Le 33e congrès de Selectour Ce week-end à Agadir a clos le mois des grand-messes, évènements incontournables de la vie d’un réseau.
Il serait naïf de croire que la réussite de la traditionnelle convention annuelle de réseau volontaire est le fait du hasard.
En fait, elle relève d’une subtile alchimie dont, dans un élan de générosité, nous avons décidé de vous dévoiler quelques secrets de fabrication.
Première clé de la réussite : le choix du cadre qui, selon les puristes, influe fortement sur le succès de la manifestation.
Traditionnellement, les meilleures conventions se mitonnent dans des pays à fort potentiel touristique et sous des latitudes au climat clément : Ile Maurice, Antilles, Maroc, Cuba, etc…
On notera, toutefois, que certains avant-gardistes comme le célèbre V. Naupoulosse n’hésitent pas à bousculer les idées reçues à grands coups de La Baule et de Bruxelles !
Il serait naïf de croire que la réussite de la traditionnelle convention annuelle de réseau volontaire est le fait du hasard.
En fait, elle relève d’une subtile alchimie dont, dans un élan de générosité, nous avons décidé de vous dévoiler quelques secrets de fabrication.
Première clé de la réussite : le choix du cadre qui, selon les puristes, influe fortement sur le succès de la manifestation.
Traditionnellement, les meilleures conventions se mitonnent dans des pays à fort potentiel touristique et sous des latitudes au climat clément : Ile Maurice, Antilles, Maroc, Cuba, etc…
On notera, toutefois, que certains avant-gardistes comme le célèbre V. Naupoulosse n’hésitent pas à bousculer les idées reçues à grands coups de La Baule et de Bruxelles !
Eviter toute discussion susceptible de générer des tensions internes
Deuxième étape de notre recette : le choix du thème autour duquel s’articulera votre convention. Si aucune thématique ne vous garantira le succès, il est fortement conseillé d’éviter les sujets éculés.
A bannir par exemple : « les nouvelles technologies au cœur de l’agence de voyages » ou « Internet, cet ennemi qui nous ronge de l’intérieur » et de se tourner plutôt vers les thèmes « bateau » qui ont fait leurs preuves : « le client », « la productivité », « construire un grand réseau », « maîtriser son avenir »,…etc.
Elément primordial et indispensable : l’adhérent ! Commencer par le caresser dans le sens du poil et surtout de pas lésiner sur la brosse à reluire. Au besoin ajouter quelques promesses bien choisies… en veillant tout de même à rester raisonnable !
Il est essentiel de prévoir un ou plusieurs débats au cours desquels les adhérents pourront poser les questions que vous aurez au préalable sélectionnées. Eviter, bien entendu toute discussion susceptible de générer des tensions interne.
Si ce cas de figure se produisait néanmoins, ne pas hésiter à botter en touche ou à calmer le jeu par une ou deux promesses bien calibrées.
Mais attention à ne pas tomber dans la démesure : n’a-t-on pas entendu dans un passé récent un président sous pression promettre de mettre à la carte un grand cru classé « Directeur Général » pour finalement, en douce, nous servir une « direction de réseau » acide et légèrement bouchonnée…
A bannir par exemple : « les nouvelles technologies au cœur de l’agence de voyages » ou « Internet, cet ennemi qui nous ronge de l’intérieur » et de se tourner plutôt vers les thèmes « bateau » qui ont fait leurs preuves : « le client », « la productivité », « construire un grand réseau », « maîtriser son avenir »,…etc.
Elément primordial et indispensable : l’adhérent ! Commencer par le caresser dans le sens du poil et surtout de pas lésiner sur la brosse à reluire. Au besoin ajouter quelques promesses bien choisies… en veillant tout de même à rester raisonnable !
Il est essentiel de prévoir un ou plusieurs débats au cours desquels les adhérents pourront poser les questions que vous aurez au préalable sélectionnées. Eviter, bien entendu toute discussion susceptible de générer des tensions interne.
