Après le bilan annuel divulgué par TUI, mercredi 14 décembre 2017, montrant une saison touristique 2017 placée sous le signe de la reprise, le baromètre du Seto vient confirmer cette embellie généralisée.
Alors que 2016 avait montré un fléchissement des voyages à forfait, avec un recul du volume d'affaires, mais aussi du contingent de voyageurs, 2017 est tout autre.
Du 1er novembre 2016 au 31 octobre 2017, le volume d'affaires s'est établi à 4,039 milliards d'euros, pour une hausse de 5,2%.
L'accroissement a été rendu possible par deux facteurs déterminants que sont le nombre de voyageurs (+1,8%) avec 3 817 405 clients, et un élargissement du panier moyen à 1058 euros, contre 1 030 euros l'année précédente.
Et René‐Marc Chikli, le président du SETO de se féliciter de ses bons résultats comme étant " les meilleurs de notre profession depuis 10 ans."
En effet, les chiffres sont bons dans leur ensemble. Les tour-opérateurs du marché français ont généré un volume d'affaires (VA) de 4,500 milliards sur l'exercice 2016/2017, en hausse de 4,5%.
Et même si tout augmente certains marchés sont en recules, notamment les destinations européennes.
Alors que 2016 avait montré un fléchissement des voyages à forfait, avec un recul du volume d'affaires, mais aussi du contingent de voyageurs, 2017 est tout autre.
Du 1er novembre 2016 au 31 octobre 2017, le volume d'affaires s'est établi à 4,039 milliards d'euros, pour une hausse de 5,2%.
L'accroissement a été rendu possible par deux facteurs déterminants que sont le nombre de voyageurs (+1,8%) avec 3 817 405 clients, et un élargissement du panier moyen à 1058 euros, contre 1 030 euros l'année précédente.
Et René‐Marc Chikli, le président du SETO de se féliciter de ses bons résultats comme étant " les meilleurs de notre profession depuis 10 ans."
En effet, les chiffres sont bons dans leur ensemble. Les tour-opérateurs du marché français ont généré un volume d'affaires (VA) de 4,500 milliards sur l'exercice 2016/2017, en hausse de 4,5%.
Et même si tout augmente certains marchés sont en recules, notamment les destinations européennes.
Les clients se détournent du sud de l'Europe
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La croissance des voyages à forfait est largement alimentée par une forte croissance des destinations moyen-courriers avec notamment un VA de 1,953 milliard d'euros (+ 6,4%), et un nombre de voyageurs fixé à 2 359 067 personnes (+2,1%).
Dans cet îlot de verdure, avec des indicateurs plus que positifs, il est une destination qui a souffert d'un désamour un peu généralisé de la clientèle : l'Europe.
L'Italie, la Grèce et l'Espagne voient rouge (voir le tableau ci-dessous, faites glisser la souris sur le graphique pour avoir les chiffres), tandis que le Moyen-Orient repart de plus belle.
De l'Egypte (+146,6%) à la Tunisie (+114,1%), en passant par Oman (+83,3%) tout semble aller pour le mieux, notamment en raison d'un problème de capacités terrestres en haute saison pour l'Europe du Sud.
Une des satisfactions de la saison est à chercher du côté de la Bulgarie (+ 50,1%), devenant une destination émergente.
Et dans les destinations à courte distance, il en est une qui se porte moins bien, la France.
En 2017, les Français ont voulu du dépaysement, et leur pays ne semblait pas pouvoir leur proposer, ce dont ils avaient besoin. Le trafic de 679 944 clients est en recul de 4,3%, il emporte avec lui le volume d'affaires dans la tourmente (-3,5%). Malgré tout "la saison hivernale s'annonce très bonne", assure René-Marc Chikli.
Dans cet îlot de verdure, avec des indicateurs plus que positifs, il est une destination qui a souffert d'un désamour un peu généralisé de la clientèle : l'Europe.
L'Italie, la Grèce et l'Espagne voient rouge (voir le tableau ci-dessous, faites glisser la souris sur le graphique pour avoir les chiffres), tandis que le Moyen-Orient repart de plus belle.
