TourMag – Qu’est-ce qui explique selon vous le succès de la Grèce auprès de la clientèle française ?
Demy Voziki : Durant la période Covid, nous avons communiqué très tôt et nous avons été très clairs au milieu de messages tellement contradictoires. Si le protocole sanitaire mis en place (formulaire à remplir en amont, exigence de tests…) pouvait paraitre compliqué, il était de nature à rassurer les visiteurs.
En compagnie des agences de voyages, nous les avons aidés à franchir ces barrières. C’est ainsi que nous avons conservé le lien avec les voyageurs français. À tel point que sur la période du 31 avril au 31 octobre 2022, la Grèce est devenue la destination N°1 (chiffres du Seto) dans le cœur des Français.
A lire aussi : Voyage Grèce : les conditions d'entrée
Demy Voziki : Durant la période Covid, nous avons communiqué très tôt et nous avons été très clairs au milieu de messages tellement contradictoires. Si le protocole sanitaire mis en place (formulaire à remplir en amont, exigence de tests…) pouvait paraitre compliqué, il était de nature à rassurer les visiteurs.
En compagnie des agences de voyages, nous les avons aidés à franchir ces barrières. C’est ainsi que nous avons conservé le lien avec les voyageurs français. À tel point que sur la période du 31 avril au 31 octobre 2022, la Grèce est devenue la destination N°1 (chiffres du Seto) dans le cœur des Français.
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Concernant les dépenses, la France est en première position, à égalité avec les Etats-Unis
TourMag – Avez-vous quelques chiffres à nous donner ?
Demy Voziki : Sur un volume total de 33 millions de touristes en 2019, la Grèce a accueilli 1,6 million de Français. Puis 2 millions en 2022. Une progression qui montre l’appétence pour la destination. Au niveau des arrivées, la France constitue le troisième marché derrière la Grande-Bretagne et l’Allemagne.
Concernant les dépenses, elle est à égalité avec les Etats-Unis. En effet les Français séjournent en moyenne 12 jours pour une dépense quotidienne d’environ 80 euros par personne. Au contraire des Allemands ou des Anglais, les Français aiment sortir de leur hôtel, louer une voiture et découvrir.
Dans le détail, les Français séjournent en Crète (18%) suivie par les Cyclades (16%) et Athènes (13%). Le reste se répartit sur les différentes régions du pays avec notamment les îles Ioniennes particulièrement à la mode en ce moment.
TourMag – Comment s’annonce 2023 ?
Demy Voziki : Après le Covid, on observe ce phénomène de « revenge travel ». Les gens veulent voyager. Sur la Grèce, nous voyons se dessiner de très bonnes tendances. Je pense que nous aurons une augmentation du nombre de visiteurs de l’ordre de 6 à 7% par rapport à 2022.
Cet été, nous aurons près de 4 millions de sièges avion sur la destination, dont presque 2 millions concernent Air France et Transavia. Ne serait-ce que sur Paris-Athènes, la route la plus commerciale, nous avons 13 vols quotidiens toutes compagnies confondues.
Demy Voziki : Sur un volume total de 33 millions de touristes en 2019, la Grèce a accueilli 1,6 million de Français. Puis 2 millions en 2022. Une progression qui montre l’appétence pour la destination. Au niveau des arrivées, la France constitue le troisième marché derrière la Grande-Bretagne et l’Allemagne.
Concernant les dépenses, elle est à égalité avec les Etats-Unis. En effet les Français séjournent en moyenne 12 jours pour une dépense quotidienne d’environ 80 euros par personne. Au contraire des Allemands ou des Anglais, les Français aiment sortir de leur hôtel, louer une voiture et découvrir.
Dans le détail, les Français séjournent en Crète (18%) suivie par les Cyclades (16%) et Athènes (13%). Le reste se répartit sur les différentes régions du pays avec notamment les îles Ioniennes particulièrement à la mode en ce moment.
TourMag – Comment s’annonce 2023 ?
Demy Voziki : Après le Covid, on observe ce phénomène de « revenge travel ». Les gens veulent voyager. Sur la Grèce, nous voyons se dessiner de très bonnes tendances. Je pense que nous aurons une augmentation du nombre de visiteurs de l’ordre de 6 à 7% par rapport à 2022.
Cet été, nous aurons près de 4 millions de sièges avion sur la destination, dont presque 2 millions concernent Air France et Transavia. Ne serait-ce que sur Paris-Athènes, la route la plus commerciale, nous avons 13 vols quotidiens toutes compagnies confondues.
« La Grèce ce n’est pas que les Cyclades, Athènes ou la Crète »
TourMag – Vous souhaitez dans le même temps valoriser une Grèce plus confidentielle ?
