La vie de Bernard Didelot, fils d’un avocat devenu écrivain et petit-fils d’un gouverneur des colonies, pourrait être un roman. Il me l’avait racontée.
Bac philo à 16 ans 1/2, il part en Angleterre dans le cadre d’échanges d’étudiants. En 1956, à 19 ans, c’est le voyage en bateau aux Etats-Unis grâce aux relations de ses parents. A l’époque on compte très peu de touristes européens et encore moins d’étudiants français sur la côte Ouest. Une série de petits boulots dont celui de chauffeur du consul général du Canada à Los Angeles...
De retour à Paris il fait sa prépa militaire chez les paras et trouve un travail d’apprenti chez Air France dans l’immeuble mythique du 119 Champs Elysées. « Chez Air France je suis rentré au ras des pâquerettes, échelle 4, on ne pouvait y entrer plus bas. J’ai commencé en apportant les cafés puis je m’occupais des sacs de voyages, je grattais quelques billets ».
Appelé en juillet 1957 il demande le 11e choc, unité parachutiste d’élite basée à Perpignan puis c’est l’Algérie pour 30 mois. Il a 22 ans quand il revient à la vie civile. De retour à Paris il entre chez Swissair où il deviendra chef de réservation. « J’ai appris à jongler avec les surbook à une époque où l’informatique n’existait pas. On avait des tambours qu’on faisait tourner, on écrivaint à la main et au crayons afin d’effacer pour modifier les numéros de vols, le nom des clients... ».
Bac philo à 16 ans 1/2, il part en Angleterre dans le cadre d’échanges d’étudiants. En 1956, à 19 ans, c’est le voyage en bateau aux Etats-Unis grâce aux relations de ses parents. A l’époque on compte très peu de touristes européens et encore moins d’étudiants français sur la côte Ouest. Une série de petits boulots dont celui de chauffeur du consul général du Canada à Los Angeles...
De retour à Paris il fait sa prépa militaire chez les paras et trouve un travail d’apprenti chez Air France dans l’immeuble mythique du 119 Champs Elysées. « Chez Air France je suis rentré au ras des pâquerettes, échelle 4, on ne pouvait y entrer plus bas. J’ai commencé en apportant les cafés puis je m’occupais des sacs de voyages, je grattais quelques billets ».
Appelé en juillet 1957 il demande le 11e choc, unité parachutiste d’élite basée à Perpignan puis c’est l’Algérie pour 30 mois. Il a 22 ans quand il revient à la vie civile. De retour à Paris il entre chez Swissair où il deviendra chef de réservation. « J’ai appris à jongler avec les surbook à une époque où l’informatique n’existait pas. On avait des tambours qu’on faisait tourner, on écrivaint à la main et au crayons afin d’effacer pour modifier les numéros de vols, le nom des clients... ».
Un taiseux intarissable
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A 26 ans il entre dans le groupe Transcap avec mission de créer un réseau d’agences de voyages à travers le continent africain. Mali, Côte d’Ivoire, Niger, Sénégal, Togo, Bénin, Haute-Volta, Nigéria…. l’Afrique il la parcourt dans tous les sens. Il a la petite trentaine quand il devient le directeur général d’un réseau qui compte 35 agences de voyages, 200 salariés dont 30 expatriés.
En 1975 il crée son entreprise, Africatours et installe ses bureaux près du Rond-Point des Champs Elysée. En utilisant, avec accord, les réceptifs de Transcap, il développe de nouvelles destinations, le Kenya, la Tanzanie, les îles de l’Océan indien. Quand le trafic sur l’Afrique commence à chuter il rachète deux marques : America Tours et Asie Tours
Son Afrique à lui c’est « la brousse et le désert où, comme en mer, les couleurs et l’horizon changent tout le temps ». En Afrique il vit des temps forts. Sa rencontre avec Thierry Sabine le fondateurs du Paris – Dakar marquera un tournant dans savie. Ce « Dakar » restait pour lui « une inoubliable aventure humaine ». Pour Bernard Didelot et tous les collaborateurs d’Africatours l’épopée « Dakar » durera 15 ans, de 1979 à 1993
Il me racontait : «i[ Durant les premières éditions les conditions du rallye étaient particulièrement dramatiques pour les participants amateurs qui n’avaient pas d’assistance. Rien n’était prévu pour les repas et les bivouacs. j’ai alors proposé à Thierry Sabine qu’ Africatours devienne co-organisateur du rallye.
