zones ont été peu touchées, il serait indécent de faire partir les clients. Les images de Khao Lak sont terribles. Mais elles le sont toutes ». Conséquence logique de ces images insoutenables, le nombre d’annulations monte en flèche. « Tant que le tsunami sera dans les journaux, les annulations resteront élevées » reconnaît-il.

Pour tous les départs jusqu’à la fin de l’année, le Ceto recommande d’ailleurs une annulation sans frais selon des conditions commerciales propres à chaque TO si le client ne souhaite pas reporter ou changer de destination. Décidément, l’année 2004 termine comme elle a commencé, par une tragédie.
Hervé Ducruet


(1) Numéro d’urgence 24h/24h
A Colombo, le Sri Lanka Tourist Board : + 94-112-437061
Ou à Paris l’Office du Tourisme du Sri Lanka : 01 42 60 49 99
Cellule de crise au Quai d'Orsay : 0 800 174 174
ADP : 0 805 77 02 03
Club Méditerranée : 0 810 810 810
Nouvelles Frontières et TUI : 01 45 16 77 79
Fram : 05 62 15 17 83
Jet Tours : 0820 042 032
Kuoni : 01 45 61 87 70
Pour toute information concernant les personnes résidant au Sofitel Khao Lak, Accor a mis en place plusieurs numéros de téléphone
A Paris : 01 45 38 84 84, 01 45 38 84 83 et 01 45 38 84 76
A Bangkok : 00 662 237 60 64

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Commentaires

1.Posté par Gravier Jonathan le 29/12/2004 11:31 | Alerter
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Bonjour,

A l'île de la Réunion, ) plus de 7000 kilomêtre de l'épicentre nous avons eu une cinquantaine de bateaux touchés dans les Ports de Sainte Marie (Nord Est de l'île) et celui de Saint Gilles (Ouest)
L'Etat va prendre les mésures qui s'impose afin de rembourser les propriétaires. (zone déclaré sinistrés)
Heureusement que personnes n'a été touché sur l'île comme en Asie.
Cordialement,

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