Christophe Roussel : Avant Départ Voyages en cessation de paiement

L'agence Avant Départ Voyages, dont Christophe Roussel se présentait comme le gérant, s'est déclarée en cessation de paiement ce jeudi 14 décembre 2017 auprès du tribunal de commerce de Montpellier.

Il s'était fait connaître à l'occasion de la défaillance de Boiloris, annonçant un temps sa volonté de reprendre le mini-réseau dirigé par Didier Munin.

Avant Départ Voyages ne dispose plus de garantie financière depuis le 5 octobre 2017. L'entreprise était garantie par l'APST.

A compter de la date de publication de l'avis de cessation de garantie, "aucun des nouveaux contrats conclus par l’opérateur avec ses clients n’est plus couvert par une garantie financière pouvant être mobilisée par les créanciers. En revanche, un délai de trois mois est ouvert aux créanciers éventuels pour produire leurs créances nées antérieurement à la date d’expiration de ce délai" indique Atout France sur son site.

L'agence a été également radiée du registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France le 14 novembre 2017. Selon nos informations, la boutique continuait d’exercer en dépit de sa perte d'immatriculation.

Les Entreprises du Voyage ont d'ailleurs informé par courrier la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) de la situation il y a quelques jours.

Pour rappel : Christophe Roussel est président-directeur général (PDG) du groupe Korallion. Une holding créée pendant l'été 2016 via laquelle il a mis la main sur l'agence Avant Départ Voyages, à Montpellier.

Celle-ci a été créée il y a une quinzaine d'années et est dirigée par Josée Cam selon la fiche de la société dans le registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France.

La patronne du point de ventes a souhaité céder son entreprise. A la rentrée de septembre 2016, elle a décidé de la revendre à Christophe Roussel. Ce dernier lui a alors fait un versement partiel pour conclure la transaction. En février 2017, nous avions enquêté sur ses activités. Il n'avait pas à l'époque encore payé la totalité du rachat de l'entreprise et celle-ci ne lui appartenait pas vraiment, contrairement à ce qu'il affirmait.