L’Observatoire de l’Economie du Tourisme a publié une première note de synthèse qui traite les effets de l’épidémie sur l’activité des opérateurs touristiques et sur le climat des affaires au terme d’un mois de confinement.
Selon les données récoltées qui émanent de différentes sources*, la perte d’activité serait en moyenne de 40 %. Le secteur de l'hôtellerie-restauration est quasi à l'arrêt (-90% d’activité) ainsi que celui des voyagistes (-97% de réservation).
Cette perte pourrait représenter 25% du PIB touristique en 2020.
Dans ce contexte, rappelle la note "la trésorerie des entreprises du tourisme se dégrade fortement : ces entreprises représentent plus de 10% des prêts garantis par l’État (1,3 Md€).
La profitabilité baisserait de 64%, et de nombreux investissements seraient remis en cause. En montagne, la perte d’activité sur la saison serait de l’ordre de 1,5 Md€, dont 50% supportés par les hôteliers.
La reprise est attendue pour l’été, mais le retour des capacités d’investissement pas avant trois ans. "
Selon les données récoltées qui émanent de différentes sources*, la perte d’activité serait en moyenne de 40 %. Le secteur de l'hôtellerie-restauration est quasi à l'arrêt (-90% d’activité) ainsi que celui des voyagistes (-97% de réservation).
Cette perte pourrait représenter 25% du PIB touristique en 2020.
Dans ce contexte, rappelle la note "la trésorerie des entreprises du tourisme se dégrade fortement : ces entreprises représentent plus de 10% des prêts garantis par l’État (1,3 Md€).
La profitabilité baisserait de 64%, et de nombreux investissements seraient remis en cause. En montagne, la perte d’activité sur la saison serait de l’ordre de 1,5 Md€, dont 50% supportés par les hôteliers.
La reprise est attendue pour l’été, mais le retour des capacités d’investissement pas avant trois ans. "
85% des professionnels pensent que la crise durera au moins six mois
Plus de 80% des professionnels du tourisme semblent cependant avoir rapidement réagi en mobilisant les mesures gouvernementales (chômage, report de charges, avoirs) et en renégociant leurs dettes.
Si 83% sont satisfaits de ces mesures sur le court terme, beaucoup s’interrogent sur leur efficacité à plus long terme (trois ans).
85% des professionnels pensent que la crise durera au moins six mois, avec une reprise très progressive, portée cet été par la clientèle française.
80% ne pensent pas revenir à leur niveau d’activité d’ici huit à douze mois, voire au-delà. Ils estiment également que cette crise aurait un impact fort sur les futures propositions de valeur et sur les modèles économiques des entreprises du tourisme et des loisirs.
Pour accéder à la note dans sa globalité : cliquez ici.
* Les données sont tirées de différentes sources : Insee, Banque de France, Atout France, ministère de l’Intérieur et associent le monde universitaire (Institut de Recherche et d'Etudes Supérieures du Tourisme, UFR ESTHUA Tourisme et Culture).
Si 83% sont satisfaits de ces mesures sur le court terme, beaucoup s’interrogent sur leur efficacité à plus long terme (trois ans).
85% des professionnels pensent que la crise durera au moins six mois, avec une reprise très progressive, portée cet été par la clientèle française.
80% ne pensent pas revenir à leur niveau d’activité d’ici huit à douze mois, voire au-delà. Ils estiment également que cette crise aurait un impact fort sur les futures propositions de valeur et sur les modèles économiques des entreprises du tourisme et des loisirs.
Pour accéder à la note dans sa globalité : cliquez ici.
* Les données sont tirées de différentes sources : Insee, Banque de France, Atout France, ministère de l’Intérieur et associent le monde universitaire (Institut de Recherche et d'Etudes Supérieures du Tourisme, UFR ESTHUA Tourisme et Culture).
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