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Bruit des avions : la Commission impose une cartographie

évaluer et gérer le bruit dans l’environnement


La commission de l’Environnement de la Région de Bruxelles a, sur proposition du ministre régional de l’Environnement Didier Gosuin, transposé et adapté au contexte bruxellois, la directive européenne du 25 juin 2002 (2002/49/CE) relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement.


Rédigé par Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be le Jeudi 11 Mars 2004

Cette directive vise à éviter, prévenir ou réduire les effets nuisibles, y compris la gêne, de l’exposition au bruit dans l’environnement. Particulièrement visées par cette réglementation européenne, les nuisances sonores générées par le trafic aérien.

Elle doit permettre aux États membres de prendre des mesures destinées à réduire les émissions sonores provenant des principales sources de pollution, en particulier, les véhicules et les infrastructures routières et ferroviaires, les avions, les matériels extérieurs et industriels et les engins mobiles.

· L’obligation de mettre en place une cartographie du bruit réellement subi pour toutes les formes de trafic (ferroviaire, aérien, routier…) en tenant compte de trois périodes : jour (7 à 19h), soirée (19h à 23h) et nuit (23h à 7h). 

  • L’obligation d’informer le public sur le bruit dans l'environnement et ses effets.
  • Mettre en place des plans d'action fondés sur les résultats de la cartographie du bruit afin de prévenir et de réduire, si nécessaire, le bruit dans l'environnement.

    Avec comme objectif de suivre et de réduire les niveaux d'exposition pouvant entraîner des effets nuisibles pour la santé humaine, et de préserver la qualité de l'environnement sonore lorsqu'elle est satisfaisante (protection des zones calmes).

    Une application concrète : Bruxelles avec son aéroport en périphérie

    La problématique des nuisances sonores concerne particulièrement les autorités belges. En effet, tous les aéroports commerciaux du Royaume sont situés à proximité immédiate de centres urbains, voire même inclus dans des zones à forte densité d’habitat. L’aéroport de Bruxelles national est l’exemple type à ce sujet.

    Depuis des années, tous les ministres du transport se cassent la tête pour mettre en place les différentes routes pour les avions décollant ou atterrissant. La quadrature du cercle étant de conjuguer la sécurité des appareils et celle des lieux survolés avec le confort des personnes vivants dans les différents axes pouvant être empruntés par les avions.

    Comme l’explique Didier Gosuin, le ministre responsable pour Bruxelles : « Réclamer un cadastre du bruit réel avant tout plan de dispersion n’est donc pas une lubie d’un ministre bruxellois mais bien une obligation européenne !

    L’Europe a très souvent été un facteur de développement environnemental. Proposer un plan de dispersion des avions sans tenir compte de la gêne réellement subie, c’est refuser la législation européenne ». 

    Il faut noter que la Région bruxellois a une certaine expérience en la matière puisqu’elle dispose déjà d’une cartographie du bruit routier et qu’elle réalise actuellement la cartographie du bruit ferroviaire.

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