Lors du dernier discours de la Reine devant le Parlement britannique, le 19 décembre dernier © UK PARLIAMENT YOUTUBE
Après la fin de Monarch Airlines en 2017, le crash économique de Thomas Cook Airlines en 2019 a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel du Royaume-Uni.
Deux faillites qui ont sans doute motivé le gouvernement britannique a prendre des mesures de protection en faveur des voyageurs lésés.
C’est en tous cas le sens du discours prononcé par la Reine Elisabeth le 19 décembre 2019, lors de l’ouverture de son Parlement.
Deux faillites qui ont sans doute motivé le gouvernement britannique a prendre des mesures de protection en faveur des voyageurs lésés.
C’est en tous cas le sens du discours prononcé par la Reine Elisabeth le 19 décembre 2019, lors de l’ouverture de son Parlement.
Un nouvel organe administratif
Autres articles
-
Thomas Cook : l'APST a-t-elle fait trainer les procédures de remboursements ?
-
Thomas Cook France n'était pas assuré... mais a encaissé l'argent des assurances !" 🔑
-
Remboursements Thomas Cook : l'APST a-t-elle tenté de "décourager" les clients ?
-
Ex-clients Thomas Cook : "Une lueur d'espoir après deux ans de doute !" 🔑
-
Belgique : "Le règlement de la faillite de Thomas Cook appartient au passé"
D’après les mots de la monarque, le gouvernement britannique, toujours en pleine préparation du Brexit, étudie ainsi la mise en place d’un organe administratif chargé de conseiller et de soutenir les passagers en cas d’insolvabilité d’un transporteur aérien.
L’idée est d’éviter les milliers de passagers bloqués à l’étranger, comme ce fut le cas lors de la chute de Thomas Cook à la rentrée 2019.
D’après ce que rapporte Travel Daily, un mécanisme visant à faciliter l’octroi par les autorités de licences d’exploitation temporaires pour mieux rapatrier les passagers en cas d’insolvabilité serait aussi à l’étude.
Le but : empêcher le gouvernement d’avoir à intervenir pour le rapatriement de passagers en dépensant des millions de livres sterling en affrètement d’avions.
L’idée est d’éviter les milliers de passagers bloqués à l’étranger, comme ce fut le cas lors de la chute de Thomas Cook à la rentrée 2019.
D’après ce que rapporte Travel Daily, un mécanisme visant à faciliter l’octroi par les autorités de licences d’exploitation temporaires pour mieux rapatrier les passagers en cas d’insolvabilité serait aussi à l’étude.
Le but : empêcher le gouvernement d’avoir à intervenir pour le rapatriement de passagers en dépensant des millions de livres sterling en affrètement d’avions.
Les Agents de voyages partagés
Peu après le discours de la reine, l’Association des agents de voyages britanniques (ABTA) a appelé à la mise en place rapide d’une consultation. Car, pour Mark Tanzer, à la tête de l’équivalent britannique de nos Entreprises du voyage (EDV), le problème est complexe.
D’un côte, ce dernier se félicite « de l’engagement pris dans le discours de la Reine de présenter une législation ». « L’ABTA a longtemps plaidé pour une plus grande clarté des législations autour de l’insolvabilité des compagnies aériennes », ajoute-t-il.
De l’autre, « la décision de rapatrier les vacanciers, qu’ils aient ou non légalement droit à une protection, sape le secteur des voyages à forfait en incitant les consommateurs à des achats directs sans protection », estime aussi Mark Tanzer.
« Il s’agit d’un problème complexe qui devrait comprendre une consultation avant de trouver une solution, car les dispositions de protection peuvent être préjudiciable aux clients comme aux entreprises », conclut Peter Bucks, le président de la Commission d’examen de l’insolvabilité des compagnies aériennes.
D’un côte, ce dernier se félicite « de l’engagement pris dans le discours de la Reine de présenter une législation ». « L’ABTA a longtemps plaidé pour une plus grande clarté des législations autour de l’insolvabilité des compagnies aériennes », ajoute-t-il.
De l’autre, « la décision de rapatrier les vacanciers, qu’ils aient ou non légalement droit à une protection, sape le secteur des voyages à forfait en incitant les consommateurs à des achats directs sans protection », estime aussi Mark Tanzer.
« Il s’agit d’un problème complexe qui devrait comprendre une consultation avant de trouver une solution, car les dispositions de protection peuvent être préjudiciable aux clients comme aux entreprises », conclut Peter Bucks, le président de la Commission d’examen de l’insolvabilité des compagnies aériennes.