Les nouvelles d’Italie ne sont pas bonnes et, pour le dire franchement, elles sont exécrables. Contrairement à ce qui se passe en Belgique où les employés sont tant bien que mal payés, le personnel italien, au nombre de 135, ne perçoivent plus de rémunération depuis 4 mois.
Devant les promesses non tenues, ils ont décidé de lancer une grève illimitée. D’après nos informations, Ils ont pu rencontrer, pendant 2 heures, le directeur général du groupe Giuseppe Vaccarone. Mais celui-ci n’a pas pu leur apporter de solutions fiables.
Tandis que madame Brandalise, secrétaire provinciale FISASCAT, la branche commerce et service de la CISL, la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (tendance chrétienne), déclarait de son côté : « Il n’y a pas d'argent. Ou on trouve un repreneur rapidement ou c'est la fermeture » Le conseil d'administration, quant à lui, s'est tenu à Rome et a indiqué le 30 juin comme date butoir.
Mais est-ce crédible ? Car un autre problème a vu le jour : celui de la validité des bilans.
Selon madame Brandalise, il faut parvenir à chiffrer avec exactitude le trou, pour ne pas dire le gouffre financier. Selon la secrétaire provinciale de la FISASCAT, il dépasserait largement les 100 millions d'euros.
Amende de 30 987 € pour retard
Alors la question est très simple : Où trouver un investisseur disposé à mettre sur la table plus de 100 millions d'euros sans compter l'argent nécessaire à la relance?
Et ce n'est pas fini: le 21 mai la Consob, l’organisme de contrôle de la bourse de Milan, a ouvert une enquête contre X pour faux en bilan et obstruction à la Consob.
Le lendemain la même Consob a infligé à la CIT une amende de 30.987 euros pour retard et fausse communication à propos d’une opération de vente immobilière, omission de la communication au marché des difficultés financières rencontrées par le groupe et non communication des prévisions.
La CIT est dans l’obligation de payer cette amende dans les 30 jours de la notification du décret....donc avant la date du 30 juin.
Michel Ghesquière - michel.ghesqueire@skynet.be
Devant les promesses non tenues, ils ont décidé de lancer une grève illimitée. D’après nos informations, Ils ont pu rencontrer, pendant 2 heures, le directeur général du groupe Giuseppe Vaccarone. Mais celui-ci n’a pas pu leur apporter de solutions fiables.
Tandis que madame Brandalise, secrétaire provinciale FISASCAT, la branche commerce et service de la CISL, la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (tendance chrétienne), déclarait de son côté : « Il n’y a pas d'argent. Ou on trouve un repreneur rapidement ou c'est la fermeture » Le conseil d'administration, quant à lui, s'est tenu à Rome et a indiqué le 30 juin comme date butoir.
Mais est-ce crédible ? Car un autre problème a vu le jour : celui de la validité des bilans.
Selon madame Brandalise, il faut parvenir à chiffrer avec exactitude le trou, pour ne pas dire le gouffre financier. Selon la secrétaire provinciale de la FISASCAT, il dépasserait largement les 100 millions d'euros.
Amende de 30 987 € pour retard
Alors la question est très simple : Où trouver un investisseur disposé à mettre sur la table plus de 100 millions d'euros sans compter l'argent nécessaire à la relance?
Et ce n'est pas fini: le 21 mai la Consob, l’organisme de contrôle de la bourse de Milan, a ouvert une enquête contre X pour faux en bilan et obstruction à la Consob.
Le lendemain la même Consob a infligé à la CIT une amende de 30.987 euros pour retard et fausse communication à propos d’une opération de vente immobilière, omission de la communication au marché des difficultés financières rencontrées par le groupe et non communication des prévisions.
La CIT est dans l’obligation de payer cette amende dans les 30 jours de la notification du décret....donc avant la date du 30 juin.
Michel Ghesquière - michel.ghesqueire@skynet.be