Plutôt que les traditionnelles tables rondes, Laurent Abitbol, président de la coopérative Selectour, a préféré un autre format à l'occasion du congrès du réseau qui se tenait à Québec : faire monter sur scène 14 fournisseurs dont des tour-opérateurs, transporteurs et loueurs pour répondre aux questions directes de la salle.
Bernard Garcia, administrateur du réseau est ainsi revenu sur la situation de Fram dont les ventes "se sont effondrées", regrettant que l'offre du tour-opérateur repris par LBO France "soit sortie du marché".
Alain de Mendonça, président du voyagiste, a répondu : "vous avez besoin d'un acteur qui soit un arbitre entre TUI et Thomas Cook.
Fram a eu une sortie de route, et a connu 3 à 4 ans de malheur sur 75 ans d'histoire !" a t-il lancé à la tribune, assis entre Pascal de Izaguirre, président de TUI France, et Nicolas Delord, président de Thomas Cook France.
Depuis la prise en main par la nouvelle équipe, l'entreprise s'est attelée à changer le système informatique, à baisser les prix de 100 à 200 €, à lancer de nouveaux outils dont les sites B2B et B2C, a rappelé Alain de Mendonça.
Bernard Garcia, administrateur du réseau est ainsi revenu sur la situation de Fram dont les ventes "se sont effondrées", regrettant que l'offre du tour-opérateur repris par LBO France "soit sortie du marché".
Alain de Mendonça, président du voyagiste, a répondu : "vous avez besoin d'un acteur qui soit un arbitre entre TUI et Thomas Cook.
Fram a eu une sortie de route, et a connu 3 à 4 ans de malheur sur 75 ans d'histoire !" a t-il lancé à la tribune, assis entre Pascal de Izaguirre, président de TUI France, et Nicolas Delord, président de Thomas Cook France.
Depuis la prise en main par la nouvelle équipe, l'entreprise s'est attelée à changer le système informatique, à baisser les prix de 100 à 200 €, à lancer de nouveaux outils dont les sites B2B et B2C, a rappelé Alain de Mendonça.
"Nous voulons proposer une alternative crédible à TUI"
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"FRAM est 100% B2B et la distribution a besoin de FRAM.
Vous allez peut-être assister à une période de basculement sur le marché.
TUI va positionner des avions dans chaque ville de départ" et le risque c'est qu'ils "abattent les TO un à un" a-t-il expliqué, avant d'ajouter à l'arrivée : "les prix vont augmenter et les commissions baisser".
"Ce n'est pas un problème pour le groupe TUI de perdre de l'argent en France, s'il se projette sur 10 ou 15 ans pour assurer son hégémonie.
Nous voulons proposer une alternative crédible à TUI, nous sommes prêts à faire beaucoup d'efforts, et vous avez un intérêt à moyen terme. Ensemble nous pouvons redonner une cote d'amour à Fram", a-t-il insisté.
Une intervention qui a tout d'abord fait réagir son voisin, Nicolas Delord, souhaitant rappeler que "Thomas Cook n'est pas au même niveau que TUI", ajoutant en souriant, "j'aimerais bien être un mastodonte".
Puis c'est Pascal de Izaguirre qui a pris le micro rappelant qu'il n'y a pas si longtemps "le numéro 1 était l'ensemble Karavel-Promovacances FRAM... mais vous ne l'êtes plus", avant de poursuivre : "TUI réalise 660 M€ de chiffre d'affaires. Rien ne justifie le terme de mastodonte".
Le nouvel ensemble avec Transat France "représente 21% du marché des TO membres du SETO", rappelle-t-il.
"Les tour-opérateurs ne cessent de perdre du chiffre d'affaires au profit d'autres acteurs. Nos principaux concurrents sont ailleurs : Booking, Airbnb... et il y aura toujours de la place pour les petits et moyens, si l'offre est pertinente."
A l'applaudimètre, c'est Alain de Mendonça qui a remporté les suffrages. Reste pour lui à transformer cet élan directement dans les carnets de commandes...
Vous allez peut-être assister à une période de basculement sur le marché.
TUI va positionner des avions dans chaque ville de départ" et le risque c'est qu'ils "abattent les TO un à un" a-t-il expliqué, avant d'ajouter à l'arrivée : "les prix vont augmenter et les commissions baisser".
"Ce n'est pas un problème pour le groupe TUI de perdre de l'argent en France, s'il se projette sur 10 ou 15 ans pour assurer son hégémonie.
Nous voulons proposer une alternative crédible à TUI, nous sommes prêts à faire beaucoup d'efforts, et vous avez un intérêt à moyen terme. Ensemble nous pouvons redonner une cote d'amour à Fram", a-t-il insisté.
Une intervention qui a tout d'abord fait réagir son voisin, Nicolas Delord, souhaitant rappeler que "Thomas Cook n'est pas au même niveau que TUI", ajoutant en souriant, "j'aimerais bien être un mastodonte".
Puis c'est Pascal de Izaguirre qui a pris le micro rappelant qu'il n'y a pas si longtemps "le numéro 1 était l'ensemble Karavel-Promovacances FRAM... mais vous ne l'êtes plus", avant de poursuivre : "TUI réalise 660 M€ de chiffre d'affaires. Rien ne justifie le terme de mastodonte".
Le nouvel ensemble avec Transat France "représente 21% du marché des TO membres du SETO", rappelle-t-il.
"Les tour-opérateurs ne cessent de perdre du chiffre d'affaires au profit d'autres acteurs. Nos principaux concurrents sont ailleurs : Booking, Airbnb... et il y aura toujours de la place pour les petits et moyens, si l'offre est pertinente."
A l'applaudimètre, c'est Alain de Mendonça qui a remporté les suffrages. Reste pour lui à transformer cet élan directement dans les carnets de commandes...