Et pour cause, un congrès de plus où la profession se gargarise à nouveau d’être les meilleurs agents de voyages dans un monde, certes difficile mais tellement d’avenir, le tout devant un parterre de clients… Pardon, d’agents de voyage, et d’intervenant en tables rondes qui se sont fait un malin plaisir de nous rappeler que la distribution ne peut survivre qu’à la condition de se structurer en réseau.
Vous aurez ainsi compris pourquoi l’absence des agences de voyages indépendantes aux débats… quoique « Larousse » définisse le mot "débat" comme une discussion animée, nous avions affaire dans ce cas au sens premier de discussion, à savoir de plusieurs monologues, et animés, bien sûr... par un animateur.
Notre confrère et adhérent Amédée Adélaïde, se trouvait sur le plateau pour expliquer quel était pour lui l’avenir d’une agence de voyage indépendante, sans doute une manière très élégante d’écarter le représentant élu des agences indépendantes, afin d’exclure complètement toute discussion animée, cette fois à prendre au second degré.
Quel avenir pour un indépendant, quel avenir pour notre profession ? Ce ne sont pas les intervenants, certes de qualité, qui se sont exprimés qui nous ont apporté les solutions.
A écouter certains, je dirai que les indépendants sont encore à l’âge de pierre et ne semblent pas capables d’apporter matière à réfléchir lors des séances de travail. Mais savent ils exactement ce que sont les agences de voyage indépendantes ?
L’indépendance c’est l’autonomie et être indépendant c’est être libre. En quoi cela est-ce condamnable dans un Etat de droit ? Libre ne veut pas nécessairement dire liberté, nous avons tous des droits et des devoirs, et indépendant ne se décline pas non plus en indépendantiste.
La religion est libre, les journalistes sont libres, les intellectuels sont libres, la Maçonnerie est libre, la justice est libre… Certains les condamnent, d’autres les « canalisent » ou les voient morts ; pas nécessairement d’ailleurs par des hommes qui font preuve d’une ouverture d’esprit exceptionnelle. Bien entendu, toute ressemblance avec un phénomène existant dans notre industrie ne serait que pure coïncidence.
Avec la suppression de la commission, nous serons tous face aux mêmes problèmes qui seront d’ordre financiers, commerciaux et comptables. Si je ne me trompe, certains réseaux subissent déjà des mouvements de restructuration, alors qu’on se le dise : les indépendants ne seront pas les seuls dans cette galère.
Avec plus de solidarité et un SNAV fort, les révolutions seraient peut-être plus faciles à affronter.
Défendre nos intérêts, et surtout défendre les intérêts de notre profession parce que l’on réclame une juste rémunération de notre travail et nous sommes sanctionnés !
Comment ne pas se révolter face à l’injustice !
La solidarité existe-t-elle au sein de notre profession ? Nous, nous laissons imposer les lois par des fournisseurs sans broncher, et laissons agir certains réseaux qui excluent les agences qui se rebellent plutôt que de les soutenir et toujours sans lever un cil !
Notre syndicat semble avoir accepté le principe qu’une agence de voyage indépendante ne peut survivre qu’en rejoignant un réseau.
Permettez moi de vous dire que notre liberté de penser et de choisir notre devenir nous allons nous appliquer à le défendre et ce congrès m’a permis de découvrir la force des mots tels que :
Dialogue, équité, rêve et solidarité.
En conclusion, je dirai que le dialogue n’a pas eu lieu, que l’équité n'est plus ce qu'elle était et qu'il nous reste le rêve d’imaginer qu’un jour nous serons tous solidaires... et celui-ci nul ne pourra nous le supprimer."
Adriana Minchella
Présidente du Cediv
Vous aurez ainsi compris pourquoi l’absence des agences de voyages indépendantes aux débats… quoique « Larousse » définisse le mot "débat" comme une discussion animée, nous avions affaire dans ce cas au sens premier de discussion, à savoir de plusieurs monologues, et animés, bien sûr... par un animateur.
Notre confrère et adhérent Amédée Adélaïde, se trouvait sur le plateau pour expliquer quel était pour lui l’avenir d’une agence de voyage indépendante, sans doute une manière très élégante d’écarter le représentant élu des agences indépendantes, afin d’exclure complètement toute discussion animée, cette fois à prendre au second degré.
Quel avenir pour un indépendant, quel avenir pour notre profession ? Ce ne sont pas les intervenants, certes de qualité, qui se sont exprimés qui nous ont apporté les solutions.
A écouter certains, je dirai que les indépendants sont encore à l’âge de pierre et ne semblent pas capables d’apporter matière à réfléchir lors des séances de travail. Mais savent ils exactement ce que sont les agences de voyage indépendantes ?
L’indépendance c’est l’autonomie et être indépendant c’est être libre. En quoi cela est-ce condamnable dans un Etat de droit ? Libre ne veut pas nécessairement dire liberté, nous avons tous des droits et des devoirs, et indépendant ne se décline pas non plus en indépendantiste.
La religion est libre, les journalistes sont libres, les intellectuels sont libres, la Maçonnerie est libre, la justice est libre… Certains les condamnent, d’autres les « canalisent » ou les voient morts ; pas nécessairement d’ailleurs par des hommes qui font preuve d’une ouverture d’esprit exceptionnelle. Bien entendu, toute ressemblance avec un phénomène existant dans notre industrie ne serait que pure coïncidence.
Avec la suppression de la commission, nous serons tous face aux mêmes problèmes qui seront d’ordre financiers, commerciaux et comptables. Si je ne me trompe, certains réseaux subissent déjà des mouvements de restructuration, alors qu’on se le dise : les indépendants ne seront pas les seuls dans cette galère.
Avec plus de solidarité et un SNAV fort, les révolutions seraient peut-être plus faciles à affronter.
Défendre nos intérêts, et surtout défendre les intérêts de notre profession parce que l’on réclame une juste rémunération de notre travail et nous sommes sanctionnés !
Comment ne pas se révolter face à l’injustice !
La solidarité existe-t-elle au sein de notre profession ? Nous, nous laissons imposer les lois par des fournisseurs sans broncher, et laissons agir certains réseaux qui excluent les agences qui se rebellent plutôt que de les soutenir et toujours sans lever un cil !
Notre syndicat semble avoir accepté le principe qu’une agence de voyage indépendante ne peut survivre qu’en rejoignant un réseau.
Permettez moi de vous dire que notre liberté de penser et de choisir notre devenir nous allons nous appliquer à le défendre et ce congrès m’a permis de découvrir la force des mots tels que :
Dialogue, équité, rêve et solidarité.
En conclusion, je dirai que le dialogue n’a pas eu lieu, que l’équité n'est plus ce qu'elle était et qu'il nous reste le rêve d’imaginer qu’un jour nous serons tous solidaires... et celui-ci nul ne pourra nous le supprimer."
Adriana Minchella
Présidente du Cediv