Le retour de cet appareil, immobilisé depuis janvier dernier à la suite d'un incident de moteur survenu sur l'aéroport d'Abidjan, devrait permettre à la compagnie de "desservir régulièrement" toute ses lignes, a estimé l'administrateur provisoire de la Camair, Paul Ngamo Hamani, dans un entretien accordé mardi au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
"L'absence du Dja a fait perdre à la Camair de nombreux passagers sur le long courrier et a perturbé la desserte domestique et sous-régionale", a poursuivi M. Ngamo Hamani.
Interrogé sur les graves difficultés financières de la compagnie camerounaise, il s'est déclaré optimiste quant à son avenir. "Les raisons d'espérer que la Camair retrouve la prospérité sont nombreuses", a-t-il estimé, citant "un réseau unique dans la sous-région
(...) un personnel navigant compétent, une maintenance qui a fait ses preuves et
une flotte désormais stabilisée avec le retour du Dja".
En février dernier, le ministre de l'Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah avait annoncé une "liquidation partielle" et la privatisation de la Camair, dont le capital est détenu à 96,4% par l'Etat camerounais.
Surnommée "Air peut-être" pour ses retards légendaires, la compagnie camerounaise est plombée par une dette aujourd'hui estimée à 72 milliards de francs CFA (près de 110 millions d'euros).
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"L'absence du Dja a fait perdre à la Camair de nombreux passagers sur le long courrier et a perturbé la desserte domestique et sous-régionale", a poursuivi M. Ngamo Hamani.
Interrogé sur les graves difficultés financières de la compagnie camerounaise, il s'est déclaré optimiste quant à son avenir. "Les raisons d'espérer que la Camair retrouve la prospérité sont nombreuses", a-t-il estimé, citant "un réseau unique dans la sous-région
(...) un personnel navigant compétent, une maintenance qui a fait ses preuves et
une flotte désormais stabilisée avec le retour du Dja".
En février dernier, le ministre de l'Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah avait annoncé une "liquidation partielle" et la privatisation de la Camair, dont le capital est détenu à 96,4% par l'Etat camerounais.
Surnommée "Air peut-être" pour ses retards légendaires, la compagnie camerounaise est plombée par une dette aujourd'hui estimée à 72 milliards de francs CFA (près de 110 millions d'euros).
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com