Contrairement à la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie, n’ont pas déserté la destination
La deuxième réunion de la cellule de veille réunissait hier au Ministère du Tourisme les acteurs impliqués par la crise qui touche la Réunion. Cette réunion était organisée à l’issue du Conseil des Ministres au cours duquel Dominique de Villepin a débloqué un budget de 4,5 M€ pour relancer la destination.
Pour La Réunion durement touchée par l’épidémie de Chikungunya, l’année 2006 restera comme la pire des années touristiques. Peut-on d’ailleurs encore parler d’année touristique ? Cela fait maintenant près de six mois que l’Ile ne reçoit pratiquement plus de touristes français alors que la France est, de loin, son premier marché.
Il est à noter d’ailleurs que d’autres marchés émetteurs comme la Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie, n’ont pas déserté la destination. La France a-t-elle été, dans sa communication, trop alarmiste ou trop négative ? Hier, la question fut posée. « Nous ferons en sorte que les informations données sur le site du Ministère de la Santé soient présentées de façon plus positive », a déclaré Léon Bertrand
Une communication trop alarmiste
Certaines agences réceptives annoncent jusqu’à des moins 80 % de volume d’affaires. Les transporteurs aériens font le dos rond, se contentant du trafic ethnique. Les tour-opérateurs, impuissants, ne peuvent que constater la chute vertigineuse des réservations. Quant aux distributeurs, responsables « de fait » de leurs ventes, ils ne prennent pas le risque de promouvoir une destination qui risque d’engranger une batterie de réclamations.
Pourtant, sur l’île de la Réunion, le plan de relance est déjà dans l’actualité quotidienne. L’ensemble de la population est mobilisé. Les zones à moustiques sont régulièrement assainies, les déchets rigoureusement ramassés, les mesures préventives prises. Et si l’épidémie n’est pas complètement éradiquée, elle diminue de façon régulière et se traduit surtout par des cas bénins. (1 400 cas en dernière semaine contre 47 000 au plus fort de l’épidémie).
Pour La Réunion durement touchée par l’épidémie de Chikungunya, l’année 2006 restera comme la pire des années touristiques. Peut-on d’ailleurs encore parler d’année touristique ? Cela fait maintenant près de six mois que l’Ile ne reçoit pratiquement plus de touristes français alors que la France est, de loin, son premier marché.
Il est à noter d’ailleurs que d’autres marchés émetteurs comme la Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie, n’ont pas déserté la destination. La France a-t-elle été, dans sa communication, trop alarmiste ou trop négative ? Hier, la question fut posée. « Nous ferons en sorte que les informations données sur le site du Ministère de la Santé soient présentées de façon plus positive », a déclaré Léon Bertrand
Une communication trop alarmiste
Certaines agences réceptives annoncent jusqu’à des moins 80 % de volume d’affaires. Les transporteurs aériens font le dos rond, se contentant du trafic ethnique. Les tour-opérateurs, impuissants, ne peuvent que constater la chute vertigineuse des réservations. Quant aux distributeurs, responsables « de fait » de leurs ventes, ils ne prennent pas le risque de promouvoir une destination qui risque d’engranger une batterie de réclamations.
Pourtant, sur l’île de la Réunion, le plan de relance est déjà dans l’actualité quotidienne. L’ensemble de la population est mobilisé. Les zones à moustiques sont régulièrement assainies, les déchets rigoureusement ramassés, les mesures préventives prises. Et si l’épidémie n’est pas complètement éradiquée, elle diminue de façon régulière et se traduit surtout par des cas bénins. (1 400 cas en dernière semaine contre 47 000 au plus fort de l’épidémie).
2,5 M€ pour la promotion et 2 M€ pour diversifier et dynamiser l’offre touristique
2,5 M€ seront consacrés à la promotion de la destination qui sera engagée par Maison de la France et le Comité du Tourisme de la Réunion. C’est dans cet esprit que Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France se rendra à la Réunion dès le 5 juin prochain. La première campagne grand public de communication sera lancée au salon Top Resa qui se déroulera à Deauville du 21 au 23 septembre prochain.
De son côté, ODIT France, la nouvelle plate-forme d’expertise de l’offre touristique française dispose d’un budget de 2 M€ pour mettre l’île de la Réunion en phase avec les nouvelles réalités des marchés. Le plan présenté par Christian Mantéi, directeur général d’ODIT prévoit, notamment, la création de deux filières touristiques : « tourisme d’affaires » et « culture et nature ».
Un nouveau type d’hébergement « créole » devrait se développer. Dans son étude ODIT France va également se pencher sur le transport aérien et l’accessibilité de la destination afin de l’optimiser face aux hébergements touristiques.
Solidaire de ses confrères d’outre-mer Georges Colson, président du Snav a décidé de faire le voyage en y organisant un prochain Bureau Exécutif.
En conclusion Léon Bertrand s’est montré pragmatique. « L’île de la Réunion avait besoin de trouver un nouveau souffle avant même l’épidémie de Chikungunya. Nous disposons d’un environnement favorable pour relancer la destination ».
2,5 M€ seront consacrés à la promotion de la destination qui sera engagée par Maison de la France et le Comité du Tourisme de la Réunion. C’est dans cet esprit que Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France se rendra à la Réunion dès le 5 juin prochain. La première campagne grand public de communication sera lancée au salon Top Resa qui se déroulera à Deauville du 21 au 23 septembre prochain.
De son côté, ODIT France, la nouvelle plate-forme d’expertise de l’offre touristique française dispose d’un budget de 2 M€ pour mettre l’île de la Réunion en phase avec les nouvelles réalités des marchés. Le plan présenté par Christian Mantéi, directeur général d’ODIT prévoit, notamment, la création de deux filières touristiques : « tourisme d’affaires » et « culture et nature ».
Un nouveau type d’hébergement « créole » devrait se développer. Dans son étude ODIT France va également se pencher sur le transport aérien et l’accessibilité de la destination afin de l’optimiser face aux hébergements touristiques.
Solidaire de ses confrères d’outre-mer Georges Colson, président du Snav a décidé de faire le voyage en y organisant un prochain Bureau Exécutif.
En conclusion Léon Bertrand s’est montré pragmatique. « L’île de la Réunion avait besoin de trouver un nouveau souffle avant même l’épidémie de Chikungunya. Nous disposons d’un environnement favorable pour relancer la destination ».