À droite Gilbert Cisneros, président fondateur d'Exotismes, en compagnie de ses deux DG Julien et Sylvain Cisneros. ©David Savary
« Je suis un pessimiste gai » proclame Gilbert Cisneros, à l’origine du TO Exotismes il y a maintenant 36 ans. Pleinement satisfait des résultats de 2022, un chiffre d’affaires de 170 M€ (142 M€ en 2019) pour 107 000 clients partis, il peut envisager la suite avec sérénité.
D’autant plus que cette année est bien partie, « + 15% de clients à fin août ». En homme averti, le dirigeant reste toutefois conscient que d’éventuels évènements extérieurs peuvent venir perturber l’activité.
Détaillant cette année 2022 « historique », Gilbert Cisneros met en avant le résultat net à hauteur de 6,8 M€, soit une progression de 155% par rapport à 2019.
Le panier moyen est quant à lui passé de 1 331 euros à 1 590 euros (3 733 euros sur la Polynésie). La Guadeloupe (21% du chiffre d’affaires), la Martinique (20%), la République Dominicaine (19%), Maurice (16%) et La Réunion (10%) ont largement contribué à ce bond en avant.
Sur l’année en cours, « tous les voyants sont au vert. Nous sommes dans une stratégie de spécialiste. Toutes les équipes - un effectif de 70 personnes – sont énormément impliquées » affirme le patron du tour-opérateur marseillais.
D’autant plus que cette année est bien partie, « + 15% de clients à fin août ». En homme averti, le dirigeant reste toutefois conscient que d’éventuels évènements extérieurs peuvent venir perturber l’activité.
Détaillant cette année 2022 « historique », Gilbert Cisneros met en avant le résultat net à hauteur de 6,8 M€, soit une progression de 155% par rapport à 2019.
Le panier moyen est quant à lui passé de 1 331 euros à 1 590 euros (3 733 euros sur la Polynésie). La Guadeloupe (21% du chiffre d’affaires), la Martinique (20%), la République Dominicaine (19%), Maurice (16%) et La Réunion (10%) ont largement contribué à ce bond en avant.
Sur l’année en cours, « tous les voyants sont au vert. Nous sommes dans une stratégie de spécialiste. Toutes les équipes - un effectif de 70 personnes – sont énormément impliquées » affirme le patron du tour-opérateur marseillais.
Exotismes : Zanzibar, « le succès qu’on n'attendait pas »
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Soleil d'hiver : Exotismes note une reprise des réservations
Parmi les destinations dont Exotismes tire fierté, il y a notamment Zanzibar lancé l’hiver dernier. « C’est un succès qu’on attendait pas. Il y a déjà pratiquement 2 000 clients » relève Gilbert Cisneros.
Impacté depuis plusieurs années par les attentats, les cyclones, une crise économique profonde et la crise sanitaire, le Sri Lanka fait aussi un retour sur le marché. Une bonne nouvelle pour le TO qui se réjouit par ailleurs de la reprise des vols fin octobre par Air Caraïbes à destination de la République Dominicaine.
Des capacités qui cependant ne rattraperont pas les vols opérés précédemment par Air France et Corsair.
Concernant la production, « nous partons d’une feuille blanche et nous raisonnons en fonction d’une ergonomie technologique » explique Gilbert Cisneros, ce qui permet par exemple pour l’agent de voyages de réserver « un combiné Tanzanie / Zanzibar en seulement cinq clics ».
À la tête de sa propre technologie, Exotismes s’inspire auprès de grandes marques distributeurs comme Walmart ou regarde ce qui se fait chez des multinationales comme Amazon. En matière de technologie, le TO devrait annoncer une grande nouveauté très prochainement.
Impacté depuis plusieurs années par les attentats, les cyclones, une crise économique profonde et la crise sanitaire, le Sri Lanka fait aussi un retour sur le marché. Une bonne nouvelle pour le TO qui se réjouit par ailleurs de la reprise des vols fin octobre par Air Caraïbes à destination de la République Dominicaine.
Des capacités qui cependant ne rattraperont pas les vols opérés précédemment par Air France et Corsair.
Concernant la production, « nous partons d’une feuille blanche et nous raisonnons en fonction d’une ergonomie technologique » explique Gilbert Cisneros, ce qui permet par exemple pour l’agent de voyages de réserver « un combiné Tanzanie / Zanzibar en seulement cinq clics ».