De l'Egypte (+146,6%) à la Tunisie (+114,1%), en passant par Oman (+83,3%) tout semble aller pour le mieux, notamment en raison d'un problème de capacités terrestres en haute saison pour l'Europe du Sud.
Une des satisfactions de la saison est à chercher du côté de la Bulgarie (+ 50,1%), devenant une destination émergente.
Et dans les destinations à courte distance, il en est une qui se porte moins bien, la France.
En 2017, les Français ont voulu du dépaysement, et leur pays ne semblait pas pouvoir leur proposer, ce dont ils avaient besoin. Le trafic de 679 944 clients est en recul de 4,3%, il emporte avec lui le volume d'affaires dans la tourmente (-3,5%). Malgré tout "la saison hivernale s'annonce très bonne", assure René-Marc Chikli.
La République Dominicaine de retour, les USA fléchissent
Un fort engouement est à constater sur les destinations long-courriers, que ce soit le volume d'affaires (+5,8%) ou la clientèle (+6,8%), tout augmente.
Et même si le ticket moyen est en léger repli de -0,9%, les destinations se portent bien dans l'ensemble, si ce n'est l'Amérique du Nord et Centrale.
A noter le retour en grâce de la République Dominicaine, et de la Thaïlande boostée par les vols directs d'Air France. Autre point important, certains pays africains tirent leur épingle du jeu. C'est le cas du Cap-Vert (+46,6%), du Kenya (+168,8%) et de l'Afrique du Sud (+84,2%).
D'autres destinations en vogue ces dernières années, ne figurant pas dans le tableau (ci-dessus), observent un retrait de leur attractivité. L'Inde (-13%), les Seychelles (-9,9%), et le Vietnam (-9,6%) n'ont pas bénéficié de l'engouement pour le long-courrier de la clientèle française.
Alors que l'aérien affiche des croissances un peu partout sur le territoire français, les membres du SETO ont enregistré une hausse de + 2,8% du nombre de clients ayant acheté un vol sec, pour un volume d'affaire stable (+0,1%).
La fin d'année est proche, et le SETO propose un premier constat basé sur le périmètre Data + (limité à 32 TO), pour les réservations de la saison 2018. Et le moins que l'on puisse, les premiers signaux sont plus que positifs.
L'hiver 2017/2018 confirme les croissances, et les recules de l'année écoulée. Ainsi l'Europe de l'Est (+13%), l'Afrique du Nord/Maghreb (+74%), et l'Océan Indien/Afrique (+9%) se portent pur le mieux, quand l'Amérique du Nord (en plus du Mexique) (-11%) et les Caraïbes (-12%) poursuivent leurs replis.
Loin d'Irma,"L'image des Caraïbes va changer pour janvier, février et mars", selon René-Marc Chikli.
Pour finir, avec un volume d'affaires en forte hausse (départs entre le 1 novembre 2017 et le 30 avril 2018) à +7,8%, l'année 2018 donne les prémices d'un cru qui s'annonce, comme exceptionnel.
Et même si le ticket moyen est en léger repli de -0,9%, les destinations se portent bien dans l'ensemble, si ce n'est l'Amérique du Nord et Centrale.
A noter le retour en grâce de la République Dominicaine, et de la Thaïlande boostée par les vols directs d'Air France. Autre point important, certains pays africains tirent leur épingle du jeu. C'est le cas du Cap-Vert (+46,6%), du Kenya (+168,8%) et de l'Afrique du Sud (+84,2%).
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L'hiver 2017/2018 confirme les croissances, et les recules de l'année écoulée. Ainsi l'Europe de l'Est (+13%), l'Afrique du Nord/Maghreb (+74%), et l'Océan Indien/Afrique (+9%) se portent pur le mieux, quand l'Amérique du Nord (en plus du Mexique) (-11%) et les Caraïbes (-12%) poursuivent leurs replis.
Loin d'Irma,"L'image des Caraïbes va changer pour janvier, février et mars", selon René-Marc Chikli.
Pour finir, avec un volume d'affaires en forte hausse (départs entre le 1 novembre 2017 et le 30 avril 2018) à +7,8%, l'année 2018 donne les prémices d'un cru qui s'annonce, comme exceptionnel.