Une page se tourne dans le monde du réceptif français. La structure qui fédérait l'ensemble de la profession, vieille de 33 ans est morte hier soir, non sans avoir lutté.
Elle avait gagné son autonomie en 2007, pour se la voir retirer trois ans après. « Je déplore cette décision mais je m'incline devant la majorité » soupire Bernard Garcia, de Pyrène Voyages.
Dans l'assemblée, ils sont nombreux à partager son point de vue, à refuser cette fusion voulue par George Colson.
« Il pense que la famille des producteurs en sortira renforcée mais je ne suis pas de cet avis » poursuit Bernard Garcia.
Elle avait gagné son autonomie en 2007, pour se la voir retirer trois ans après. « Je déplore cette décision mais je m'incline devant la majorité » soupire Bernard Garcia, de Pyrène Voyages.
Dans l'assemblée, ils sont nombreux à partager son point de vue, à refuser cette fusion voulue par George Colson.
« Il pense que la famille des producteurs en sortira renforcée mais je ne suis pas de cet avis » poursuit Bernard Garcia.
Réceptifs, oubliés du ministre
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Les réceptifs ont toujours été les parents pauvres du tourisme, peu considérés par la profession et ignorés des pouvoirs publics.
« Il faut être lucide, les entreprises réceptives ont une structure modeste d'où la difficulté de les fédérer. Dans ma région de Nice, beaucoup d'entre elles ne sont pas au SNAV » explique Brigitte Bailet candidate aux élections DMC.
Ils devraient être les premiers concernés par la nouvelle charte d'accueil des touristes, voulue par Frédéric Lefebvre. Mais le secrétaire d'état n'a pas eu l'idée de les associer à son action.
En effet, ce sont eux qui sont confrontés chaque jour aux touristes étrangers, qui font entrer des devises en France. Ils s'expliquent d'autant plus difficilement ce mépris des pouvoirs publics.
« Il faut être lucide, les entreprises réceptives ont une structure modeste d'où la difficulté de les fédérer. Dans ma région de Nice, beaucoup d'entre elles ne sont pas au SNAV » explique Brigitte Bailet candidate aux élections DMC.
Ils devraient être les premiers concernés par la nouvelle charte d'accueil des touristes, voulue par Frédéric Lefebvre. Mais le secrétaire d'état n'a pas eu l'idée de les associer à son action.
En effet, ce sont eux qui sont confrontés chaque jour aux touristes étrangers, qui font entrer des devises en France. Ils s'expliquent d'autant plus difficilement ce mépris des pouvoirs publics.
De nombreux chantiers
Pour l'instant, personne n'est en mesure d'imaginer la forme que prendra la collaboration avec les autres partenaires au sein de la grande famille des producteurs.
« Nous allons devoir inventer un nouveau modèle » avance Brigitte Bailet. Ils imaginent déjà les problèmes lors des réunions, car les sujets abordés ne concerneront pas forcément l'ensemble des participants.
En effet, les réceptifs ont de nombreuses revendications à faire valoir, qui ne concernent pas les autres producteurs, à commencer par la TVA, surnommée la double peine.
« Il faudrait trouver un système pour ne pas la payer une fois sur la marge et une seconde fois sur les produits achetés » explique Marc Delannoy, président du club des réceptifs Parfums de France.
Autre récrimination, la concurrence « déloyale » de certaines structures institutionnelles ou des agences évènementielles, qui ne sont pas immatriculées et donc pas soumises aux même charges.
Pourtant, il est parfois possible de vivre en bonne intelligence avec les CRT et CDT. « Nous devons utiliser les fonds publics dédiés à la promotion d'une région pour mieux commercialiser ce territoire » avance Marc Delannoy.
Par exemple, dans sa ville de Lille, l'office de tourisme vend les produits qu'il a crée. Une synergie positive qui devrait s'appliquer plus souvent, afin de redonner au réceptif toute la place qu'il mérite.
« Nous allons devoir inventer un nouveau modèle » avance Brigitte Bailet. Ils imaginent déjà les problèmes lors des réunions, car les sujets abordés ne concerneront pas forcément l'ensemble des participants.
En effet, les réceptifs ont de nombreuses revendications à faire valoir, qui ne concernent pas les autres producteurs, à commencer par la TVA, surnommée la double peine.
« Il faudrait trouver un système pour ne pas la payer une fois sur la marge et une seconde fois sur les produits achetés » explique Marc Delannoy, président du club des réceptifs Parfums de France.
Autre récrimination, la concurrence « déloyale » de certaines structures institutionnelles ou des agences évènementielles, qui ne sont pas immatriculées et donc pas soumises aux même charges.
Pourtant, il est parfois possible de vivre en bonne intelligence avec les CRT et CDT. « Nous devons utiliser les fonds publics dédiés à la promotion d'une région pour mieux commercialiser ce territoire » avance Marc Delannoy.
Par exemple, dans sa ville de Lille, l'office de tourisme vend les produits qu'il a crée. Une synergie positive qui devrait s'appliquer plus souvent, afin de redonner au réceptif toute la place qu'il mérite.