Brexit, un report mais à quelle date ? - Crédit photo : Depositphotos @egal
Cela fait 3 ans que le Brexit anime les unes des journaux, et provoque des débats enflammés au Parlement britannique. Ces dernières semaines les parlementaires du Royaume-Uni ont été appelés à voter à deux reprises l'accord trouvé entre Theresa May et l'Union-Europenne sur le Brexit.
Sauf que les conclusions de ce divorce ne plaisent que moyennement aux représentants du peuple britannique qui a rejeté encore une nouvelle fois l'accord, face à une situation qui se tend la Première ministre a réclamé un report du Brexit.
Initialement prévu le 30 mars 2019, soit dans une semaine, les Européens ont décidé, après un débat animé de proposer la date du 12 avril 2019. une rallonge de quelques jours, mais qui ne prévoit aucune réunion entre les deux parties, et sous condition "d'un vote positif sur le traité de retrait à la Chambre des communes" a déclaré Donald Tusk, président du Conseil européen.
Pour résumé, un report du Brexit sera possible, mais à condition de se passer avant les élections européennes du 23 au 26 mai 2019, et sans renégociation de l'accord.
Dans ces conditions, la pression pesant sur les épaules de Thérésa May est maximale, d'autant "qu'il y a des coalitions qui se font et se défont au sein même des conservateurs. Certains souhaitent faire tomber Theresa May, et sont donc prêts à voter contre elle. Cette situation de crise politique est unique au Royaume-Uni", analysait Serge Enderlin, journaliste à Radio Télévision Suisse (RTS) et auteur du livre "Angleterre : Brexit et conséquences."
Sauf que les conclusions de ce divorce ne plaisent que moyennement aux représentants du peuple britannique qui a rejeté encore une nouvelle fois l'accord, face à une situation qui se tend la Première ministre a réclamé un report du Brexit.
Initialement prévu le 30 mars 2019, soit dans une semaine, les Européens ont décidé, après un débat animé de proposer la date du 12 avril 2019. une rallonge de quelques jours, mais qui ne prévoit aucune réunion entre les deux parties, et sous condition "d'un vote positif sur le traité de retrait à la Chambre des communes" a déclaré Donald Tusk, président du Conseil européen.
Pour résumé, un report du Brexit sera possible, mais à condition de se passer avant les élections européennes du 23 au 26 mai 2019, et sans renégociation de l'accord.
Dans ces conditions, la pression pesant sur les épaules de Thérésa May est maximale, d'autant "qu'il y a des coalitions qui se font et se défont au sein même des conservateurs. Certains souhaitent faire tomber Theresa May, et sont donc prêts à voter contre elle. Cette situation de crise politique est unique au Royaume-Uni", analysait Serge Enderlin, journaliste à Radio Télévision Suisse (RTS) et auteur du livre "Angleterre : Brexit et conséquences."
Un référendum pour le maintien dans l'Union Européenne?
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Dans le même temps, sur le continent la position inflexible des décideurs européens a entraîné cette situation, car l'Union-Européenne voulait envoyer un signal : quitter l'UE ne sera jamais simple.
Ainsi, le Brexit entrera en fonction le 22 mai 2019 si le Parlement britannique vote l'accord, dans le cas contraire Theresa May aura jusqu'au 12 avril 2019 pour trouver une solution, car cette date signifiera l'entrée en vigueur du Brexit.
Pendant ce temps une pétition, sur la plateforme dédiée du gouvernement, intitulée "Révoquer l’article 50 et rester dans l’UE" a rassemblé plus de 2 millions de signatures en seulement 2 jours. Ce raz-de-marée oblige donc le gouvernement à débattre de cette proposition.
Alors que l'incertitude est la seule constante politique des derniers mois, Serge Enderlin prophétisait le 10 décembre 2018 : "les chances d'un référendum sont très faibles, mais plus le marasme va perdurer et plus cela peut revenir d'actualité".
Wait and see.
Ainsi, le Brexit entrera en fonction le 22 mai 2019 si le Parlement britannique vote l'accord, dans le cas contraire Theresa May aura jusqu'au 12 avril 2019 pour trouver une solution, car cette date signifiera l'entrée en vigueur du Brexit.
Pendant ce temps une pétition, sur la plateforme dédiée du gouvernement, intitulée "Révoquer l’article 50 et rester dans l’UE" a rassemblé plus de 2 millions de signatures en seulement 2 jours. Ce raz-de-marée oblige donc le gouvernement à débattre de cette proposition.
Alors que l'incertitude est la seule constante politique des derniers mois, Serge Enderlin prophétisait le 10 décembre 2018 : "les chances d'un référendum sont très faibles, mais plus le marasme va perdurer et plus cela peut revenir d'actualité".
Wait and see.