Sur la plage d'Ipanema, quartier chic de Rio de Janeiro, opulence et misère se côtoient au quotidien...
Rio de Janeiro fêtait encore la désignation de la ville par le Comité olympique pour les Jeux de 2016, quand une autre réalité est apparue sur le devant de la scène.
Comme c’est souvent le cas au Brésil, des gangs rivaux s’affrontent pour le contrôle d’un quartier chaque territoire assurant l’exclusivité sur la vente de la drogue.
Cette fois-ci, c’est le « Comando Vermelho » (*), issu des rencontres entre le banditisme et les milieux d’extrême-gauche à la fin des années 70 qui décide de mener une expédition contre les « Amigos Dos Amigos », une scission du « Comando Vermelho » datant de 1998.
Au total, ce sont plus de 300 hommes armés qui s’affrontent à l’arme automatique au milieu de la favela de Morro dos Macacos (la colline des singes) semant la terreur parmi les habitants. Les Amigos
Dos Amigos recevant même des renforts d’un autre gang venu de la favela de Rocinha.
Devant l’ampleur des combats,la police militaire et une unité du Bataillon des opérations spéciales (Bope) devront attendre le lever du jour pour intervenir.
Comme c’est souvent le cas au Brésil, des gangs rivaux s’affrontent pour le contrôle d’un quartier chaque territoire assurant l’exclusivité sur la vente de la drogue.
Cette fois-ci, c’est le « Comando Vermelho » (*), issu des rencontres entre le banditisme et les milieux d’extrême-gauche à la fin des années 70 qui décide de mener une expédition contre les « Amigos Dos Amigos », une scission du « Comando Vermelho » datant de 1998.
Au total, ce sont plus de 300 hommes armés qui s’affrontent à l’arme automatique au milieu de la favela de Morro dos Macacos (la colline des singes) semant la terreur parmi les habitants. Les Amigos
Dos Amigos recevant même des renforts d’un autre gang venu de la favela de Rocinha.
Devant l’ampleur des combats,la police militaire et une unité du Bataillon des opérations spéciales (Bope) devront attendre le lever du jour pour intervenir.
Mur de séparation pour le Mundial de foot en 2014
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C’est à ce moment qu’un hélicoptère de surveillance a été touché par un tir de fusil automatique, forçant le pilote blessé à poser son appareil qui prend feu en touchant le sol d’un terrain de football. Deux policiers trouveront la mort dans l’appareil.
Réaction gouvernementale Après ces graves incidents qui ont fait 50 morts, dont plusieurs civils et trois policiers, le gouvernement a déployé 4 500 hommes pour sécuriser la zone.
Le ministre de la Justice, Justice, Tarso Genro, a proposé au gouverneur de l’Etat de Rio, l’envoi d’une unité d’élite de l’armée pour venir en aide aux forces de l’ordre.
Une offre déclinée par le gouverneur Sergio Cabral en campagne pour un second mandat. Ce dernier a décidé de construire un mur de séparation qui doit être fini d’ici la coupe du monde de football en 2014.
Le président Ignacio Luiz Da Silva «Lula» a annoncé qu’il allait utiliser tous les moyens pour venir à bout des gangs, donnant aux gouverneurs les budgets nécessaires, « le pays étant prêt à payer le prix pour se débarrasser de ce fléau ».
Depuis un an, il a lancé un plan de pacification des favelas implantant des commissariats permanents dans cinq d’entre elles à titre expérimental ce qui ne semble que déplacer le problème…
Site internet - www.groupegeos.com
(*) « Comando Vermelho » : Commando rouge
Réaction gouvernementale Après ces graves incidents qui ont fait 50 morts, dont plusieurs civils et trois policiers, le gouvernement a déployé 4 500 hommes pour sécuriser la zone.
Le ministre de la Justice, Justice, Tarso Genro, a proposé au gouverneur de l’Etat de Rio, l’envoi d’une unité d’élite de l’armée pour venir en aide aux forces de l’ordre.
Une offre déclinée par le gouverneur Sergio Cabral en campagne pour un second mandat. Ce dernier a décidé de construire un mur de séparation qui doit être fini d’ici la coupe du monde de football en 2014.
Le président Ignacio Luiz Da Silva «Lula» a annoncé qu’il allait utiliser tous les moyens pour venir à bout des gangs, donnant aux gouverneurs les budgets nécessaires, « le pays étant prêt à payer le prix pour se débarrasser de ce fléau ».
Depuis un an, il a lancé un plan de pacification des favelas implantant des commissariats permanents dans cinq d’entre elles à titre expérimental ce qui ne semble que déplacer le problème…
Site internet - www.groupegeos.com
(*) « Comando Vermelho » : Commando rouge
Concilier hyper expansion économique et réalité sociale explosive
Les favelas, qui à Rio voisinent avec la plus opulente richesse, expriment leur rejet d'un monde dans lequel elles ne comptent que pour peu.
Le narcotrafic profite de l'aubaine : une main d'oeuvre quasi gratuite et un potentiel certain d'intimidation. Le défi imposé aux gouverneurs de Rio, Recife, Manaus, et Sao Paulo, est considérable au moment où le monde a les yeux braqués sur le Brésil.
L'exposition actuelle du pays, le talent de son président, les évènements internationaux à venir, sont autant d'opportunités pour les investisseurs Brésiliens et étrangers de stabiliser les marchés.
Dans ce pays où 60 % des habitants ne mangent pas à leur faim, Lula a fait le pari de «créer» 60 millions de consommateurs supplémentaires.
Le potentiel que représente ce sous-continent est incalculable : une main d'oeuvre pléthorique à former, un middle management très motivé, des dirigeants de qualité… dans un pays avide de rattraper son retard et qui en a enfin les moyens.
Reste à trouver une réponse appropriée à la violence, préalable indispensable à l’accomplissement du miracle brésilien…
Analyse de Jean-Pierre Ferro, Directeur de GEOS Amérique Latine
Le narcotrafic profite de l'aubaine : une main d'oeuvre quasi gratuite et un potentiel certain d'intimidation. Le défi imposé aux gouverneurs de Rio, Recife, Manaus, et Sao Paulo, est considérable au moment où le monde a les yeux braqués sur le Brésil.
L'exposition actuelle du pays, le talent de son président, les évènements internationaux à venir, sont autant d'opportunités pour les investisseurs Brésiliens et étrangers de stabiliser les marchés.
Dans ce pays où 60 % des habitants ne mangent pas à leur faim, Lula a fait le pari de «créer» 60 millions de consommateurs supplémentaires.
Le potentiel que représente ce sous-continent est incalculable : une main d'oeuvre pléthorique à former, un middle management très motivé, des dirigeants de qualité… dans un pays avide de rattraper son retard et qui en a enfin les moyens.
Reste à trouver une réponse appropriée à la violence, préalable indispensable à l’accomplissement du miracle brésilien…
Analyse de Jean-Pierre Ferro, Directeur de GEOS Amérique Latine