La mutualisation doit protéger également l’ensemble des Français contre la défaillance des transporteurs aériens, devenue et quels qu’ils soient (n’en déplaise à Iata) monnaie courante et “trébuchante” /crédit DepositPhoto
“Les emmerdes c’est comme les avions de chasse, ça vole toujours en escadrille...”, aimait à rappeler un président populaire de la 5e République.
Deux événements majeurs dans l’industrie du voyage sont venues confirmer la justesse de l’adage du « divin » Jacques : les faillites successives d’Aigle Azur et de XL Airways suivies de l’effondrement de Thomas Cook.
Vous trouverez peut-être que j’ai pété les plombs en associant trois dossiers qui n’ont rien à voir, puisque les deux premiers n’ont pas d’impact sur la garantie professionnelle, celle-ci ne remboursant pas les vols secs.
Mais en êtes-vous bien sûrs ? La défaillance de ces deux compagnies est un peu la partie immergée de l’iceberg.
En surface elle peut sembler anecdotique, mais en profondeur elle impacte gravement l’image de l’agence de voyage. Celle qui a vendu un billet et qui n’est pas en mesure de le rembourser, alors que la prestation n’a pas été rendue, peu importe la raison.
Il y a une profonde iniquité à garantir et rembourser un consommateur bénéficiant d’un forfait et à refuser ce geste à celui qui s’est contenté d’acheter un vol sec. Au nom de quoi ? Quelle en est la justification ?
Cette lacune doit absolument être comblée parce qu’il y va aussi de l’intérêt de l’ensemble de la profession et de son avenir.
L’Etat qui a imposé une garantie draconienne pour la protection du consommateur en cas de forfait se fout royalement de savoir si celui qui a acheté un billet sec retrouvera ses billes. Malgré la pression des dizaines de milliers de consommateurs grugés, rien n’y a fait.
Deux événements majeurs dans l’industrie du voyage sont venues confirmer la justesse de l’adage du « divin » Jacques : les faillites successives d’Aigle Azur et de XL Airways suivies de l’effondrement de Thomas Cook.
Vous trouverez peut-être que j’ai pété les plombs en associant trois dossiers qui n’ont rien à voir, puisque les deux premiers n’ont pas d’impact sur la garantie professionnelle, celle-ci ne remboursant pas les vols secs.
Mais en êtes-vous bien sûrs ? La défaillance de ces deux compagnies est un peu la partie immergée de l’iceberg.
En surface elle peut sembler anecdotique, mais en profondeur elle impacte gravement l’image de l’agence de voyage. Celle qui a vendu un billet et qui n’est pas en mesure de le rembourser, alors que la prestation n’a pas été rendue, peu importe la raison.
Il y a une profonde iniquité à garantir et rembourser un consommateur bénéficiant d’un forfait et à refuser ce geste à celui qui s’est contenté d’acheter un vol sec. Au nom de quoi ? Quelle en est la justification ?
Cette lacune doit absolument être comblée parce qu’il y va aussi de l’intérêt de l’ensemble de la profession et de son avenir.
L’Etat qui a imposé une garantie draconienne pour la protection du consommateur en cas de forfait se fout royalement de savoir si celui qui a acheté un billet sec retrouvera ses billes. Malgré la pression des dizaines de milliers de consommateurs grugés, rien n’y a fait.
Responsables mais pas coupables, chacun se refile le bâton merdeux !
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La cuirasse du lobbying des compagnies aériennes (IATA) qui fait du vol en bande organisée et que J.-P. Mas qualifiait d’”Association de malfaiteurs”., semble à toute épreuve.
De son côté et malgré les avatars dans le contrôle des comptes d’Aigle Azur ou de XL Airways, la DGAC fait le dos rond.
L’Union européenne, n’est pas logée à meilleure enseigne et botte en touche. Il faut reconnaître que le problème est principalement franco-français : en Belgique, en Grande-Bretagne, en Allemagne et dans d’autres pays, l’assurance professionnelle protège aussi aussi les vols secs.
Bref, responsables mais pas coupables, chacun se refile le bâton merdeux !
Alors, Messieurs les professionnels, vous êtes dans l’impasse. Si vous ne prenez pas le taureau par les cornes, inutile d’attendre la divine providence : c’est vous qui paierez, à terme, les pots cassés.
Les solutions existent, affirment les assureurs. La mutualisation doit protéger également l’ensemble des Français contre la défaillance des transporteurs aériens, devenue et quels qu’ils soient (n’en déplaise à Iata) monnaie courante et “trébuchante”.
Plutôt que d’”encaisser” et d’être obligée d’hypothéquer les bijoux de famille, l’APST se doit de réfléchir à une réforme profonde des modalités de sa garantie.
La mutualisation semble avoir atteint ses limites dans une profession dont le périmètre se réduit comme peau de chagrin. Il faut mettre l’Etat face à ses responsabilités et protéger de la même façon tous les consommateurs.
Ils vous en sauront gré et accepteront même, de contribuer à leur propre garantie. Encore faudra-t-il qu’on le leur propose, Cqfd !
De son côté et malgré les avatars dans le contrôle des comptes d’Aigle Azur ou de XL Airways, la DGAC fait le dos rond.
L’Union européenne, n’est pas logée à meilleure enseigne et botte en touche. Il faut reconnaître que le problème est principalement franco-français : en Belgique, en Grande-Bretagne, en Allemagne et dans d’autres pays, l’assurance professionnelle protège aussi aussi les vols secs.
Bref, responsables mais pas coupables, chacun se refile le bâton merdeux !
Alors, Messieurs les professionnels, vous êtes dans l’impasse. Si vous ne prenez pas le taureau par les cornes, inutile d’attendre la divine providence : c’est vous qui paierez, à terme, les pots cassés.
Les solutions existent, affirment les assureurs. La mutualisation doit protéger également l’ensemble des Français contre la défaillance des transporteurs aériens, devenue et quels qu’ils soient (n’en déplaise à Iata) monnaie courante et “trébuchante”.
Plutôt que d’”encaisser” et d’être obligée d’hypothéquer les bijoux de famille, l’APST se doit de réfléchir à une réforme profonde des modalités de sa garantie.
La mutualisation semble avoir atteint ses limites dans une profession dont le périmètre se réduit comme peau de chagrin. Il faut mettre l’Etat face à ses responsabilités et protéger de la même façon tous les consommateurs.
Ils vous en sauront gré et accepteront même, de contribuer à leur propre garantie. Encore faudra-t-il qu’on le leur propose, Cqfd !
Une pétition qui a réuni plus de 16 000 signatures !
Au lendemain du dépôt de bilan d'Aigle Azur et de XL Airways, TourMaG.com a pris l'initiative d'une Pétition demandant aux pouvoirs publics de mettre en place un dispositif de protection des consommateur. Cette pétition, toujours en cours, a déjà réuni plus de 16 000 signatures. Pour autant, le problème n'a pas bougé d'un iota. Next ?
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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