Les liaisons entre Lyon et Nantes, qui débuteront en octobre prochain, seront assurées sur Airbus A320 © Aigle Azur FB
Ou s’arrêtera le développement d’Aigle Azur ?
Si, ce premier semestre 2018, la deuxième compagnie aérienne française a multiplié les annonces, Frantz Yvelin, son président, a encore surpris, en annonçant un lancement sur les liaisons franco-françaises.
D’après un communiqué envoyé ce lundi 23 juillet 2018, ces vols domestiques prendront effet à partir du 28 octobre 2018, sur une liaison Lyon - Nantes.
Les vols seront effectués en A320 de 180 sièges éco et à raison de 12 rotations allers-retours par semaine. Pour jouer véritablement un rôle sur cette liaison sur laquelle se battent déjà Air France et easyJet, Aigle Azur propose un tarif d’appel à 37 euros TTC aller-retour.
« Depuis mon arrivée à la présidence d’Aigle Azur, nous avons la volonté de faire peser davantage la compagnie sur le plan national, régional et international », fait savoir Frantz Yvelin, à la tête du transporteur, qui précise que cette nouvelle ligne domestique sera « un nouvel enjeu de taille ».
« Avec le lancement de Berlin et de Milan, nous ancrons encore davantage la marque Aigle Azur sur le réseau européen, et ce n’est que le début », promet-il aussi.
Si, ce premier semestre 2018, la deuxième compagnie aérienne française a multiplié les annonces, Frantz Yvelin, son président, a encore surpris, en annonçant un lancement sur les liaisons franco-françaises.
D’après un communiqué envoyé ce lundi 23 juillet 2018, ces vols domestiques prendront effet à partir du 28 octobre 2018, sur une liaison Lyon - Nantes.
Les vols seront effectués en A320 de 180 sièges éco et à raison de 12 rotations allers-retours par semaine. Pour jouer véritablement un rôle sur cette liaison sur laquelle se battent déjà Air France et easyJet, Aigle Azur propose un tarif d’appel à 37 euros TTC aller-retour.
« Depuis mon arrivée à la présidence d’Aigle Azur, nous avons la volonté de faire peser davantage la compagnie sur le plan national, régional et international », fait savoir Frantz Yvelin, à la tête du transporteur, qui précise que cette nouvelle ligne domestique sera « un nouvel enjeu de taille ».
« Avec le lancement de Berlin et de Milan, nous ancrons encore davantage la marque Aigle Azur sur le réseau européen, et ce n’est que le début », promet-il aussi.
La première ligne de son histoire sur le long-courrier
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En ce début de mois de juillet, Aigle Azur, compagnie historiquement positionnée sur la desserte de l’Algérie et de l’Afrique noire, a également lancé la première ligne de son histoire sur le long-courrier, reliant sa base de Paris-Orly à Sao Paulo.
D’après la compagnie, les débuts sont prometteurs et un 5e vol par semaine devrait bientôt être mis en place.
En septembre, cette ouverture aux vols longues distances se poursuivra par Pékin. Une stratégie qui se base sur les deux nouveaux A330-200 que la compagnie a achetés, relookés à sa nouvelle image et configurés en bi-classes (affaires et éco).
Sur le moyen-courrier et le trafic affinitaire, qui restent le cœur de métier d’Aigle Azur, les ouvertures de lignes se sont multipliées ces derniers mois : Beyrouth, Berlin, Moscou, Marseille-Beyrouth ou encore Milan.
D’après les mots de son président, c’est en fait un « développement historique » que veut mettre en place la compagnie qui tournait encore il y a quelques mois à perte.
En avril dernier déjà, Frantz Yvelin l’assurait : la tendance financière s’est renversée et ces nouveautés en cascade permettront au transporteur de devenir « le fédérateur du transport aérien français ».
D’après la compagnie, les débuts sont prometteurs et un 5e vol par semaine devrait bientôt être mis en place.
En septembre, cette ouverture aux vols longues distances se poursuivra par Pékin. Une stratégie qui se base sur les deux nouveaux A330-200 que la compagnie a achetés, relookés à sa nouvelle image et configurés en bi-classes (affaires et éco).
Sur le moyen-courrier et le trafic affinitaire, qui restent le cœur de métier d’Aigle Azur, les ouvertures de lignes se sont multipliées ces derniers mois : Beyrouth, Berlin, Moscou, Marseille-Beyrouth ou encore Milan.
D’après les mots de son président, c’est en fait un « développement historique » que veut mettre en place la compagnie qui tournait encore il y a quelques mois à perte.
En avril dernier déjà, Frantz Yvelin l’assurait : la tendance financière s’est renversée et ces nouveautés en cascade permettront au transporteur de devenir « le fédérateur du transport aérien français ».
Toujours plus d’alliances
Ce dynamisme se joue aussi sur le plan financier.
Après le retrait de la famille Idjerouidène de son capital fin 2017, la compagnie a vu arriver le célèbre entrepreneur brésilien David Neeleman aux côtés des Chinois de HNA et des Français Lu Azur.
Et après Corsair, Hainan Airlines, Azul Brazilian Airlines ou encore TAP Air Portugal, Aigle Azur et Air Caraïbes vont signer à leur tour un nouveau partenariat « commercial et stratégique », censé mettre en commun les réseaux méditerranéens et antillais des deux compagnies.
Néanmoins, depuis l’arrivée du groupe chinois HNA dans son capital en 2012, les bilans financiers d’Aigle Azur restent dans le rouge.
A en croire Frantz Yvelin, le chiffre d’affaires devrait grimper de 260 millions d’euros à 300 dès cette année. Pour un retour aux bénéfices qu’il espère toujours pour dans deux ans.
Après le retrait de la famille Idjerouidène de son capital fin 2017, la compagnie a vu arriver le célèbre entrepreneur brésilien David Neeleman aux côtés des Chinois de HNA et des Français Lu Azur.
Et après Corsair, Hainan Airlines, Azul Brazilian Airlines ou encore TAP Air Portugal, Aigle Azur et Air Caraïbes vont signer à leur tour un nouveau partenariat « commercial et stratégique », censé mettre en commun les réseaux méditerranéens et antillais des deux compagnies.
Néanmoins, depuis l’arrivée du groupe chinois HNA dans son capital en 2012, les bilans financiers d’Aigle Azur restent dans le rouge.
A en croire Frantz Yvelin, le chiffre d’affaires devrait grimper de 260 millions d’euros à 300 dès cette année. Pour un retour aux bénéfices qu’il espère toujours pour dans deux ans.