Les constructeurs ne cessent de s’adapter aux contraintes légales et aux demandes de confort des consommateurs, comme en témoignent les deux autocars Royal Class mis à disposition des congressistes par Michel Salaun.
Apparemment, le petit monde des car’opérateurs n’a guère apprécié les récentes déclarations de Richard Vainopoulos au nom de TourCom.
Michel Seyt, président de la FNTV, pense même que « ce monsieur a dérapé. De quel droit pense-t-il pouvoir nous proposer sa tutelle ?
Je ne crois pas même qu’il connaisse le travail d’une fédération comme la nôtre ».
« C’est juste quelqu’un qui aime occuper les créneaux médiatiques en surfant sur l’actualité du moment, » rajoute Thierry Schidler, organisateur du 16e printemps et qui habille ainsi pour l'hiver le patron du réseau volontaire.
En écoutant les débats et conversations qui sont la raison d’être de ce rendez-vous annuel, on peut en effet comprendre l’intérêt d’un réseau comme Tourcom pour cette mosaïque de forces vives que sont les autocaristes français engagés dans le tourisme.
1500 entreprises gérant 42 000 autocars, 75 000 salariés et 246 000 touristes, ça n’est tout de même pas rien.
D’autant que le métier évolue en permanence, loin des sunlights et des unes. Pourtant, même quand la profession est en première ligne pour compenser les dégâts d’un nuage islandais par exemple, elle en retire peu de bénéfice médiatique.
Au grand dam des dirigeants de la FNTV, qui se sont donnés comme tâche prioritaire de modifier en profondeur l’image du voyage en autocar.
« Vous devez faire savoir que vos voyageurs ont évolué eux aussi et sortir de l’image du touriste à la oum’papah » recommande Yves Mannaerts, qui s’est déplacé depuis Bruxelles pour informer les dirigeants de PME des actions de lobbying que l’IRU mène en permanence dans les couloirs et commissions européennes.
En chantier notamment des demandes de labellisation des producteurs, de formation et de soutien, la création d’un observatoire – les chiffres de référence manquant cruellement sur l’ensemble de la profession -, et le renforcement de la coopération avec les marchés émergents, qui sont une concurrence souvent déloyale compte tenu de la diversité des régimes sociaux dans les pays européens.
Michel Seyt, président de la FNTV, pense même que « ce monsieur a dérapé. De quel droit pense-t-il pouvoir nous proposer sa tutelle ?
Je ne crois pas même qu’il connaisse le travail d’une fédération comme la nôtre ».
« C’est juste quelqu’un qui aime occuper les créneaux médiatiques en surfant sur l’actualité du moment, » rajoute Thierry Schidler, organisateur du 16e printemps et qui habille ainsi pour l'hiver le patron du réseau volontaire.
En écoutant les débats et conversations qui sont la raison d’être de ce rendez-vous annuel, on peut en effet comprendre l’intérêt d’un réseau comme Tourcom pour cette mosaïque de forces vives que sont les autocaristes français engagés dans le tourisme.
1500 entreprises gérant 42 000 autocars, 75 000 salariés et 246 000 touristes, ça n’est tout de même pas rien.
D’autant que le métier évolue en permanence, loin des sunlights et des unes. Pourtant, même quand la profession est en première ligne pour compenser les dégâts d’un nuage islandais par exemple, elle en retire peu de bénéfice médiatique.
Au grand dam des dirigeants de la FNTV, qui se sont donnés comme tâche prioritaire de modifier en profondeur l’image du voyage en autocar.
« Vous devez faire savoir que vos voyageurs ont évolué eux aussi et sortir de l’image du touriste à la oum’papah » recommande Yves Mannaerts, qui s’est déplacé depuis Bruxelles pour informer les dirigeants de PME des actions de lobbying que l’IRU mène en permanence dans les couloirs et commissions européennes.
En chantier notamment des demandes de labellisation des producteurs, de formation et de soutien, la création d’un observatoire – les chiffres de référence manquant cruellement sur l’ensemble de la profession -, et le renforcement de la coopération avec les marchés émergents, qui sont une concurrence souvent déloyale compte tenu de la diversité des régimes sociaux dans les pays européens.
Une proie tentante mais pas tentée...
