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Conseils aux voyageurs du Quai d'Orsay : "le nuancier des couleurs devrait être plus nuancé", selon J.-P. Mas

La sûreté est au cœur des interrogations des professionnels


La question de la sûreté et de la sécurité inquiète de plus en plus les professionnels... et les voyageurs, qui se fient au nuancier des conseils aux voyageurs du Quai d'Orsay. Une conférence était dédiée à ce thème, on ne peut plus d'actualité, lors de l'IFTM Top Resa 2017.


Rédigé par Juliette Pic le Mercredi 27 Septembre 2017

Le débat sur la sûreté dans le tourisme est on ne peut plus d'actualité - DR : J.P.
Le débat sur la sûreté dans le tourisme est on ne peut plus d'actualité - DR : J.P.
Entre les récents attentats à Barcelone, les cyclones Harvey et Irma et les deux tremblements de terre à Mexico, quels que soient les dommages, la question de la sûreté est une préoccupation majeure en cette fin de saison estivale 2017.

Ces dernières années, les attentats ont marqué un certain nombre de destinations, qui s'en remettent à peine, au premier rang desquelles la Tunisie et l'Egypte.

Quelle perception ont les voyageurs des destinations où ils souhaitent aller ? D'abord, celle que leur donne le professionnel avec qui ils sont en contact, à savoir l'agence de voyages, première responsable devant la loi, car c'est celui qui signe le contrat qui s'engage.

LIRE : Catastrophes naturelles : est-ce vraiment un cas de force majeure ?

Les Conseils aux Voyageurs, une valeur sûre

Pour Malika Lahnait, avocate, il est primordial d'être transparent, pour rassurer l'utilisateur mais aussi pour se protéger, car c'est l'opérateur qui est responsable légalement et pénalement.

"Vous avez une obligation de tout vérifier. Si vous commercialisez une destination à risque, vous mettez en jeu votre responsabilité légale, y compris pour tout ce que contient le package : destination, mais aussi transport, réceptif, circuit..."

Il est donc impératif que le professionnel livre à son client toutes les informations à sa disposition, et en particulier celles qui concernent l'état de sûreté du pays dans lequel les voyageurs s'apprêtent à se rendre.

Pour cela, le site du Ministère des Affaires Etrangères reste la valeur sûre, de l'avis de tous.

"On est en recherche permanente du bon équilibre explique Patrice Paoli, directeur du Centre de Crise et de Soutien au Quai d'Orsay. On a mis en place des outils, comme Ariane mais les professionnels doivent aussi faire la promotion auprès des consommateurs".

Un nuancier plus nuancé ?

Si ce devoir d'informer le client existe, il est aussi important d'y apporter un regard de professionnel et des informations supplémentaires.

La personne qui achète directement sur Internet va vérifier les Conseils aux Voyageurs du Ministère des Affaires Étrangères.

Or, regrette Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du voyage le traitement des différents pays n'y est pas toujours objectif.

"Si on regarde la Tunisie par exemple, elle est teinte en jaune, c'est-à-dire qu'elle est en "vigilance renforcée". Dire aux clients qu'il y a un risque potentiel, même s'il n'est que potentiel, ça n'est pas très vendeur... Le nuancier devrait être plus nuancé".

Même remarque du côté de l'office du tourisme (OT) égyptien en Grande-Bretagne : "il y a une logique juridique, une logique sécuritaire, et une logique touristique. C'est elle qui prime.

Aujourd'hui, les gens se posent moins la question de la sécurité parce que de fait, nous n'avons pas subi de dommages depuis un certain temps. Ce sont les voyageurs qui imposent une perception, plus que les couleurs qui manquent de nuances"
.

"S'arrêter aux couleurs ne donne qu'une vision biaisée de la situation d'un pays"

Le voyageur est demandeur d'information, mais reconnaît Patrice Paoli, s'arrêter aux couleurs ne donnera qu'une vision biaisée de la situation d'un pays.

"Il est important de lire les textes et ne pas s'arrêter à une couleur, c'est à partir de là qu'on peut analyser un risque. Les couleurs ne sont qu'un aspect. Caractériser un risque, ça ne veut pas dire qu'il va effectivement arriver".

Et de rappeler que le jaune, descriptif de la situation en Tunisie, est aussi celui qui est utilisé pour noter les risques de secousses sismiques au Chili : deux situations sans aucun rapport, mais une seule couleur, celle de la vigilance. "Nous voulons protéger les consommateurs en les informant. Le jaune est une couleur favorable, un acte positif pour une destination qui ne présente pas un risque grave".

Une couleur qui ne freine de toute manière pas les voyageurs, de plus en plus nombreux à revenir en Tunisie comme en Egypte.


LIRE AUSSI : Voyages d'Affaires : la sécurité, entrave ou jackpot ?

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