Crash Ethiopian Airlines : le système MCAS aurait provoqué "une perte d'altitude" - Crédit photo : BEA
Petit à petit les secrets du crash du Boeing 737 MAX d'Ethiopian Arlines voient le jour, et c'est du côté des USA, que les indiscrétions se font plus nombreuses.
D'après le très sérieux, Wall Street Journal qui cite une source proche de l'enquête les pilotes "ont suivi les procédures d'urgence établies par Boeing" mais sans jamais parvenir à reprendre le contrôle.
Peu après le décollage, les commandants de bord ont désactivé le système anti-décrochage (MCAS), mais face à leur incapacité à reprendre manuellement le contrôle de l'appareil, ils ont alors rétabli l'alimentation électrique, réenclenchant par la même occasion le MCAS.
"C'est un système informatique invasif sur lequel nous n'avons aucun contrôle. Le MCAS prend la main sur les commandes s'il détecte un décrochage, signifiant que le nez est trop cabré par rapport à sa trajectoire de vol" nous expliquait un pilote de Boeing 737 MAX.
A lire : Crash Ethiopian Airlines : "on joue avec notre sécurité" selon un pilote de B737 Max
"Si votre avion n'est pas en bonne position, il faut réduire l'angle d'attaque, la gouverne de profondeur (trim) est donc sollicitée pour faire piquer le nez de l'avion, pour sortir de l'angle d'attaque critique."
D'après le très sérieux, Wall Street Journal qui cite une source proche de l'enquête les pilotes "ont suivi les procédures d'urgence établies par Boeing" mais sans jamais parvenir à reprendre le contrôle.
Peu après le décollage, les commandants de bord ont désactivé le système anti-décrochage (MCAS), mais face à leur incapacité à reprendre manuellement le contrôle de l'appareil, ils ont alors rétabli l'alimentation électrique, réenclenchant par la même occasion le MCAS.
"C'est un système informatique invasif sur lequel nous n'avons aucun contrôle. Le MCAS prend la main sur les commandes s'il détecte un décrochage, signifiant que le nez est trop cabré par rapport à sa trajectoire de vol" nous expliquait un pilote de Boeing 737 MAX.
A lire : Crash Ethiopian Airlines : "on joue avec notre sécurité" selon un pilote de B737 Max
"Si votre avion n'est pas en bonne position, il faut réduire l'angle d'attaque, la gouverne de profondeur (trim) est donc sollicitée pour faire piquer le nez de l'avion, pour sortir de l'angle d'attaque critique."
La FAA somme Boeing de revoir sa copie
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Le système a repris alors le contrôle sur l'avion et lui a fait subitement perdre de l'altitude. Toujours selon les journalistes du journal américain, les informations divulguées par cette source "brossent un tableau d'une défaillance catastrophique qui a rapidement submergé l'équipage."
Dans le même temps, une petite semaine après l'annonce de Boeing de la mise à jour de son système anti-décrochage, incriminé dans les crashs de la Lion Air et potentiellement de l'Ethiopian Airlines, la FAA renvoie les ingénieurs du constructeur au travail.
La Federal Aviation Administration (FAA), l'équivalent de la DGAC, a expliqué dans un communiqué publié, mardi 2 avril 2019 "qu'un travail supplémentaire de la part de Boeing est nécessaire à la suite d'un examen continu du système de commandes de vol du 737 MAX."
A ce jour, l'ensemble de la flotte mondiale du désormais tristement célèbre appareil est toujours cloué au sol, et cette situation devrait perdurer, car la FFA précise qu'elle "n’approuvera pas l’installation du logiciel tant que celle-ci n’est pas satisfaite de la soumission."
Toujours selon l'instance, Boeing n'aurait pas identifié ni répondu à toutes les questions soulevées par les deux crashs.
Dans le même temps, une petite semaine après l'annonce de Boeing de la mise à jour de son système anti-décrochage, incriminé dans les crashs de la Lion Air et potentiellement de l'Ethiopian Airlines, la FAA renvoie les ingénieurs du constructeur au travail.
La Federal Aviation Administration (FAA), l'équivalent de la DGAC, a expliqué dans un communiqué publié, mardi 2 avril 2019 "qu'un travail supplémentaire de la part de Boeing est nécessaire à la suite d'un examen continu du système de commandes de vol du 737 MAX."
A ce jour, l'ensemble de la flotte mondiale du désormais tristement célèbre appareil est toujours cloué au sol, et cette situation devrait perdurer, car la FFA précise qu'elle "n’approuvera pas l’installation du logiciel tant que celle-ci n’est pas satisfaite de la soumission."
Toujours selon l'instance, Boeing n'aurait pas identifié ni répondu à toutes les questions soulevées par les deux crashs.