Le personnel chargé des contrôles pourra demander aux passagers d'allumer leurs appareils électroniques afin de vérifier l'état de la charge © tiero - Fotolia.com
Les autorités américaines ont demandé un renforcement des mesures de sûreté aéroportuaire pour les vols à destination des États-Unis durant l'été 2014, sans préciser quels aéroports seraient concernés.
Toutefois, le communiqué de presse diffusé par la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) laisse à penser que la France est concernée.
En effet le document indique que des "mesures complémentaires seront déployées de façon à apporter le moins de désagrément possible aux passagers (voyageant vers les USA ndlr). Cependant des retards sont possibles".
Il est donc recommandé aux passagers de prendre les dispositions nécessaires pour se rendre à l’aéroport suffisamment à l’avance pour éviter désagréments et difficultés lors de l’embarquement.
La nature de ces mesures supplémentaires n'ont pas été dévoilées.
Le 2 juillet, l'agence américaine du transport aérien (TSA) a apporté une précision, en faisant savoir que le personnel chargé des contrôles pourra demander aux passagers d'allumer leurs appareils électroniques afin de vérifier l'état de la charge.
Ainsi les téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs portables, ou tout autre appareil électronique pourraient faire l'objet de contrôle. Les autorités américaines craignent que ces objets électroniques puissent être utilisés en tant qu'explosifs.
Toutefois, le communiqué de presse diffusé par la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) laisse à penser que la France est concernée.
En effet le document indique que des "mesures complémentaires seront déployées de façon à apporter le moins de désagrément possible aux passagers (voyageant vers les USA ndlr). Cependant des retards sont possibles".
Il est donc recommandé aux passagers de prendre les dispositions nécessaires pour se rendre à l’aéroport suffisamment à l’avance pour éviter désagréments et difficultés lors de l’embarquement.
La nature de ces mesures supplémentaires n'ont pas été dévoilées.
Le 2 juillet, l'agence américaine du transport aérien (TSA) a apporté une précision, en faisant savoir que le personnel chargé des contrôles pourra demander aux passagers d'allumer leurs appareils électroniques afin de vérifier l'état de la charge.
Ainsi les téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs portables, ou tout autre appareil électronique pourraient faire l'objet de contrôle. Les autorités américaines craignent que ces objets électroniques puissent être utilisés en tant qu'explosifs.
Les appareils électroniques déchargés seraient confisqués
Autres articles
-
Brand USA célèbre le rebond des voyageurs français aux États-Unis
-
La nouvelle brochure AmériGo 2025 est arrivée
-
International SOS lance un service dédié à la sécurité des hébergements
-
ADP : Vers un nouveau système automatisé de contrôle des liquides ?
-
Delta Airlines prépare l’avenir et honore le passé 🔑
Selon un article du Monde.fr, les appareils électriques seraient exclus de cette mesure, tels que les sèche-cheveux, les épilateurs ou encore les rasoirs électriques.
Les smartphones, tablettes, ou autres ordinateurs devront donc être allumés et chargés au moment du contrôle. LeMonde.fr souligne "un appareil, même faiblement chargé à 1 %, ne sera pas confisqué à son propriétaire."
Dans le cas contraire, il pourrait être retenu par les agents de sécurité.
Pour éviter ces désagréments, il est donc conseillé aux passagers en possession d'appareils électroniques déchargés ou faiblement chargés de les mettre en soute.
A noter également qu'une dépêche Reuters précise que les iPhone et téléphones Samsung Galaxy seront plus particulièrement contrôlés.
Parallèlement, la TSA a aussi réclamé un contrôle accru des chaussures des passagers sur ces vols.
Ces mesures seront-elles mises en place en France et à partir de quand ?
Contactée par nos soins, la DGAC s'en tient uniquement au communiqué diffusé en fin de semaine dernière, sans donner davantage de détails.
Quant à Aéroports de Paris, il nous renvoie vers la DGAC.
Dans le doute, un client averti en vaut deux...
Les smartphones, tablettes, ou autres ordinateurs devront donc être allumés et chargés au moment du contrôle. LeMonde.fr souligne "un appareil, même faiblement chargé à 1 %, ne sera pas confisqué à son propriétaire."
Dans le cas contraire, il pourrait être retenu par les agents de sécurité.
Pour éviter ces désagréments, il est donc conseillé aux passagers en possession d'appareils électroniques déchargés ou faiblement chargés de les mettre en soute.
A noter également qu'une dépêche Reuters précise que les iPhone et téléphones Samsung Galaxy seront plus particulièrement contrôlés.
Parallèlement, la TSA a aussi réclamé un contrôle accru des chaussures des passagers sur ces vols.
Ces mesures seront-elles mises en place en France et à partir de quand ?
Contactée par nos soins, la DGAC s'en tient uniquement au communiqué diffusé en fin de semaine dernière, sans donner davantage de détails.
Quant à Aéroports de Paris, il nous renvoie vers la DGAC.
Dans le doute, un client averti en vaut deux...
Le conseil d'Emmanuelle Llop, Avocat à la Cour (Cabinet Equinoxe Avocats)
"En théorie, les agences ont une obligation d’information sur les conditions administratives et sanitaires de franchissement des frontières.
La sécurité tenant aux décisions des Etats n’est pas prévue par le Code du Tourisme mais est venue s’ajouter à l’obligation générale d’information due en tant que professionnel au consommateur (exemple : les liquides ).
Un juge aura toujours tendance à trouver matière à reproche à une agence de voyages si elle ne transmet pas les nouveautés à ses clients...
C’est pourquoi par mesure de précaution, je conseillerais plutôt aux agences d’ajouter cette information sur les voyages vers USA : c’est une plus-value dans le cadre de leurs services.
Elles pourraient ainsi faire un flash en renvoyant (sur Internet) vers un lien qui développe l’information (MAE ou ambassade par exemple), ou ajouter quelques lignes d’information quand le client se renseigne sur un voyage aux USA."
La sécurité tenant aux décisions des Etats n’est pas prévue par le Code du Tourisme mais est venue s’ajouter à l’obligation générale d’information due en tant que professionnel au consommateur (exemple : les liquides ).
Un juge aura toujours tendance à trouver matière à reproche à une agence de voyages si elle ne transmet pas les nouveautés à ses clients...
C’est pourquoi par mesure de précaution, je conseillerais plutôt aux agences d’ajouter cette information sur les voyages vers USA : c’est une plus-value dans le cadre de leurs services.
Elles pourraient ainsi faire un flash en renvoyant (sur Internet) vers un lien qui développe l’information (MAE ou ambassade par exemple), ou ajouter quelques lignes d’information quand le client se renseigne sur un voyage aux USA."