Stéphane Gauthier et Gérard Claudel
Gérard Claudel, Président de la coopérative Best Western France, est catégorique : « Le modèle coopératif résiste mieux à la crise, car sa rentabilité profite aux associés, pas aux actionnaires ».
Et pour ceux qui en douteraient, la chaîne hôtelière n’hésite pas à fournir le chiffre de cette rentabilité, « dans un souci de transparence totale » : Pour 1 € investi dans l’affiliation au réseau, le retour est de 7,6 €.
Mais comment calcule-t-on ce ratio ? C’est très simple. On prend le chiffre d’affaires réalisé par la centrale de résa et le club fidélité Best Western (soit 67 millions d’€, sur un CA total de 300 millions en 2008) et on le rapporte au montant des cotisations et des commissions de réservation versé par les adhérents.
Et pour ceux qui en douteraient, la chaîne hôtelière n’hésite pas à fournir le chiffre de cette rentabilité, « dans un souci de transparence totale » : Pour 1 € investi dans l’affiliation au réseau, le retour est de 7,6 €.
Mais comment calcule-t-on ce ratio ? C’est très simple. On prend le chiffre d’affaires réalisé par la centrale de résa et le club fidélité Best Western (soit 67 millions d’€, sur un CA total de 300 millions en 2008) et on le rapporte au montant des cotisations et des commissions de réservation versé par les adhérents.
20 hôtels de plus chaque année et 5 hôtels en moins
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Et c’est ainsi que, chaque année, Best Western France se renforce de 20 nouveaux établissements, et en perd 5 ou 6.
« Une baisse essentiellement motivée par l’exclusion d’adhérents qui ne répondent plus à nos exigences de qualité qui tendent vers une montée en gamme de nos hôtels », commente Stéphane Gauthier, Directeur de la coopérative.
« Une baisse essentiellement motivée par l’exclusion d’adhérents qui ne répondent plus à nos exigences de qualité qui tendent vers une montée en gamme de nos hôtels », commente Stéphane Gauthier, Directeur de la coopérative.
Internet peut défaire rapidement une marque
« Si l’image du motel en bord de route colle encore à la marque Best Western, regrette Gérard Claudel, on fait aussi du 4 étoiles et du boutique-hôtel ».
« D’ici 2011, nos efforts vont placer plus fortement encore le client au cœur de notre concept, pour faire passer le taux de satisfaction globale de 7,9% à 8,5% selon les normes Best Western. Car, ça ne sert à rien d’investir des millions en communication si 10 de nos hôtels sont mal notés sur les comparateurs. Aujourd’hui, Internet peut faire ou défaire une marque très rapidement », argumente Stéphane Gauthier.
« Pour cette raison, le leitmotiv de la coopérative est le suivant : Pour rendre la vie facile à nos clients, nos hôteliers doivent se la compliquer ».
« D’ici 2011, nos efforts vont placer plus fortement encore le client au cœur de notre concept, pour faire passer le taux de satisfaction globale de 7,9% à 8,5% selon les normes Best Western. Car, ça ne sert à rien d’investir des millions en communication si 10 de nos hôtels sont mal notés sur les comparateurs. Aujourd’hui, Internet peut faire ou défaire une marque très rapidement », argumente Stéphane Gauthier.
« Pour cette raison, le leitmotiv de la coopérative est le suivant : Pour rendre la vie facile à nos clients, nos hôteliers doivent se la compliquer ».
Best Western en chiffres
- Best Western : 4.200 hôtels dans le monde.
- En France : 280 hôtels (entre 3.000 et 4.000 salariés), dont 17 Best Western Premier (4 étoiles). Première chaîne internationale dans notre pays.
- Taux de cotisation à la coopérative : Entre 0,8 et 1,5% du CA.
- CA France 2008 : 300 millions d’€, dont 66,9 millions générés directement par la marque (centrale de résa, club fidélité…).
- Sur les 4 premiers mois de l’année 2009, le CA via la centrale est à -17%. Mais Gérard Claudel relativise : « Le premier trimestre 2008 était excellent. Pour autant nous ne sommes pas à l’abri du ralentissement. Il ne faudrait pas que ça dure… ».
- Budget pub et marketing (essentiellement investi sur Internet) : 1,8 millions d’€.