Demy Voziki : Oui la Grèce ce n’est pas que les Cyclades, Athènes ou la Crète. Le pays a tant à offrir et à montrer sous un angle authentique. Je pense par exemple à la partie du sud de la Crète, beaucoup moins fréquentée que le nord.
On y trouve des gîtes, de petites maisons d’hôtes à partir desquelles on peut pratiquer de nombreuses activités nature. Je peux citer également Kalamata, une ville dans le sud du Péloponnèse.
Il y a des sites archéologiques et le patrimoine byzantin y est exceptionnel. Autres exemples, les îles du nord de la mer Egée avec par exemple une excursion à Chios où l’on trouve le mastic, une résine naturelle secrétée par un arbre. Ou encore un séjour à Lesbos spécialisée sur la distillerie traditionnelle de l’ouzo. Bref les possibilités sont nombreuses de sortir des sentiers battus. Et ainsi éviter la foule.
Demy Voziki : Oui la Grèce ce n’est pas que les Cyclades, Athènes ou la Crète. Le pays a tant à offrir et à montrer sous un angle authentique. Je pense par exemple à la partie du sud de la Crète, beaucoup moins fréquentée que le nord.
On y trouve des gîtes, de petites maisons d’hôtes à partir desquelles on peut pratiquer de nombreuses activités nature. Je peux citer également Kalamata, une ville dans le sud du Péloponnèse.
Il y a des sites archéologiques et le patrimoine byzantin y est exceptionnel. Autres exemples, les îles du nord de la mer Egée avec par exemple une excursion à Chios où l’on trouve le mastic, une résine naturelle secrétée par un arbre. Ou encore un séjour à Lesbos spécialisée sur la distillerie traditionnelle de l’ouzo. Bref les possibilités sont nombreuses de sortir des sentiers battus. Et ainsi éviter la foule.
Valoriser une Grèce confidentielle toute l’année
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TourMag – Justement vous souhaitez également mieux réguler les flux sur l’année ?
Demy Voziki : Oui nous demeurons toujours une destination saisonnière alors que l’automne est une période tout à fait appropriée pour découvrir et visiter, notamment sur le plan culturel. Les températures sont plus douces et bien sûr il y a moins de monde.
Nous devons dans cette optique sensibiliser les tour-opérateurs qui doivent aussi s’engager en dehors des traditionnels mois de juillet et août.
TourMag : Venons-en à cette nouvelle campagne de communication qui se déroule en deux temps ?
Demy Voziki : Absolument. Il y a d’abord le volet été qui vient de débuter et qui se prolonge jusqu’en octobre. Avant qu’une nouvelle campagne ne soit cette fois axée sur l’arrière-saison. Le message général c’est de dire que les vacances en Grèce, c’est une expérience de vie.
À travers un petit film, l’Office du Tourisme a pour objectif d’attirer le public international et de renforcer la demande pour les vacances en Grèce.
Nous voulons montrer à nos futurs voyageurs ce que notre pays peut offrir à travers le contact humain, la nature, et des expériences originales.
Comme par exemple, la saveur d’une tomate toute rouge rincée à l’eau de la mer, la rue pavée amenant à une plage insolite et époustouflante ou encore une soirée dans une fête locale au sein d’une île (panigyri). Conviviale et chaleureuse, cette campagne est essentiellement online avec une déclinaison sur les réseaux sociaux.
Demy Voziki : Oui nous demeurons toujours une destination saisonnière alors que l’automne est une période tout à fait appropriée pour découvrir et visiter, notamment sur le plan culturel. Les températures sont plus douces et bien sûr il y a moins de monde.
Nous devons dans cette optique sensibiliser les tour-opérateurs qui doivent aussi s’engager en dehors des traditionnels mois de juillet et août.
TourMag : Venons-en à cette nouvelle campagne de communication qui se déroule en deux temps ?
Demy Voziki : Absolument. Il y a d’abord le volet été qui vient de débuter et qui se prolonge jusqu’en octobre. Avant qu’une nouvelle campagne ne soit cette fois axée sur l’arrière-saison. Le message général c’est de dire que les vacances en Grèce, c’est une expérience de vie.
À travers un petit film, l’Office du Tourisme a pour objectif d’attirer le public international et de renforcer la demande pour les vacances en Grèce.
Nous voulons montrer à nos futurs voyageurs ce que notre pays peut offrir à travers le contact humain, la nature, et des expériences originales.
Comme par exemple, la saveur d’une tomate toute rouge rincée à l’eau de la mer, la rue pavée amenant à une plage insolite et époustouflante ou encore une soirée dans une fête locale au sein d’une île (panigyri). Conviviale et chaleureuse, cette campagne est essentiellement online avec une déclinaison sur les réseaux sociaux.