Si ce cas de figure se produisait néanmoins, ne pas hésiter à botter en touche ou à calmer le jeu par une ou deux promesses bien calibrées.
Mais attention à ne pas tomber dans la démesure : n’a-t-on pas entendu dans un passé récent un président sous pression promettre de mettre à la carte un grand cru classé « Directeur Général » pour finalement, en douce, nous servir une « direction de réseau » acide et légèrement bouchonnée…
Un adhérent heureux est un adhérent qui a bien mangé et bien bu...
Mais le plus important est de ne pas oublier qu’un adhérent heureux est un adhérent qui a bien mangé et bien bu.
Aussi est-il fortement recommandé de ponctuer chaque journée par un déjeuner copieux et un dîner festif à l’issue desquels l’adhérent chéri qui s’est pété la sous-ventrière s’endormira comme un loir, un sourire béat aux lèvres…quitte à se réveiller le lendemain avec une gueule de bois monumentale !
Pas de convention réussie sans fournisseurs « invités » ; on distinguera deux catégories, ceux qui sont « invités » à sponsoriser l’événement (merci les fonds marketing), et ceux qui sont seulement « invités » à payer leur voyage. Attention à ne pas mélanger torchons et serviettes !
Mais rassurez-vous : dans les deux cas, ils sont surtout cordialement « invités » à se taire … Surtout ne pas hésiter à fustiger les fournisseurs, tout en préservant, bien sûr, leur anonymat : «
Mais non, je t’assure, c’était pas pour toi, c’est Machin qui était visé… », le titre de « tête de turc officielle de la convention » étant réservé par tradition (on ne change pas une équipe qui gagne) soit à Air France soit à la SNCF.
Pour finir, le véritable point d’orgue de la convention : le discours du président ! Plus ou moins lyrique, il se doit d’être digeste et équilibré. Parfois émaillé de bons mots, il flatte les courtisans et tance les mauvais coucheurs.
Bien charpenté, il prendra toute sa mesure avec une bonne dose d’autosatisfaction soutenue par une pointe de démagogie et, bien sûr, un chapelet de petites phrases assassines à destination des concurrents ou des fournisseurs, sans oublier, pour lier la sauce, un nuage de poudre aux yeux…
Servez chaud et… bon appétit !
Aussi est-il fortement recommandé de ponctuer chaque journée par un déjeuner copieux et un dîner festif à l’issue desquels l’adhérent chéri qui s’est pété la sous-ventrière s’endormira comme un loir, un sourire béat aux lèvres…quitte à se réveiller le lendemain avec une gueule de bois monumentale !
Pas de convention réussie sans fournisseurs « invités » ; on distinguera deux catégories, ceux qui sont « invités » à sponsoriser l’événement (merci les fonds marketing), et ceux qui sont seulement « invités » à payer leur voyage. Attention à ne pas mélanger torchons et serviettes !
Mais rassurez-vous : dans les deux cas, ils sont surtout cordialement « invités » à se taire … Surtout ne pas hésiter à fustiger les fournisseurs, tout en préservant, bien sûr, leur anonymat : «
Mais non, je t’assure, c’était pas pour toi, c’est Machin qui était visé… », le titre de « tête de turc officielle de la convention » étant réservé par tradition (on ne change pas une équipe qui gagne) soit à Air France soit à la SNCF.
Pour finir, le véritable point d’orgue de la convention : le discours du président ! Plus ou moins lyrique, il se doit d’être digeste et équilibré. Parfois émaillé de bons mots, il flatte les courtisans et tance les mauvais coucheurs.
Bien charpenté, il prendra toute sa mesure avec une bonne dose d’autosatisfaction soutenue par une pointe de démagogie et, bien sûr, un chapelet de petites phrases assassines à destination des concurrents ou des fournisseurs, sans oublier, pour lier la sauce, un nuage de poudre aux yeux…
Servez chaud et… bon appétit !