« Mettez en avant la valeur ajoutée de votre expérience de service de qualité, dès lors qu’il s’agit de plus qu’un simple transfert. »
Plus sûr, plus convivial, plus écologique (la moitié du parc tourisme est composée aujourd’hui d’autocars répondant aux normes Euro IV et Euro V, les plus récentes), et moins cher, telles sont les credo du nouveau logo de la FNTV.
Les constructeurs ne cessent de s’adapter aux contraintes légales et aux demandes de confort des consommateurs, comme en témoignent les deux autocars Royal Class mis à disposition des congressistes par Michel Salaun.
Opérateur un peu atypique dans la profession, puisque la part autocar ne représente plus que 25% de ses activités malgré un parc de 274 autocars, ce dernier a fait le pari de la montée en gamme, à ses yeux le seul moyen d’amener les clients à l’autocar.
« Les Royal Class sont équivalent à l’offre business en aérien. Je vise même à court terme le service à bord. »
Un pas que n’ont pas encore franchi tous ses collègues, l’investissement dans ce genre de pullman des autoroutes étant tout de même conséquent (530 000 euros pour le dernier Imperial Space Van Hool acquis par Salaün), et la part tourisme dans leurs activités étant à l’inverse de 25 à 30% seulement en moyenne, à quelques exceptions près.
Plus sûr, plus convivial, plus écologique (la moitié du parc tourisme est composée aujourd’hui d’autocars répondant aux normes Euro IV et Euro V, les plus récentes), et moins cher, telles sont les credo du nouveau logo de la FNTV.
Les constructeurs ne cessent de s’adapter aux contraintes légales et aux demandes de confort des consommateurs, comme en témoignent les deux autocars Royal Class mis à disposition des congressistes par Michel Salaun.
Opérateur un peu atypique dans la profession, puisque la part autocar ne représente plus que 25% de ses activités malgré un parc de 274 autocars, ce dernier a fait le pari de la montée en gamme, à ses yeux le seul moyen d’amener les clients à l’autocar.
« Les Royal Class sont équivalent à l’offre business en aérien. Je vise même à court terme le service à bord. »
Un pas que n’ont pas encore franchi tous ses collègues, l’investissement dans ce genre de pullman des autoroutes étant tout de même conséquent (530 000 euros pour le dernier Imperial Space Van Hool acquis par Salaün), et la part tourisme dans leurs activités étant à l’inverse de 25 à 30% seulement en moyenne, à quelques exceptions près.
Pas facile de dégager une image commune
Mais l’exception est la règle dans la profession. Les autocaristes sont des PME à caractère familial, sur plusieurs générations souvent, et chacune possède sa propre culture d’entreprise, souvent tétée au berceau.
Pas facile dans ces conditions de dégager une image commune à transmettre à un plus vaste public. Et pourtant, c’est le moment.
« L’activité ne peut que se développer dans les années à venir vu les circonstances » affirme Alain Jumeau des cars Dunois.
« Quand nous aurons réglé notre problème d’image et monté notre parc en gamme, je suis convaincu que les gens comprendront qu’une balade européenne tout confort vaut largement un séjour en Tunisie. »
Reste à élargir les réseaux de distribution, quelques uns ayant contourné le problème de la méconnaissance de leur produit par les revendeurs, en organisant leur propre réseau d’agences.
Mais pas question de modifier le modèle économique tant que le régime fiscal de la TVA n’est pas clarifié. Transport et tourisme restent deux entités séparées pour la plupart des car’opérateurs.
Pas facile dans ces conditions de dégager une image commune à transmettre à un plus vaste public. Et pourtant, c’est le moment.
« L’activité ne peut que se développer dans les années à venir vu les circonstances » affirme Alain Jumeau des cars Dunois.
« Quand nous aurons réglé notre problème d’image et monté notre parc en gamme, je suis convaincu que les gens comprendront qu’une balade européenne tout confort vaut largement un séjour en Tunisie. »
Reste à élargir les réseaux de distribution, quelques uns ayant contourné le problème de la méconnaissance de leur produit par les revendeurs, en organisant leur propre réseau d’agences.
Mais pas question de modifier le modèle économique tant que le régime fiscal de la TVA n’est pas clarifié. Transport et tourisme restent deux entités séparées pour la plupart des car’opérateurs.
