Le Boeing 757 de TACV, cloué au sol depuis plusieurs semaines en raison d'une panne moteur © TACV Facebook
Suite à la panne, en début de mois, de son seul avion long-courrier, la compagnie publique du Cap-Vert, TACV, n'est toujours pas en mesure d'assurer ses vols internationaux.
Pour y remédier, la compagnie, qui vole vers Paris-Charles de Gaulle, a indiqué avoir loué, à partir de vendredi 22 septembre 2017, un nouvel avion afin de garantir ses connexions vers l'Europe, les Etats-Unis et le Brésil.
Pour y remédier, la compagnie, qui vole vers Paris-Charles de Gaulle, a indiqué avoir loué, à partir de vendredi 22 septembre 2017, un nouvel avion afin de garantir ses connexions vers l'Europe, les Etats-Unis et le Brésil.
36 vols déjà annulés
Depuis le 1er septembre, l'unique Boeing 757 de la compagnie, datant de 2001, connaît une panne moteur importante.
Alors que les liaisons devaient reprendre il y a une semaine, le 11 septembre, la situation demeure à ce jour inchangée et l'ensemble des vols internationaux de la compagnie sont toujours suspendus en attendant vendredi.
Au total, ce sont près de 36 vols qui ont déjà été annulés et 3000 personnes ont du être rapatriées vers l'Europe, les Etats-Unis ou l'Afrique, avec d'autres compagnies aériennes.
D'après les estimations, les pertes engendrées se chiffreraient à plus de deux millions d'euros, hors location du nouvel avion.
"A l'heure actuelle, TACV continue de faire tout son possible pour amener les passagers à leurs destinations par l'intermédiaire d'autres compagnies aériennes, en fonction de la disponibilité des sièges", explique la compagnie dans son dernier communiqué, en date du 14 septembre.
"Pour tous les passagers concernés, nous regrettons tous les inconvénients causés et nous nous assurons que nous sommes en phase de négociations pour la location permanente d'un avion pour remplacer notre Boeing 757 dans les prochaines semaines et ainsi normaliser nos opération", peut-on y lire.
S'exprimant devant la presse locale, Olavo Correia, ministre des Finances du Cap-Vert parle de son côté d'un "impact significatif" sur le tourisme de l'archipel.
Alors que les liaisons devaient reprendre il y a une semaine, le 11 septembre, la situation demeure à ce jour inchangée et l'ensemble des vols internationaux de la compagnie sont toujours suspendus en attendant vendredi.
Au total, ce sont près de 36 vols qui ont déjà été annulés et 3000 personnes ont du être rapatriées vers l'Europe, les Etats-Unis ou l'Afrique, avec d'autres compagnies aériennes.
D'après les estimations, les pertes engendrées se chiffreraient à plus de deux millions d'euros, hors location du nouvel avion.
"A l'heure actuelle, TACV continue de faire tout son possible pour amener les passagers à leurs destinations par l'intermédiaire d'autres compagnies aériennes, en fonction de la disponibilité des sièges", explique la compagnie dans son dernier communiqué, en date du 14 septembre.
"Pour tous les passagers concernés, nous regrettons tous les inconvénients causés et nous nous assurons que nous sommes en phase de négociations pour la location permanente d'un avion pour remplacer notre Boeing 757 dans les prochaines semaines et ainsi normaliser nos opération", peut-on y lire.
S'exprimant devant la presse locale, Olavo Correia, ministre des Finances du Cap-Vert parle de son côté d'un "impact significatif" sur le tourisme de l'archipel.
Une compagnie bientôt privatisée
La compagnie aérienne publique du Cap-Vert est par ailleurs en voie de restructuration en vue d'une prochaine privatisation.
Le gouvernement de l'archipel a signé dans ce but un accord avec le groupe islandais Icelandair pour gérer les activités internationales de TACV pour une période d'un an.
L'objectif est de "faire de TACV une entreprise importante et de construire un hub pour le transport aérien de passagers et de marchandises au Cap-Vert", d'après Olavo Correia.
Du côté du conseil d'administration de TACV, on indique plutôt que près de 200 emplois pourraient faire les frais de cette restructuration.
Hors Paris-Charles de Gaulle, TACV vole à l'international en Europe vers Amsterdam et Lisbonne, en Amérique vers Providence (Etats-Unis), Recife et Fortaleza (Brésil), et en Afrique vers Dakar.
Le gouvernement de l'archipel a signé dans ce but un accord avec le groupe islandais Icelandair pour gérer les activités internationales de TACV pour une période d'un an.
L'objectif est de "faire de TACV une entreprise importante et de construire un hub pour le transport aérien de passagers et de marchandises au Cap-Vert", d'après Olavo Correia.
Du côté du conseil d'administration de TACV, on indique plutôt que près de 200 emplois pourraient faire les frais de cette restructuration.
Hors Paris-Charles de Gaulle, TACV vole à l'international en Europe vers Amsterdam et Lisbonne, en Amérique vers Providence (Etats-Unis), Recife et Fortaleza (Brésil), et en Afrique vers Dakar.