La jeune sirène de la couverture
Après la mise en faillite de la Cit Belgium par le Tribunal de Commerce de Bruxelles le 30 mai dernier et la vente de Cit Frantour Suisse au groupe Kuoni, les incertitudes planent toujours et les interrogationsdemeurent.
« Il ne reste plus que 10 filiales étrangères sur les 12 que comptait le Groupe. Pour la Cit Belgium, j’étais confiant dans les propos que l’on m’avait tenu à l’époque. Mais les choses se sont dégradées plus rapidement que prévu », reconnaît Maurice Benzaquen, le directeur pour la France.
Un directeur qui continue de croire à l’avenir de la marque. Car il reste désormais moins d’un mois pour convaincre le Tribunal de Commerce de Paris (le 10 juillet ndlr) de sa viabilité économique lors de cet ultime sursis.
« Nous avons levé quelques freins »
Et dans la copie que la Cit présentera, les deux accords signé avec les réseaux Wasteels et American Express devraient lui permettre de gagner des points. « Même si les grands réseaux étudierons notre demande de référencement qu’en septembre prochain, nous travaillons déjà avec certaines de leurs agences. »
« Nous avons des accords ponctuels avec des agences Thomas Cook ou encore Selectour. Mais la signature officielle avec le réseau Wasteels et ses 61 agences est une première forme de reconnaissance. Nous avons levé quelques freins. Et je peux d’ores et déjà vous dire qu’il y aura d’autres accords à la fin de ce mois. » Néanmoins aucun nom de sera avancé.
Avec le Groupe American Express, la collaboration revêt une autre forme. « American Express parraine une émission de jeux sur la chaîne « Direct 8 » depuis quelques jours. Et c’est la Cit qui en est le principal partenaire en offrant un voyage par jour. » Le TO devrait distribuer entre 60 et 80 week ends en Italie.
Rencontres avec les agences
Mais la reconquête ne pourra se faire qu’au travers des agences et Maurice Benzaquen en est bien conscient. « Nous sommes actuellement en tournée dans toute la France. Le 9 juin nous étions à Lyon, cette semaine à Paris. Nous allons à la rencontre des agences pour tout se dire, bon ou mauvais. Nous voulons intégrer leurs réflexions avec les nôtres. »
Des premières remontées du réseau, de l’aveu du patron de la Cit France, la volonté de les aider à remonter la pente est bien réelle…mais le directeur général sait aussi que bien souvent, les actes ne suivent pas toujours les paroles.
« Nos ventes redémarrent doucement, la phase de purge est passée et nous regagnons chaque jour un peu de terrain. »
Une réponse qui se fait attendre
Un constat que ne partage pas Antonio d’Apote, le directeur général de Donatello. « La Cit n’est pas un concurrent. Et il serait bon que les agences se rappellent des désagréments de l’été dernier et qu’elles prennent toute la mesure de leur décision. Regardez ce qui s’est passé en Belgique ou en Suisse »
Si Maurice Benzaquen soutient que ces deux « désengagements » de la maison mère sont un pas vers une intégration dans le Groupe, il sait aussi que le destin de la Cit reste également suspendue à la réponse de l’Etat italien à se porter garant pour l’attribution de prêts au titre du redéveloppement. Une réponse attendue dans les jours à venir.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
« Il ne reste plus que 10 filiales étrangères sur les 12 que comptait le Groupe. Pour la Cit Belgium, j’étais confiant dans les propos que l’on m’avait tenu à l’époque. Mais les choses se sont dégradées plus rapidement que prévu », reconnaît Maurice Benzaquen, le directeur pour la France.
Un directeur qui continue de croire à l’avenir de la marque. Car il reste désormais moins d’un mois pour convaincre le Tribunal de Commerce de Paris (le 10 juillet ndlr) de sa viabilité économique lors de cet ultime sursis.
« Nous avons levé quelques freins »
Et dans la copie que la Cit présentera, les deux accords signé avec les réseaux Wasteels et American Express devraient lui permettre de gagner des points. « Même si les grands réseaux étudierons notre demande de référencement qu’en septembre prochain, nous travaillons déjà avec certaines de leurs agences. »
« Nous avons des accords ponctuels avec des agences Thomas Cook ou encore Selectour. Mais la signature officielle avec le réseau Wasteels et ses 61 agences est une première forme de reconnaissance. Nous avons levé quelques freins. Et je peux d’ores et déjà vous dire qu’il y aura d’autres accords à la fin de ce mois. » Néanmoins aucun nom de sera avancé.
Avec le Groupe American Express, la collaboration revêt une autre forme. « American Express parraine une émission de jeux sur la chaîne « Direct 8 » depuis quelques jours. Et c’est la Cit qui en est le principal partenaire en offrant un voyage par jour. » Le TO devrait distribuer entre 60 et 80 week ends en Italie.
Rencontres avec les agences
Mais la reconquête ne pourra se faire qu’au travers des agences et Maurice Benzaquen en est bien conscient. « Nous sommes actuellement en tournée dans toute la France. Le 9 juin nous étions à Lyon, cette semaine à Paris. Nous allons à la rencontre des agences pour tout se dire, bon ou mauvais. Nous voulons intégrer leurs réflexions avec les nôtres. »
Des premières remontées du réseau, de l’aveu du patron de la Cit France, la volonté de les aider à remonter la pente est bien réelle…mais le directeur général sait aussi que bien souvent, les actes ne suivent pas toujours les paroles.
« Nos ventes redémarrent doucement, la phase de purge est passée et nous regagnons chaque jour un peu de terrain. »
Une réponse qui se fait attendre
Un constat que ne partage pas Antonio d’Apote, le directeur général de Donatello. « La Cit n’est pas un concurrent. Et il serait bon que les agences se rappellent des désagréments de l’été dernier et qu’elles prennent toute la mesure de leur décision. Regardez ce qui s’est passé en Belgique ou en Suisse »
Si Maurice Benzaquen soutient que ces deux « désengagements » de la maison mère sont un pas vers une intégration dans le Groupe, il sait aussi que le destin de la Cit reste également suspendue à la réponse de l’Etat italien à se porter garant pour l’attribution de prêts au titre du redéveloppement. Une réponse attendue dans les jours à venir.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com