Les autocaristes peuvent remercier Emmanuel Macron.
Depuis la libéralisation des lignes longue distance en France durant l'été 2015, le marché est en pleine croissance.
Selon un rapport présenté lundi 13 juin 2016 par l'Arafer, 1,1 million de passagers sont montés à bord d'un autocar au premier trimestre 2016, contre 770 000 sur le trimestre précèdent. Soit une augmentation de 69%.
Depuis la libéralisation des lignes longue distance en France durant l'été 2015, le marché est en pleine croissance.
Selon un rapport présenté lundi 13 juin 2016 par l'Arafer, 1,1 million de passagers sont montés à bord d'un autocar au premier trimestre 2016, contre 770 000 sur le trimestre précèdent. Soit une augmentation de 69%.
Un succès pour Isilines, Eurolines, Ouibus ou encore Flixbus
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Un succès qui profite aux opérateurs positionnés sur le créneau et notamment Isilines, la filiale de Transdev lancée l'été dernier.
Entre mai 2015 et mai 2016, Isilines et Eurolines, les deux marques du groupe, ont fait voyager 2,1 millions de passagers.
Ses concurrents Ouibus et FlixBus affirment chacun avoir transporté 1 million de personnes depuis leur lancement, en septembre 2015.
Si l'on parle uniquement des liaisons en France, Isilines a transporté 500 000 personnes sur 20 lignes, dont 15 transversales et 14 radiales. En juin 2016, le transporteur propose près de 850 liaisons entre deux points.
Son réseau comprend 130 cars pour 300 emplois crées. Environ 20% de sa production est réalisée en partenariat avec des sous-traitants.
Entre mai 2015 et mai 2016, Isilines et Eurolines, les deux marques du groupe, ont fait voyager 2,1 millions de passagers.
Ses concurrents Ouibus et FlixBus affirment chacun avoir transporté 1 million de personnes depuis leur lancement, en septembre 2015.
Si l'on parle uniquement des liaisons en France, Isilines a transporté 500 000 personnes sur 20 lignes, dont 15 transversales et 14 radiales. En juin 2016, le transporteur propose près de 850 liaisons entre deux points.
Son réseau comprend 130 cars pour 300 emplois crées. Environ 20% de sa production est réalisée en partenariat avec des sous-traitants.
Un taux de remplissage très bas et des tarifs non rentables
Les clients qui embarquent ne sont pas que des jeunes étudiants fauchés.
Environ 47% sont des actifs et 30% ont entre 26 et 40 ans. 70% voyagent pour des raisons familiales, 17% pour le tourisme et 7% pour affaires.
Ils sont avant tout attirés par les prix : 3,30 centimes du kilomètre pour les cars contre 8 centimes en moyenne pour le co-voiturage et 10 centimes pour le train.
Des tarifs très bas qui impactent forcément le chiffre d'affaires du groupe. Il devrait clôturer l'année avec une perte de 25 millions d'euros. Un résultat à comparer aux 120 millions perdus par les Ouibus de la SNCF.
"Le lancement d'Isilines nous a coûté de l'argent, mais ces pertes étaient prévues. Nous prévoyons d'être encore en déficit les deux prochaines années", explique Richard Dujardin, directeur général Asie, Pacifique, Sud Europe et Europe du Nord du groupe Transdev.
Environ 47% sont des actifs et 30% ont entre 26 et 40 ans. 70% voyagent pour des raisons familiales, 17% pour le tourisme et 7% pour affaires.
Ils sont avant tout attirés par les prix : 3,30 centimes du kilomètre pour les cars contre 8 centimes en moyenne pour le co-voiturage et 10 centimes pour le train.
Des tarifs très bas qui impactent forcément le chiffre d'affaires du groupe. Il devrait clôturer l'année avec une perte de 25 millions d'euros. Un résultat à comparer aux 120 millions perdus par les Ouibus de la SNCF.
"Le lancement d'Isilines nous a coûté de l'argent, mais ces pertes étaient prévues. Nous prévoyons d'être encore en déficit les deux prochaines années", explique Richard Dujardin, directeur général Asie, Pacifique, Sud Europe et Europe du Nord du groupe Transdev.
Une centrale de réservation européenne en 2017
Il doit également travailler à améliorer son taux de remplissage, aujourd'hui de seulement 30%.
En attendant, Isilines poursuit le développement de ses services.
Il vient de signer un partenariat avec Voyages-sncf.com pour être vendu sur le site. Près de 700 destinations seront ainsi disponibles.
Le groupe étoffe aussi son réseau avec de nouvelles lignes estivales vers l'Atlantique, le Pays Basque, la Provence, la Côte d'Azur, le Languedoc Roussillon et les Alpes.
Il travaille avec Total en vue de créer des hubs dans ses stations services, pour éviter aux cars de pénétrer dans les centres villes.
Il aimerait enfin créer un réseau pan-européen avec tous les partenaires locaux d'Eurolines, en réunissant l'offre sur une seule et même plateforme.
"Nous devrions avoir cette centrale de réservation en 2017 pour répondre à une réelle demande de la part des clients", assure Sonia Arhainx, la directrice d'Isilines. De quoi rajouter un nouveau service pour s'imposer sur un marché prometteur mais très concurrentiel.
En attendant, Isilines poursuit le développement de ses services.
Il vient de signer un partenariat avec Voyages-sncf.com pour être vendu sur le site. Près de 700 destinations seront ainsi disponibles.
Le groupe étoffe aussi son réseau avec de nouvelles lignes estivales vers l'Atlantique, le Pays Basque, la Provence, la Côte d'Azur, le Languedoc Roussillon et les Alpes.
Il travaille avec Total en vue de créer des hubs dans ses stations services, pour éviter aux cars de pénétrer dans les centres villes.
Il aimerait enfin créer un réseau pan-européen avec tous les partenaires locaux d'Eurolines, en réunissant l'offre sur une seule et même plateforme.
"Nous devrions avoir cette centrale de réservation en 2017 pour répondre à une réelle demande de la part des clients", assure Sonia Arhainx, la directrice d'Isilines. De quoi rajouter un nouveau service pour s'imposer sur un marché prometteur mais très concurrentiel.