À la tête de sa propre technologie, Exotismes s’inspire auprès de grandes marques distributeurs comme Walmart ou regarde ce qui se fait chez des multinationales comme Amazon. En matière de technologie, le TO devrait annoncer une grande nouveauté très prochainement.
L’effet démultiplicateur de la brochure digitale
« Oui en seulement cinq clics, nous sommes capables de répondre à la demande d’un client » assure Didier Sylvestre, directeur général adjoint en charge du commercial qui insiste aussi sur le « grand succès » de la brochure digitale et interactive avec 4,5 millions d’exemplaires diffusés par mail, SMS ou via les réseaux sociaux des agences.
« Cette brochure digitale est vue par 20 fois plus de personnes que la brochure papier. Il y a un effet démultiplicateur qui participe grandement à notre croissance » complète le directeur général Julien Cisneros.
À noter qu’un manuel de vente au format encyclopédie, tiré à 8 000 exemplaires, sera quant à lui distribué sur le prochain salon IFTM Top Resa.
« Nous travaillons avec 7 000 points de ventes en France, en Belgique et au Luxembourg. Nous voyons des centaines d’agents de voyages. Nous organisons 12 éductours par an » précise Didier Sylvestre.
« Cette brochure digitale est vue par 20 fois plus de personnes que la brochure papier. Il y a un effet démultiplicateur qui participe grandement à notre croissance » complète le directeur général Julien Cisneros.
À noter qu’un manuel de vente au format encyclopédie, tiré à 8 000 exemplaires, sera quant à lui distribué sur le prochain salon IFTM Top Resa.
« Nous travaillons avec 7 000 points de ventes en France, en Belgique et au Luxembourg. Nous voyons des centaines d’agents de voyages. Nous organisons 12 éductours par an » précise Didier Sylvestre.
Une production enrichie, notamment sur l’Ile Maurice
Au chapitre des nouveautés, Exotismes ne lance pas de nouvelle destination mais enrichit son catalogue.
C’est le cas notamment aux Maldives avec le référencement de trois hôtels (Adaaran Prestige Vadoo 5* sur l’Atoll de Malé Sud ; Adaaran Select Hudhuran Fushi 4* sur l’Atoll de Malé Nord ; et Adaaran Select Meedhupparu 4* dans l’atoll de Raa, au Nord des Maldives) de la chaîne sri lankaise Adaaran, historiquement présente sur cette destination.
Exotismes complète également son maillage sur la riviera maya avec l’intégration d’une adresse « Adults Only » à Tulum.
Quant à l’Ile Maurice, le TO profite du dynamisme des hôteliers sur la destination pour enrichir son offre déjà abondante. À signaler par exemple la réouverture après rénovation cet été du Veranda Grand Baie 4*, ainsi que la réouverture du Lux* Belle Mare 5* en octobre prochain. « L’Ile Maurice redevient notre première destination » souligne Didier Sylvestre.
En route vers « un record absolu » en termes de chiffre d’affaires et de nombre de clients, Exotismes surfe actuellement sur une belle dynamique. « Nous sommes en train de réévaluer nos objectifs. Mais nous restons prudents. L’année n’est pas fine » conclut Gilbert Cisneros.
C’est le cas notamment aux Maldives avec le référencement de trois hôtels (Adaaran Prestige Vadoo 5* sur l’Atoll de Malé Sud ; Adaaran Select Hudhuran Fushi 4* sur l’Atoll de Malé Nord ; et Adaaran Select Meedhupparu 4* dans l’atoll de Raa, au Nord des Maldives) de la chaîne sri lankaise Adaaran, historiquement présente sur cette destination.
Exotismes complète également son maillage sur la riviera maya avec l’intégration d’une adresse « Adults Only » à Tulum.
Quant à l’Ile Maurice, le TO profite du dynamisme des hôteliers sur la destination pour enrichir son offre déjà abondante. À signaler par exemple la réouverture après rénovation cet été du Veranda Grand Baie 4*, ainsi que la réouverture du Lux* Belle Mare 5* en octobre prochain. « L’Ile Maurice redevient notre première destination » souligne Didier Sylvestre.
En route vers « un record absolu » en termes de chiffre d’affaires et de nombre de clients, Exotismes surfe actuellement sur une belle dynamique. « Nous sommes en train de réévaluer nos objectifs. Mais nous restons prudents. L’année n’est pas fine » conclut Gilbert Cisneros.