L’UPE 06 et l’ensemble des branches professionnelles souhaitent mettre en œuvre tous les moyens de droits pour sauvegarder l’existence du CRT Côte d’Azur -DR
Avec comme argument de poids les 11 millions de touristes annuels (autant qu’en Grèce) que gère le CRT Riviera Côte d'Azur, dont la moitié est internationale (150 nationalités), l’union patronale des Alpes Maritimes, aux côtés de l’ensemble des socioprofessionnels du tourisme, part en guerre contre le projet de regroupement des 2 CRT (Provence et Côte d’azur).
Ceux-ci seraient regroupés en un seul CRT basé à Marseille, selon le schéma régional de développement touristique 2012-2016.
La Côte d’Azur souligne son importance dans cette activité, qui justifie la présence d’un CRT spécifique.
Sa suppression avec transfert de la gestion à Marseille serait, toujours selon les professionnels, un très mauvais coup porté à la visibilité de la marque « Côte d’Azur» sur les marchés étrangers. Un travail qui a débuté depuis plus de 50 ans.
Ceux-ci seraient regroupés en un seul CRT basé à Marseille, selon le schéma régional de développement touristique 2012-2016.
La Côte d’Azur souligne son importance dans cette activité, qui justifie la présence d’un CRT spécifique.
Sa suppression avec transfert de la gestion à Marseille serait, toujours selon les professionnels, un très mauvais coup porté à la visibilité de la marque « Côte d’Azur» sur les marchés étrangers. Un travail qui a débuté depuis plus de 50 ans.
Une pétition en faveur de son existence
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Ainsi, l’UPE 06 et l’ensemble des branches professionnelles souhaitent mettre en œuvre tous les moyens de droits pour sauvegarder l’existence du CRT Côte d’Azur, l’un des premiers à voir le jour après la seconde guerre mondiale.
Yvon Grosso, Président de l’UPE06, avec à ses côtés Michel Tschann, Président du syndicat des hôteliers de Nice Côte d’azur et Michel Chevillon, Président du syndicat des hôteliers de Cannes et environ, ainsi que de nombreux représentants de l’activité touristique de la Côte d’Azur ont réaffirmé leur total soutien à l’existence du CRT et ont lancé une pétition via le site www.touchepasaucrtcotedazur.com en faveur de son existence.
Nice demande au Conseil Régional de Provence Alpes Côte d’Azur de tenir compte des spécificités de la Côte d’azur et de son poids, tant au plan régional et national, qui mérite l’existence d’une institution indépendante.
Au-delà, la menace ranime le vieil antagonisme entre l’Est et l’Ouest dans une région mal taillée et tiraillée entre deux pôles : Marseille (2e ville de France) et Nice (5e ville de France) dont les activités économiques, la composition socio-démographique et la politique font qu’elles se tolèrent plus qu’elles ne collaborent.
On l’a constaté encore récemment pour le dossier de la LGV vers Nice, que Marseille ne soutient que faiblement, mais aussi la concurrence sur les technopoles ou les aéroports.
Face à cette situation, Nice tente de renouer depuis un an les liens historiques avec Gênes et Turin, ses anciennes cités sœurs d’une époque d’avant le rattachement à la France en 1860.
Yvon Grosso, Président de l’UPE06, avec à ses côtés Michel Tschann, Président du syndicat des hôteliers de Nice Côte d’azur et Michel Chevillon, Président du syndicat des hôteliers de Cannes et environ, ainsi que de nombreux représentants de l’activité touristique de la Côte d’Azur ont réaffirmé leur total soutien à l’existence du CRT et ont lancé une pétition via le site www.touchepasaucrtcotedazur.com en faveur de son existence.
Nice demande au Conseil Régional de Provence Alpes Côte d’Azur de tenir compte des spécificités de la Côte d’azur et de son poids, tant au plan régional et national, qui mérite l’existence d’une institution indépendante.
Au-delà, la menace ranime le vieil antagonisme entre l’Est et l’Ouest dans une région mal taillée et tiraillée entre deux pôles : Marseille (2e ville de France) et Nice (5e ville de France) dont les activités économiques, la composition socio-démographique et la politique font qu’elles se tolèrent plus qu’elles ne collaborent.
On l’a constaté encore récemment pour le dossier de la LGV vers Nice, que Marseille ne soutient que faiblement, mais aussi la concurrence sur les technopoles ou les aéroports.
Face à cette situation, Nice tente de renouer depuis un an les liens historiques avec Gênes et Turin, ses anciennes cités sœurs d’une époque d’avant le rattachement à la France en 1860.
Le CRT Riviera en chiffres
- Près de 130 000 emplois directs et indirects
- 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires
- 11 millions de touristes annuels (autant qu’en Grèce), dont la moitié est internationale (150 nationalités)
- 40% de l’activité touristique de l’ensemble de la région Paca
- 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires
- 11 millions de touristes annuels (autant qu’en Grèce), dont la moitié est internationale (150 nationalités)
- 40% de l’activité touristique de l’ensemble de la région Paca