Produit de passion auquel manquerait la communication
Ici, la volonté de faire pour le mieux est manifeste.
Dans les ateliers organisés par la FNTV pour informer ses adhérents, entre autres, sur les nouvelles règles d’immatriculation des opérateurs touristiques ou la nécessité d’être dans les clous en matière de responsabilité et d’assurance, règne une vraie demande d‘excellence et d’amour du métier.
Ce sont des moments d’échanges d’expériences, « ce sont des journées heureuses » sourit Hervé Coutarel, « même si malheureusement on redevient concurrents en rentrant. Il nous faudrait être plus unis au lieu de nous détruire mutuellement devant les donneurs d’ordre.
Il faudra bien un jour que les politiques nous entendent et que les échanges soient enfin gagnant / gagnant au lieu de se résumer en permanence à une baisse des tarifs.
Nous n’allons pas mourir de la qualité de nos prestations mais de l’ignorance qu’en ont les autorités. »
Renouveler une image obsolète mais bien ancrée dans l’imaginaire client et vendeurs, faire connaître leur savoir-faire, la culture de service de proximité qui est la leur et qui répond exactement à la demande actuelle, tel est le pari engagé par la FNTV qui promet des actions concrètes en ce sens dès le mois de juin.
« C’est un challenge d’avenir qui dépendra de la capacité de la fédération à fédérer », conclut Thierry Schidler avec humour et lucidité.
Dans les ateliers organisés par la FNTV pour informer ses adhérents, entre autres, sur les nouvelles règles d’immatriculation des opérateurs touristiques ou la nécessité d’être dans les clous en matière de responsabilité et d’assurance, règne une vraie demande d‘excellence et d’amour du métier.
Ce sont des moments d’échanges d’expériences, « ce sont des journées heureuses » sourit Hervé Coutarel, « même si malheureusement on redevient concurrents en rentrant. Il nous faudrait être plus unis au lieu de nous détruire mutuellement devant les donneurs d’ordre.
Il faudra bien un jour que les politiques nous entendent et que les échanges soient enfin gagnant / gagnant au lieu de se résumer en permanence à une baisse des tarifs.
Nous n’allons pas mourir de la qualité de nos prestations mais de l’ignorance qu’en ont les autorités. »
Renouveler une image obsolète mais bien ancrée dans l’imaginaire client et vendeurs, faire connaître leur savoir-faire, la culture de service de proximité qui est la leur et qui répond exactement à la demande actuelle, tel est le pari engagé par la FNTV qui promet des actions concrètes en ce sens dès le mois de juin.
« C’est un challenge d’avenir qui dépendra de la capacité de la fédération à fédérer », conclut Thierry Schidler avec humour et lucidité.
Costa Brava : chaud et froid pour les touristes
Longtemps destination phare pour les autocaristes français, la Costa Brava a souffert cette dernière décennie d’une dégradation de son environnement physique et commercial, les autorités locales ayant misé à 100% sur l’aérien low cost.
Il semble que la tendance soit en train de s’inverser. Comme en témoignent le nouveau casino du Guittart Monterrey et le grand théâtre flambant neuf, la réhabilitation des vieux quartiers derrière le front de mer et le joli musée de la mer qui accueille aussi l’office du tourisme face à la plage.
Reste à savoir si les comportements des policiers et autres douaniers qui rackettent peu ou prou les chauffeurs et clouent car et voyageurs au sol sous des prétextes aussi divers qu’imprévisibles, s’inverseront de la même manière.
Le sujet récurrent des amendes abusives a été confié au consulat, qui promet d’œuvrer dans ce sens auprès des autorités catalanes.
Il semble que la tendance soit en train de s’inverser. Comme en témoignent le nouveau casino du Guittart Monterrey et le grand théâtre flambant neuf, la réhabilitation des vieux quartiers derrière le front de mer et le joli musée de la mer qui accueille aussi l’office du tourisme face à la plage.
Reste à savoir si les comportements des policiers et autres douaniers qui rackettent peu ou prou les chauffeurs et clouent car et voyageurs au sol sous des prétextes aussi divers qu’imprévisibles, s’inverseront de la même manière.
Le sujet récurrent des amendes abusives a été confié au consulat, qui promet d’œuvrer dans ce sens auprès des autorités catalanes.