Cela pourrait faire une excellente série sociétale, avec autant de rebondissements que de semaines et événements passés.
Voici, une nouvelle bataille qui débute sur le front des contestations entre les syndicats de CWT France et la direction du spécialiste du business travel.
En effet, les syndicats ont décidé d'unir leurs forces pour faire entendre leurs voix, en démarrant à partir de ce vendredi 22 mars 2019 et dès 7h, une grève générale, pour une durée illimitée.
L'intersyndicale appelle "à une journée d'action massive" en raison de l'absence d'avancées dans les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO).
Il y a deux jours, un élu FO nous informait du fiasco de ces discussions. "les NAO on s'assoie dessus ! Même la prime Macron nous a été refusée alors qu'elle est défiscalisée. CWT France fait donc partie des 20% d'entreprises qui n'auront pas donné cette prime."
"Nous sommes entre la colère et le dégoût." Ces sentiments se sont une nouvelle fois transformés en un mouvement de contestation, qui peinera sans doute à trouver du répondant, puisque CWT France a perdu ces dernières semaines coup sur coup ses directrices générales et des relations sociales.
Voici, une nouvelle bataille qui débute sur le front des contestations entre les syndicats de CWT France et la direction du spécialiste du business travel.
En effet, les syndicats ont décidé d'unir leurs forces pour faire entendre leurs voix, en démarrant à partir de ce vendredi 22 mars 2019 et dès 7h, une grève générale, pour une durée illimitée.
L'intersyndicale appelle "à une journée d'action massive" en raison de l'absence d'avancées dans les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO).
Il y a deux jours, un élu FO nous informait du fiasco de ces discussions. "les NAO on s'assoie dessus ! Même la prime Macron nous a été refusée alors qu'elle est défiscalisée. CWT France fait donc partie des 20% d'entreprises qui n'auront pas donné cette prime."
"Nous sommes entre la colère et le dégoût." Ces sentiments se sont une nouvelle fois transformés en un mouvement de contestation, qui peinera sans doute à trouver du répondant, puisque CWT France a perdu ces dernières semaines coup sur coup ses directrices générales et des relations sociales.
Quelles sont les revendications ?
En l'absence d'interlocuteur et surtout d'une personne connaissant l'historique de la société, la durée du mouvement pourrait en être affectée, d'autant que les salariés grévistes réclament une réouverture des NAO.
Ce dernier point n'est pas le seul d'achoppement et de revendication, puisque l'intersyndicale réclame aussi la prime dite « Macron » de 500 euros pour tous, ainsi qu'une augmentation générale des salaires de 4%.
Lors des dernières négociations, la direction avait proposé une augmentation des salaires à hauteur de 0,75% brut, mais seulement pour une minorité des effectifs, nous dévoilait en début de semaine un communiqué de presse de la CFTC.
"Ce système de distribution va permettre à la direction de se faire encore de l’argent sur le dos de ses salariés car, techniquement, elle ne pourra distribuer l’enveloppe d’augmentation agitée devant les Organisations Syndicales Représentatives.
Ce procédé est une première, car la somme budgétée ne sera pas totalement distribuée et avec l’application des critères restrictifs insérés volontairement par la Direction, cette dernière pourrait toucher un véritable jackpot."
Un nouvel épisode qui, cette fois, ne voit pas de fin réelle. Les salariés peuvent poser "les heures de grève à leur convenance", tandis qu'en face la direction ne montre pas réellement de signe d'apaisement.
Ce dernier point n'est pas le seul d'achoppement et de revendication, puisque l'intersyndicale réclame aussi la prime dite « Macron » de 500 euros pour tous, ainsi qu'une augmentation générale des salaires de 4%.
Lors des dernières négociations, la direction avait proposé une augmentation des salaires à hauteur de 0,75% brut, mais seulement pour une minorité des effectifs, nous dévoilait en début de semaine un communiqué de presse de la CFTC.
"Ce système de distribution va permettre à la direction de se faire encore de l’argent sur le dos de ses salariés car, techniquement, elle ne pourra distribuer l’enveloppe d’augmentation agitée devant les Organisations Syndicales Représentatives.
Ce procédé est une première, car la somme budgétée ne sera pas totalement distribuée et avec l’application des critères restrictifs insérés volontairement par la Direction, cette dernière pourrait toucher un véritable jackpot."
Un nouvel épisode qui, cette fois, ne voit pas de fin réelle. Les salariés peuvent poser "les heures de grève à leur convenance", tandis qu'en face la direction ne montre pas réellement de signe d'apaisement.
CWT France : l'intersyndicale appelle à une "grève générale et illimitée" - Crédit photo : CWT