Un rapport parlementaire sur la compétitivité du tourisme en France propose de renflouer les caisses de l'institution en lui octroyant une partie des recettes des visas touristiques - Photo : Atout France
C'est une idée qui va faire plaisir à Christian Mantéi, le directeur d'Atout France.
Un rapport parlementaire sur la compétitivité du tourisme en France présenté début juillet, propose de renflouer les caisses de l'institution en lui octroyant une partie des recettes des visas touristiques.
De quoi "assurer la pérennité du modèle économique de l'agence" qui accuse un déficit d'exploitation de 1,4 million d'euros.
"Nous pourrions mettre en place un modèle similaire à l'ESTA aux Etats-Unis, dont les revenus servent uniquement à la promotion touristique", estime Jeanine Dubié, l'une des co-rapporteurs avec Philippe Le Ray.
En effet, 2,764 millions de visas ont été délivrés en France l’an passé, ce qui a rapporté 160, 077 millions d'euros aux caisses de l'Etat.
Récupérer une partie de ces subsides serait salutaire à l'institution qui peine à équilibrer son budget.
Un rapport parlementaire sur la compétitivité du tourisme en France présenté début juillet, propose de renflouer les caisses de l'institution en lui octroyant une partie des recettes des visas touristiques.
De quoi "assurer la pérennité du modèle économique de l'agence" qui accuse un déficit d'exploitation de 1,4 million d'euros.
"Nous pourrions mettre en place un modèle similaire à l'ESTA aux Etats-Unis, dont les revenus servent uniquement à la promotion touristique", estime Jeanine Dubié, l'une des co-rapporteurs avec Philippe Le Ray.
En effet, 2,764 millions de visas ont été délivrés en France l’an passé, ce qui a rapporté 160, 077 millions d'euros aux caisses de l'Etat.
Récupérer une partie de ces subsides serait salutaire à l'institution qui peine à équilibrer son budget.
Faire de la colocation avec les ambassades
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En effet, Atout France, qui possède le statut d'un GIE, jouit d'un budget de 70 millions d’euros, dont 35 millions proviennent de l'Etat, 30 millions des recettes de partenariats (dont 15 millions émanant des comités régionaux du tourisme).
Le reste est apporté par les autres adhérents au GIE (3,5 millions d'euros).
"Ces trois types de recettes sont en baisse structurelle du fait de la politique de réduction des déficits publics," note le rapport.
D'autant que le cœur de son métier, la promotion du tourisme à l’étranger, n’est pas rentable.
Alors pour trouver des sources d'économies, le gouvernement a mandaté l’Inspection générale des finances.
L'institution devrait notamment se prononcer sur le maintien de certains services, comme les activités d’ingénierie.
En effet, les expertises et l’assistance prodiguées par l’agence à des porteurs de projets d’investissements touristiques (diagnostics de faisabilité, appui aux montages juridiques et financiers, recherche de partenaires, audits marketing) n'auraient pas la rentabilité escomptée et pourraient être assumées par des acteurs privés.
Autre piste de réflexion : la synergie avec les ambassades à l'étranger. Les deux députés estiment que ces dernières pourraient accueillir au sein de leurs locaux les représentations locales d'Atout France.
Mais jusqu'à présent, le contrôleur d’État a bloqué les contrats des nouveaux baux, arguant que les loyers payés par les ambassades, implantées dans des lieux prestigieux, étaient beaucoup plus élevés que ceux précédemment payés par Atout France.
Les deux députés jugent pourtant que les ambassades pourraient les héberger à titre gracieux.
Mais la colocation entre administrations semble encore loin d'être acquise.
Le reste est apporté par les autres adhérents au GIE (3,5 millions d'euros).
"Ces trois types de recettes sont en baisse structurelle du fait de la politique de réduction des déficits publics," note le rapport.
D'autant que le cœur de son métier, la promotion du tourisme à l’étranger, n’est pas rentable.
Alors pour trouver des sources d'économies, le gouvernement a mandaté l’Inspection générale des finances.
L'institution devrait notamment se prononcer sur le maintien de certains services, comme les activités d’ingénierie.
En effet, les expertises et l’assistance prodiguées par l’agence à des porteurs de projets d’investissements touristiques (diagnostics de faisabilité, appui aux montages juridiques et financiers, recherche de partenaires, audits marketing) n'auraient pas la rentabilité escomptée et pourraient être assumées par des acteurs privés.
Autre piste de réflexion : la synergie avec les ambassades à l'étranger. Les deux députés estiment que ces dernières pourraient accueillir au sein de leurs locaux les représentations locales d'Atout France.
Mais jusqu'à présent, le contrôleur d’État a bloqué les contrats des nouveaux baux, arguant que les loyers payés par les ambassades, implantées dans des lieux prestigieux, étaient beaucoup plus élevés que ceux précédemment payés par Atout France.
Les deux députés jugent pourtant que les ambassades pourraient les héberger à titre gracieux.
Mais la colocation entre administrations semble encore loin d'être acquise.