Les associations et les syndicats se multiplient dans une profession qui n'a jamais été aussi divisée alors qu'elle affronte une crise sans précédent... /photo dr
Le syndicat dissident des producteurs de voyages est en ordre de marche.
Ses statuts devraient être présentés le 7 mars prochain à l’occasion d’une Assemblée Constitutive que le CETO organise au siège de l’APST.
Face au SNAV, y-a-t-il place en France pour un second syndicat patronal des professionnels du voyage ? Pour qui ? Pourquoi ?
Ils sont 58 à adhérer au Cercle d’Etudes des Tour-Opérateurs auxquels s’ajoutent 12 membres du groupement thématique ATT.
Ces adhérents se divisent en 3 catégories :
- les producteurs qui fabriquent et vendent en direct ;
- les producteurs qui, en plus grand nombre, fabriquent et partagent leurs ventes entre leurs propres réseaux de distribution et les réseaux traditionnels intégrés ou volontaires ;
- il y a enfin une espèce en voie de disparition, les tour-opérateurs qui jouent totalement le jeu de la distribution et se défendent de vendre en direct.
Ses statuts devraient être présentés le 7 mars prochain à l’occasion d’une Assemblée Constitutive que le CETO organise au siège de l’APST.
Face au SNAV, y-a-t-il place en France pour un second syndicat patronal des professionnels du voyage ? Pour qui ? Pourquoi ?
Ils sont 58 à adhérer au Cercle d’Etudes des Tour-Opérateurs auxquels s’ajoutent 12 membres du groupement thématique ATT.
Ces adhérents se divisent en 3 catégories :
- les producteurs qui fabriquent et vendent en direct ;
- les producteurs qui, en plus grand nombre, fabriquent et partagent leurs ventes entre leurs propres réseaux de distribution et les réseaux traditionnels intégrés ou volontaires ;
- il y a enfin une espèce en voie de disparition, les tour-opérateurs qui jouent totalement le jeu de la distribution et se défendent de vendre en direct.
En finir avec le dictat de la distribution
Autres articles
-
Georges Cid est parti pour son dernier voyage
-
VI. Histoire des EDV : Jean-Pierre Mas, l'homme qui modernise le syndicat
-
V. Histoire des EDV : Georges Colson, premier "producteur" président du SNAV
-
IV. Histoire des EDV : César Balderacchi, un mandat en "béton gravé dans le marbre"
-
III. Histoire des EDV : avec le carnet de change, François Mitterrand met les agents de voyages dans la rue
L’un des grands souhaits des tour-opérateurs est de faire adopter en France le modèle anglo-saxon selon lequel l’argent des consommateurs leur est directement versé sans transiter par les agences de voyages.
A eux, ensuite, de procéder aux justes rémunérations.
La plupart des adhérents du CETO disent par ailleurs haut et fort qu’ils veulent en finir avec le dictat de la distribution.
Cette année, tous, à 2 exceptions près, on reconduit pour 3 ans leur contrat de référencement.
Le futur syndicat aura vocation à faire du lobbying à Paris et à Bruxelles. Il voudra sans doute adhérer à l’ECTAA, le groupement européen des organisateurs et distributeurs de voyages.
Il semble que cette dernière exigence n’est pas gagnée d’avance. Car pour entrer dans ce groupement européen, il faudrait l’approbation à l’unanimité de ses membres. Or, il y a fort à parier que le SNAV, membre de l’ECTAA, ne soit pas tout à fait d'accord...
A eux, ensuite, de procéder aux justes rémunérations.
La plupart des adhérents du CETO disent par ailleurs haut et fort qu’ils veulent en finir avec le dictat de la distribution.
Cette année, tous, à 2 exceptions près, on reconduit pour 3 ans leur contrat de référencement.
Le futur syndicat aura vocation à faire du lobbying à Paris et à Bruxelles. Il voudra sans doute adhérer à l’ECTAA, le groupement européen des organisateurs et distributeurs de voyages.
Il semble que cette dernière exigence n’est pas gagnée d’avance. Car pour entrer dans ce groupement européen, il faudrait l’approbation à l’unanimité de ses membres. Or, il y a fort à parier que le SNAV, membre de l’ECTAA, ne soit pas tout à fait d'accord...
Les futurs administrateurs parmi les membres du Comité Exécutif du CETO ?
Le futur syndicat des producteurs a certainement besoin d’affirmer la représentativité de ses 70 adhérents, des adhérents qui ont pourtant les mêmes droits, les mêmes devoirs et obligations que ceux du SNAV.
Ils exercent leur profession avec une même immatriculation, les mêmes garanties et assurances. Tous peuvent organiser, fabriquer et vendre des voyages.
Les futurs administrateurs du syndicat bis pourraient se trouver parmi les membres du Comité Exécutif du CETO qui sont : O. Kervella, J.P. Chantraine, A. d’Apote, E. Foiry, J.F. Rial, P. Caradec, Helmut Stückelshweiger, G. Zekri, P. de Izaguirre, Viviane Richer, G. Azouze, Line Boudu, Eric Chauvet (Club Med). Serge Lamberti (Thomas Cook).
Hors une demi-douzaine d’irréductibles, ils adhèrent au SNAV. Seront-ils décidés à adhérer aux deux syndicats ?
Le SNAV qui cherche à renflouer ses caisses ne risque-t-il pas de perdre des adhérents ?
On le voit, nombreuses sont les questions soulevées par le lancement d’un syndicat bis. Les réponses ne devraient pas tarder.
Quelles qu'elles soient, qui tirera profit d'une telle division alors que les professionnels du tourisme affrontent une crise structurelle et conjoncturelle sans précédent ?
Ils exercent leur profession avec une même immatriculation, les mêmes garanties et assurances. Tous peuvent organiser, fabriquer et vendre des voyages.
Les futurs administrateurs du syndicat bis pourraient se trouver parmi les membres du Comité Exécutif du CETO qui sont : O. Kervella, J.P. Chantraine, A. d’Apote, E. Foiry, J.F. Rial, P. Caradec, Helmut Stückelshweiger, G. Zekri, P. de Izaguirre, Viviane Richer, G. Azouze, Line Boudu, Eric Chauvet (Club Med). Serge Lamberti (Thomas Cook).
Hors une demi-douzaine d’irréductibles, ils adhèrent au SNAV. Seront-ils décidés à adhérer aux deux syndicats ?
Le SNAV qui cherche à renflouer ses caisses ne risque-t-il pas de perdre des adhérents ?
On le voit, nombreuses sont les questions soulevées par le lancement d’un syndicat bis. Les réponses ne devraient pas tarder.
Quelles qu'elles soient, qui tirera profit d'une telle division alors que les professionnels du tourisme affrontent une crise structurelle et conjoncturelle sans précédent ?