Comme en cas de cyclone, les pros du tourisme ont activé leur cellule de crise à La Réunion. Depuis samedi, ils œuvrent en continu pour assurer le séjour de leurs clients - DR : Google Maps
En marge du mouvement des "gilets jaunes", lancé depuis le 17 novembre 2018, des bandes de casseurs ont pris d'assaut des commerces et causé de nombreux dégâts matériels dans certains secteurs de l'Île de la Réunion.
En réaction à ces violences, le préfet a décrété un couvre-feu dans 14 communes de l'île (Saint-Denis, Le Port, Saint-Pierre, Saint-Joseph, Saint-Louis, Saint-Leu, Saint-Paul, La Possession, Sainte-Suzanne, Sainte-Marie, Saint-Benoit, Le Tampon, Saint-André et Bras Panon), de 21h à 6h, jusqu’au 24 novembre 2018.
Par ailleurs, mardi, l'aéroport Roland Garros à Saint-Denis a fermé ses portes à 18h pour rouvrir à 6h15 ce mercredi matin, obligeant les compagnies aériennes (notamment Air Austral, Corsair, XL Airways), à modifier leurs plans de vols.
En réaction à ces violences, le préfet a décrété un couvre-feu dans 14 communes de l'île (Saint-Denis, Le Port, Saint-Pierre, Saint-Joseph, Saint-Louis, Saint-Leu, Saint-Paul, La Possession, Sainte-Suzanne, Sainte-Marie, Saint-Benoit, Le Tampon, Saint-André et Bras Panon), de 21h à 6h, jusqu’au 24 novembre 2018.
Par ailleurs, mardi, l'aéroport Roland Garros à Saint-Denis a fermé ses portes à 18h pour rouvrir à 6h15 ce mercredi matin, obligeant les compagnies aériennes (notamment Air Austral, Corsair, XL Airways), à modifier leurs plans de vols.
TO et réceptifs sur le pont
Cette situation oblige les professionnels du tourisme à réorganiser leurs programmes.
"C'est bien plus complexe qu'en cas de cyclone, commente Hélion de Villeneuve, le directeur général d'Austral Lagons. En cas de cyclone, on attend 24 ou 48 heures que ça passe, puis on reprend les activités. Avec ces blocages, la situation change heure par heure".
Le service réservations du tour-opérateur (TO) à Paris est sur le pont, ainsi que les équipes de son réceptif sur place, pour gérer les 194 clients actuellement en voyage sur l'île. "Nous en attendons 50 de plus dès ce week-end, et pour l'instant nous comptons peu d'annulations, poursuit Hélion de Villeneuve. Tous les départs ont eu lieu et personne n'a raté l'avion", se félicite le DG d'Austral Lagons.
Pour assurer au mieux le séjour de ses clients, le voyagiste multiplie les alternatives. "Les séjours ne posent pas vraiment de problème, les hôtels sont encore ravitaillés en nourriture. Pour les combinés Réunion/Maurice, nous proposons aux clients de partir plus tôt sur l'Île Maurice. Ce sont surtout les formules en autotour qui sont problématiques..., ajoute-t-il.
Pour l'heure, il y a encore de l'essence, mais beaucoup de routes sont bloquées. Pour aller à Cilaos, il faut parfois prévoir 4 à 5 heures de route. Nous modifions les itinéraires, en envoyant les clients à Saint-Pierre par exemple".
Mille Tours, son partenaire réceptif, en pleine cellule de crise, se veut également rassurant : "la situation est compliquée, mais nous gérons au mieux".
"C'est bien plus complexe qu'en cas de cyclone, commente Hélion de Villeneuve, le directeur général d'Austral Lagons. En cas de cyclone, on attend 24 ou 48 heures que ça passe, puis on reprend les activités. Avec ces blocages, la situation change heure par heure".
Le service réservations du tour-opérateur (TO) à Paris est sur le pont, ainsi que les équipes de son réceptif sur place, pour gérer les 194 clients actuellement en voyage sur l'île. "Nous en attendons 50 de plus dès ce week-end, et pour l'instant nous comptons peu d'annulations, poursuit Hélion de Villeneuve. Tous les départs ont eu lieu et personne n'a raté l'avion", se félicite le DG d'Austral Lagons.
Pour assurer au mieux le séjour de ses clients, le voyagiste multiplie les alternatives. "Les séjours ne posent pas vraiment de problème, les hôtels sont encore ravitaillés en nourriture. Pour les combinés Réunion/Maurice, nous proposons aux clients de partir plus tôt sur l'Île Maurice. Ce sont surtout les formules en autotour qui sont problématiques..., ajoute-t-il.
Pour l'heure, il y a encore de l'essence, mais beaucoup de routes sont bloquées. Pour aller à Cilaos, il faut parfois prévoir 4 à 5 heures de route. Nous modifions les itinéraires, en envoyant les clients à Saint-Pierre par exemple".
Mille Tours, son partenaire réceptif, en pleine cellule de crise, se veut également rassurant : "la situation est compliquée, mais nous gérons au mieux".
Des dérogations pour les transporteurs pendant le couvre-feu
Même son de cloche chez Exotismes, qui a de nombreux clients sur place. "Il n'y a pas d'alerte particulière pour le moment, nous confirme Didier Sylvestre, le directeur général adjoint en charge du commercial du TO.
Egalement en cellule de crise, le réceptif Réunitours, gère actuellement 200 clients. "Nous les appelons tous, chaque jour, depuis samedi, assure Lucien Bouffard, le gérant de l'agence.
Depuis samedi, nous avons su anticiper leurs craintes, les rassurer et les orienter. Tous ont pu être relogés, transférés, prendre leur avion sans être inquiétés ou en danger, grâce au travail de nos équipes, mais aussi des professionnels du tourisme, notamment des hébergeurs qui ont grandement contribué à les aider et les accompagner".
Quant au couvre-feu mis en place par la préfecture, il devrait permettre de calmer les choses, espèrent les professionnels du tourisme.
Ce dispositif prévoit des dérogations pour les transporteurs, avec lesquels travaillent TO et réceptifs, qui leur permettent de circuler durant les heures de couvre-feu, pour acheminer les clients vers l'aéroport ou leur hébergement.
Malgré tous ces aménagements, certaines activités ont dû fermer, en particulier les musées, les marchés et certains commerces de proximité.
Egalement en cellule de crise, le réceptif Réunitours, gère actuellement 200 clients. "Nous les appelons tous, chaque jour, depuis samedi, assure Lucien Bouffard, le gérant de l'agence.
Depuis samedi, nous avons su anticiper leurs craintes, les rassurer et les orienter. Tous ont pu être relogés, transférés, prendre leur avion sans être inquiétés ou en danger, grâce au travail de nos équipes, mais aussi des professionnels du tourisme, notamment des hébergeurs qui ont grandement contribué à les aider et les accompagner".
Quant au couvre-feu mis en place par la préfecture, il devrait permettre de calmer les choses, espèrent les professionnels du tourisme.
Ce dispositif prévoit des dérogations pour les transporteurs, avec lesquels travaillent TO et réceptifs, qui leur permettent de circuler durant les heures de couvre-feu, pour acheminer les clients vers l'aéroport ou leur hébergement.
Malgré tous ces aménagements, certaines activités ont dû fermer, en particulier les musées, les marchés et certains commerces de proximité.