Le PDG de Boeing estime "qu'il faudra environ trois ans pour revenir aux niveaux de passagers de 2019" - DR : Boeing
Après l'interdiction de voler de ses 737 MAX, Boeing se retrouve une fois de plus en pleine tourmente, avec la pandémie de Covid-19.
"Bien que certains passagers reviennent lentement dans les airs, leur nombre reste bien inférieur à celui de 2019, les revenus des compagnies aériennes étant également réduits.
Cette pression sur nos clients commerciaux signifie qu'ils retardent les achats de jets, ralentissent les livraisons, reportent la maintenance élective, abandonnent les avions plus anciens et réduisent les dépenses - tout cela affecte nos activités et, en fin de compte, nos résultats.
Bien qu'il y ait eu des signes encourageants, nous estimons qu'il faudra environ trois ans pour revenir aux niveaux de passagers de 2019", indiquait, ce 29 juillet 2020, David Calhoun, le PDG de Boeing, dans une lettre à ses salariés.
"Bien que certains passagers reviennent lentement dans les airs, leur nombre reste bien inférieur à celui de 2019, les revenus des compagnies aériennes étant également réduits.
Cette pression sur nos clients commerciaux signifie qu'ils retardent les achats de jets, ralentissent les livraisons, reportent la maintenance élective, abandonnent les avions plus anciens et réduisent les dépenses - tout cela affecte nos activités et, en fin de compte, nos résultats.
Bien qu'il y ait eu des signes encourageants, nous estimons qu'il faudra environ trois ans pour revenir aux niveaux de passagers de 2019", indiquait, ce 29 juillet 2020, David Calhoun, le PDG de Boeing, dans une lettre à ses salariés.
La production au ralenti
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On y apprend aussi que malgré les mesures pour renforcer les liquidités à court terme, le Groupe va devoir continuer à réduire la voilure, pour s'"aligner sur un marché plus petit", dont "une réduction supplémentaire de nos taux de production d'avions commerciaux".
Cela se traduit par une production plus lente du 737, "avec une augmentation progressive à 31 par mois d'ici le début de 2022" ; une réduction du "taux de production combiné du 777 / 777X à deux par mois en 2021, soit une unité de moins par mois que ce que nous avions annoncé le trimestre dernier" ; mais aussi de la production de 787 à six par mois en 2021.
Enfin, le PDG de Boeing annonce la fin de la production de l'emblématique 747 en 2022. "Notre engagement client ne s'arrête pas à la livraison, et nous continuerons à soutenir les opérations et le maintien des 747 dans l’avenir".
Du côté des salariés, après une coupe nette de 10% dans les effectifs en 2020 (mises à pied volontaires, attrition et mises à pied involontaires), "nous devrons évaluer davantage la taille de notre main-d'œuvre", poursuit David Calhoun, précisant que "l'impact prolongé du COVID-19 entraîne de nouvelles réductions de nos taux de production et une baisse de la demande de services commerciaux".
Il conclut : "la diversité de notre portefeuille et de nos programmes de services gouvernementaux, de défense et spatiaux assure une certaine stabilité à court terme alors que nous prenons ces mesures difficiles mais nécessaires. Et nous continuerons de travailler pour respecter nos engagements et respecter nos priorités".
Cela se traduit par une production plus lente du 737, "avec une augmentation progressive à 31 par mois d'ici le début de 2022" ; une réduction du "taux de production combiné du 777 / 777X à deux par mois en 2021, soit une unité de moins par mois que ce que nous avions annoncé le trimestre dernier" ; mais aussi de la production de 787 à six par mois en 2021.
Enfin, le PDG de Boeing annonce la fin de la production de l'emblématique 747 en 2022. "Notre engagement client ne s'arrête pas à la livraison, et nous continuerons à soutenir les opérations et le maintien des 747 dans l’avenir".
Du côté des salariés, après une coupe nette de 10% dans les effectifs en 2020 (mises à pied volontaires, attrition et mises à pied involontaires), "nous devrons évaluer davantage la taille de notre main-d'œuvre", poursuit David Calhoun, précisant que "l'impact prolongé du COVID-19 entraîne de nouvelles réductions de nos taux de production et une baisse de la demande de services commerciaux".
Il conclut : "la diversité de notre portefeuille et de nos programmes de services gouvernementaux, de défense et spatiaux assure une certaine stabilité à court terme alors que nous prenons ces mesures difficiles mais nécessaires. Et nous continuerons de travailler pour respecter nos engagements et respecter nos priorités".
Quels résultats au deuxième trimestre 2020 ?
Boeing a également annoncé récemment ses résultats pour le deuxième trimestre 2020, qui continuent d’être touchés de façon significative par l'épidémie de COVID-19 et l’immobilisation au sol du 737 MAX.
Le chiffre d’affaires s’est établi à 11,8 milliards de dollars ; les pertes par action selon les normes comptables GAAP ressortent à (4,20 dollars) et les pertes par action non-GAAP à (4,79 dollars).
Le cash-flow opérationnel a atteint (5,3) milliards de dollars ; les liquidités et les titres négociables totalisent 32,4 milliards de dollars.
Le carnet de commandes total est de 409 milliards de dollars, dont plus de 4 500 avions commerciaux.
Le chiffre d’affaires s’est établi à 11,8 milliards de dollars ; les pertes par action selon les normes comptables GAAP ressortent à (4,20 dollars) et les pertes par action non-GAAP à (4,79 dollars).
Le cash-flow opérationnel a atteint (5,3) milliards de dollars ; les liquidités et les titres négociables totalisent 32,4 milliards de dollars.
Le carnet de commandes total est de 409 milliards de dollars, dont plus de 4 500 avions commerciaux.