Contrats de destination : 11 projets retenus pour représenter le territoire français

Le gouvernement a décidé de booster les contrats de destination.

Depuis novembre 2013, et la mise en place du contrat autour du "Centenaire de la Grande Guerre", aucune annonce n'avait été faite.

En 2014, un nouvel appel à candidatures a permis de rassembler une quarantaine de dossiers, dont onze ont été retenus par un comité de sélection.

Il s'agit de contrats proposés par les régions Alpes ; Auvergne ; Baie du Mont Saint Michel ; Biarritz ; Bordeaux ; Bourgogne ; Lyon ; Vosges ; Jura ; Normandie et Ile-de-France ; Val-de-Loire.

"Cette première sélection, vous le voyez, est très variée. Elle l'est géographiquement. Elle l'est thématiquement, a commenté Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, lors de la cérémonie de signature des contrats de destination.

La montagne avec les Alpes, les Vosges et le Jura ; le patrimoine architectural avec les châteaux de la Loire ; la gastronomie avec Lyon ; l'oenologie avec Bordeaux et la Bourgogne ; les arts avec l'impressionnisme en Normandie et en Ile-de-France ; le sport avec le golf à Biarritz ; la santé et le bien-être avec l'Auvergne."

Chacun de ces contrats sera doté d'une somme de 75 000 euros sur trois ans, avec un premier versement de 32 500 euros qui a eu lieu avant Noël 2014.

"L'objectif est maintenant que tous les partenaires se mettent au travail pour réaliser la feuille de route tracée dans leur réponse à l'appel d'offres : créer des outils de promotion touristique forts et innovants ; se concentrer sur une ou deux thématiques porteuses ; agir en direction de quelques « marchés cibles », qui correspondent aux clientèles visées en priorité", a précisé Laurent Fabius.

Un nouvel appel d'offres sera lancé au printemps 2015, avec une nouvelle série de contrats de destination sélectionnés d'ici mars 2015, y compris parmi ceux non retenus en décembre dernier, mais retravaillés.

Une stratégie qui vise à attirer les touristes ailleurs qu'à Paris et à dépenser davantage, car "si la France est le premier pays au monde en nombre de touristes, elle ne l'est pas en termes de recettes - nous ne sommes que troisième derrière l'Espagne et les États-Unis, a rappelé Laurent Fabius.

Il est clair que Paris restera le point principal d'entrée des touristes, mais nous ne pouvons pas accueillir tout le monde au Louvre ! Les touristes
doivent aller à la rencontre de toutes les régions de France. C'est pour y parvenir que nous avons mis en place les contrats de destination."