Nous prenions la responsabilité d’assurer les repas du soir à l’arrivée du bivouac et les petits-déjeuners du matin. C’était un challenge quotidien. Le rallye a réuni jusqu’à 2 200 personnes.
En 1975 il crée son entreprise, Africatours et installe ses bureaux près du Rond-Point des Champs Elysée. En utilisant, avec accord, les réceptifs de Transcap, il développe de nouvelles destinations, le Kenya, la Tanzanie, les îles de l’Océan indien. Quand le trafic sur l’Afrique commence à chuter il rachète deux marques : America Tours et Asie Tours
Son Afrique à lui c’est « la brousse et le désert où, comme en mer, les couleurs et l’horizon changent tout le temps ». En Afrique il vit des temps forts. Sa rencontre avec Thierry Sabine le fondateurs du Paris – Dakar marquera un tournant dans savie. Ce « Dakar » restait pour lui « une inoubliable aventure humaine ». Pour Bernard Didelot et tous les collaborateurs d’Africatours l’épopée « Dakar » durera 15 ans, de 1979 à 1993
Il me racontait : «i[ Durant les premières éditions les conditions du rallye étaient particulièrement dramatiques pour les participants amateurs qui n’avaient pas d’assistance. Rien n’était prévu pour les repas et les bivouacs. j’ai alors proposé à Thierry Sabine qu’ Africatours devienne co-organisateur du rallye.
Nous prenions la responsabilité d’assurer les repas du soir à l’arrivée du bivouac et les petits-déjeuners du matin. C’était un challenge quotidien. Le rallye a réuni jusqu’à 2 200 personnes.
Son Afrique à lui c’est "la brousse et le désert "
Nous organisions aussi le transport par bateau des véhicules et de leurs pilotes et co-pilotes...
Nous participions bénévolement à l’opération des Camions de l’espoir qui distribuaient de l’aide aux populations africaines. Nous avions à encadrer près de 70 camions.]i.. ».
Taiseux dans la vie Bernard Didelot devenait intarissable quand il parlait de son Afrique.
Bernard Didelot s’est engagé de façon active dans les instances professionnelles. Au SNAV au titre des producteurs/tour-opérateurs, vice président au début des années 1970.
En 1978 il quittait le syndicat des agences de voyages (EdV) pour l’APST comme administrateur puis vice-président durant 18 ans. Il prendra la présidence de l’association, président élu pour trois ans après le décès d’Olivier Delaire.
A sa famille, à ses amis, aux anciens des épopées africaines Tourmag.com adresse toutes ses condoléances.
Nous participions bénévolement à l’opération des Camions de l’espoir qui distribuaient de l’aide aux populations africaines. Nous avions à encadrer près de 70 camions.]i.. ».
Taiseux dans la vie Bernard Didelot devenait intarissable quand il parlait de son Afrique.
Bernard Didelot s’est engagé de façon active dans les instances professionnelles. Au SNAV au titre des producteurs/tour-opérateurs, vice président au début des années 1970.
En 1978 il quittait le syndicat des agences de voyages (EdV) pour l’APST comme administrateur puis vice-président durant 18 ans. Il prendra la présidence de l’association, président élu pour trois ans après le décès d’Olivier Delaire.
A sa famille, à ses amis, aux anciens des épopées africaines Tourmag.com adresse toutes ses condoléances.