René-Marc Chikli président du CETO a fait le point, à Top Resa de la saison intermédiaire
« Août a été excellent. Il a sauvé la saison » a déclaré René-Marc Chikli président du CETO en faisant le point, à Top Resa de la saison intermédiaire courant du 1er mai au 31 août 2012.
Fin juillet, les chiffres faisaient ressortir une diminution de - 11 % en terme de trafic et de – 7 % en chiffre d'affaires. Au mois d'août le CA global affichait un + 8 %.
Durant cette période les tour-opérateurs membres du CETO ont réalisé un volume d'affaires de 1 780 M€ en voyages à forfait soit un retrait de – 2,1 % par rapport à 2011 pour un trafic de 1 957 977 clients (-2,9 % à périmètre comparable).
La recette unitaire moyenne de ces mois d 'été a été de 500 € pour la France, de 834 € pour les moyen-courriers et de 2 033 € pour les long-courriers. La moyenne de 909 € est en augmentation de + 0,8 % par rapport aux mois d'été 2011.
Fin juillet, les chiffres faisaient ressortir une diminution de - 11 % en terme de trafic et de – 7 % en chiffre d'affaires. Au mois d'août le CA global affichait un + 8 %.
Durant cette période les tour-opérateurs membres du CETO ont réalisé un volume d'affaires de 1 780 M€ en voyages à forfait soit un retrait de – 2,1 % par rapport à 2011 pour un trafic de 1 957 977 clients (-2,9 % à périmètre comparable).
La recette unitaire moyenne de ces mois d 'été a été de 500 € pour la France, de 834 € pour les moyen-courriers et de 2 033 € pour les long-courriers. La moyenne de 909 € est en augmentation de + 0,8 % par rapport aux mois d'été 2011.
La Tunisie en tête du Top 10 de l'été
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La Tunisie figure en tête du Top 10 de l'été avec 228 228 forfaits vendus.
Suivent la Turquie (150 342), la Grèce avec la Crète et Rhodes (139 502), le Maroc boosté par Agadir ( 137 210), l'Espagne Continentale (112 790), l'Espagne insulaire (105 856), les Canaries qui à elles seules ont drainé 59 536 touristes français, l'Italie Continentale (56 102) et la Sardaigne (43 334).
En terme de progression, le Top 10 se modifie.
La Sardaigne qui programme de nouveaux clubs de vacances a progressé de 46,6 %. Suivent par ordre décroissant, Madère, la Thaïlande, les Canaries , la Tunisie, la Sicile, la Bulgarie la Tanzanie, le Maroc et les Bahamas.
Les flops de l'été, les déceptions pour beaucoup, vont au Kenya (- 46,2 % de trafic par rapport à mai-août 2012), au Sénégal ( - 64,4 %), à l'Ecosse (- 64,4), à la République Tchèque et la Slovaquie (-71 %), à Chypre (- 73,6 %), à la la Réunion (- 75,2 %), à l'Inde (-75,7 %), au CEI (- 77,8 %), au Vietnam (- 78,4 %) et aux Seychelles (-78,7 %).
Suivent la Turquie (150 342), la Grèce avec la Crète et Rhodes (139 502), le Maroc boosté par Agadir ( 137 210), l'Espagne Continentale (112 790), l'Espagne insulaire (105 856), les Canaries qui à elles seules ont drainé 59 536 touristes français, l'Italie Continentale (56 102) et la Sardaigne (43 334).
En terme de progression, le Top 10 se modifie.
La Sardaigne qui programme de nouveaux clubs de vacances a progressé de 46,6 %. Suivent par ordre décroissant, Madère, la Thaïlande, les Canaries , la Tunisie, la Sicile, la Bulgarie la Tanzanie, le Maroc et les Bahamas.
Les flops de l'été, les déceptions pour beaucoup, vont au Kenya (- 46,2 % de trafic par rapport à mai-août 2012), au Sénégal ( - 64,4 %), à l'Ecosse (- 64,4), à la République Tchèque et la Slovaquie (-71 %), à Chypre (- 73,6 %), à la la Réunion (- 75,2 %), à l'Inde (-75,7 %), au CEI (- 77,8 %), au Vietnam (- 78,4 %) et aux Seychelles (-78,7 %).
Aux tendances de l'hiver : un Maroc qui démarre en trombe
Le total des réservations hiver cumulées à fin août 2012 (prises de commande à compter du 1er novembre 2011) sont en retrait de – 1,4 % par rapport à l'exercice précédent. .Ce sont les long-courriers qui souffrent particulièrement avec une baisse de – 15 % alors que la France progresse de + 3,9 % et le Moyen-courrier de + 27,8 %.
Dans la famille des moyen-courriers le Maroc a démarré en trombe (+ 82,6 %) alors l'Egypte accuse un certain retard (- 22,9 %). Catégorie long-courriers, le Mexique a pris de l'avance (+ 28,3 %) et la République Dominicaine est en retrait de – 27,1 %.
Aujourd'hui, l'arrière-saison, septembre et octobre se présenteraient plutôt bien pour les TO membres du CETO. Pour les mois suivants, c'est une autre affaire. « Aucune lisibilité pour les mois de novembre et décembre ».
Face aux marchés émetteurs émergents qui achètent beaucoup, tôt et cher – notamment dans l'Océan Indien - l'équation des tour-opérateurs français n'est pas simple à résoudre.
Dans la famille des moyen-courriers le Maroc a démarré en trombe (+ 82,6 %) alors l'Egypte accuse un certain retard (- 22,9 %). Catégorie long-courriers, le Mexique a pris de l'avance (+ 28,3 %) et la République Dominicaine est en retrait de – 27,1 %.
Aujourd'hui, l'arrière-saison, septembre et octobre se présenteraient plutôt bien pour les TO membres du CETO. Pour les mois suivants, c'est une autre affaire. « Aucune lisibilité pour les mois de novembre et décembre ».
Face aux marchés émetteurs émergents qui achètent beaucoup, tôt et cher – notamment dans l'Océan Indien - l'équation des tour-opérateurs français n'est pas simple à résoudre.
Le sujet n°1 : l'acquisition de la clientèle et le coût de cette acquisition
Ils doivent s'engager aussi mais sans beaucoup de visibilité. Ils doivent donner du stock et des prix aux clients de plus en plus tardifs de leurs intermédiaires distributeurs. Et puis il y a l'évolution des technologies, l'arrivée de Google, un acteur de poids qui inquiète.
« Internet n'aura pas la réponse à tout... La désintermédiation peut être matière à déception mais la première mi-temps est de leur côté... La gestion des risques, c'est notre affaire. Le problème des commissions, des délais de paiement, c'est une affaire de pédagogie. Il faut rencontrer les réseaux ».
Le problème des marges, des délais de paiement, des changements de comportement d'achat des consommateurs, les TO connaissent. Aujourd'hui, disent-ils, la priorité est ailleurs.
« Le sujet numéro 1 c'est l'acquisition des clients et le coût de cette acquisition. C'est trouver et fabriquer sa valeur ajoutée qui assure que l'on est incontournable. C'est avoir ce que les autres n'ont pas » a souligné Jean-Pierre Chantraine pour clore ce point presse.
Ce pourrait être aussi favoriser le B2C au détriment du B2B. Combien seront-ils à ne pas céder à la tentation ?
« Internet n'aura pas la réponse à tout... La désintermédiation peut être matière à déception mais la première mi-temps est de leur côté... La gestion des risques, c'est notre affaire. Le problème des commissions, des délais de paiement, c'est une affaire de pédagogie. Il faut rencontrer les réseaux ».
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