César mettra-t-il de l'eau dans son vin... de Canossa ?
Les agences de voyages indépendantes n'ont pas pardonné au Snav la signature, fin in juillet, d'une lettre donnant carte blanche à Air France dans la mise en place du "nouveau modèle économique", autrement dit la Commission zéro.
La grogne a gagné également les agences en ligne représentées par Level.com, et la fronde ouverte de TourCom en écho à celle des Indépendants, a fini par faire son chemin dans les instances dirigeantes.
Aussi, ce lundi César Balderacchi recevait-t-il une délégation officielle, composée essentiellement des agences indépendantes et conduite par Adriana Minchella. Cette dernière qui avait mis dans la balance sa démission en juillet, n'a toujours pas obtenu gain de cause mais estime que les choses vont dans le bons sens.
Un combat de la profession et non la cause d'une minorité
"Le président du Snav est à l'écoute, précise Adriana et a voulu prendre connaissance de l'ensemble des éléments qui étayent notre revendication. Oui, a-t-il admis, il y a peut-être des choses qui nous ont échappé au départ... Aussi nous a-t-il proposé, après Top Resa, de reprendre contact avec Air France afin de vérifier si notre argumentation est fondée.
Dans la mesure du possible, nous avons intérêt à faire de ce combat un combat de la profession et non la cause d'une minorité. C'est pourquoi nous irons aussi loin que possible dans le dialogue avec le Syndicat..."
En effet, l'affaire est plus compliquée qu'il n'y paraît. Le Snav ayant officiellement approuvé le projet il devra, pour faire revenir Air France à la table des négociations, démontrer par A+B qu'il n'y a consenti qu'à l'insu de son plein gré...
Une argumentation que n'entends pas la Cie tricolore qui a déjà fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention d'infléchir sa position... pas plus que d'accorder des exceptions aux AGV des DOM/TOM.
Se vis pacem parabellum... les Indépendants sont prêts à en découdre
Mais a-t-elle intérêt à s'entêter dans un refus qui se traduirait inéluctablement par un procès ? "Christian Boireau ne nous a pas paru aussi catégorique qu'il y a quelques semaines, concède la présidente du CEDIV.
Pour autant et malgré l'engagement formel du président du Snav de faire de son mieux pour persuader son co-contractant, ce n'est pas gagné... On voit mal la Cie concéder autre chose que des broutilles dans un accord signé en bonne et due forme.
Il faudrait donc aller au procès. Se vis pacem parabellum... les Indépendants sont prêts à en découdre. Il reste à savoir s'ils seront rejoints par d'autres comme les agences en ligne (Level.com), toujours dans l'attente d'un autre RV après celui manqué, et si TourCom en restera au stade des menaces...
La semaine à venir promet d'être décisive avec des négociations en coulisses qui ne manqueront pas à Top Resa
Affaire à suivre...
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
La grogne a gagné également les agences en ligne représentées par Level.com, et la fronde ouverte de TourCom en écho à celle des Indépendants, a fini par faire son chemin dans les instances dirigeantes.
Aussi, ce lundi César Balderacchi recevait-t-il une délégation officielle, composée essentiellement des agences indépendantes et conduite par Adriana Minchella. Cette dernière qui avait mis dans la balance sa démission en juillet, n'a toujours pas obtenu gain de cause mais estime que les choses vont dans le bons sens.
Un combat de la profession et non la cause d'une minorité
"Le président du Snav est à l'écoute, précise Adriana et a voulu prendre connaissance de l'ensemble des éléments qui étayent notre revendication. Oui, a-t-il admis, il y a peut-être des choses qui nous ont échappé au départ... Aussi nous a-t-il proposé, après Top Resa, de reprendre contact avec Air France afin de vérifier si notre argumentation est fondée.
Dans la mesure du possible, nous avons intérêt à faire de ce combat un combat de la profession et non la cause d'une minorité. C'est pourquoi nous irons aussi loin que possible dans le dialogue avec le Syndicat..."
En effet, l'affaire est plus compliquée qu'il n'y paraît. Le Snav ayant officiellement approuvé le projet il devra, pour faire revenir Air France à la table des négociations, démontrer par A+B qu'il n'y a consenti qu'à l'insu de son plein gré...
Une argumentation que n'entends pas la Cie tricolore qui a déjà fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention d'infléchir sa position... pas plus que d'accorder des exceptions aux AGV des DOM/TOM.
Se vis pacem parabellum... les Indépendants sont prêts à en découdre
Mais a-t-elle intérêt à s'entêter dans un refus qui se traduirait inéluctablement par un procès ? "Christian Boireau ne nous a pas paru aussi catégorique qu'il y a quelques semaines, concède la présidente du CEDIV.
Pour autant et malgré l'engagement formel du président du Snav de faire de son mieux pour persuader son co-contractant, ce n'est pas gagné... On voit mal la Cie concéder autre chose que des broutilles dans un accord signé en bonne et due forme.
Il faudrait donc aller au procès. Se vis pacem parabellum... les Indépendants sont prêts à en découdre. Il reste à savoir s'ils seront rejoints par d'autres comme les agences en ligne (Level.com), toujours dans l'attente d'un autre RV après celui manqué, et si TourCom en restera au stade des menaces...
La semaine à venir promet d'être décisive avec des négociations en coulisses qui ne manqueront pas à Top Resa
Affaire à suivre...
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com