Pour Philippe Sala, le seul responsable est le SNAV, en la personne de sa présidente régionale...
"C'était un sabotage !". C'est un Philippe Sala particulièrement remonté et plein d'allant qui vient de présenter à la presse ses conclusions sur l'échec d'Eurociel.
Eurociel c'était la compagnie qu'il avait monté à Nîmes et qui devait effectuer à partir de l'aéroport gardois, 14 liaisons vers l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, dès le 4 avril dernier.
Face un taux de remplissage (8 passagers par vol en moyenne) inexplicablement très faible au vue de l'étude du marché et des prix attractifs, Philippe Sala avait été contraint de jeter l'éponge.
Pour lui, le seul responsable est le SNAV, en la personne de sa présidente régionale, Jocelyne Cahuzac.
La non-commercialisation par les agences du sud de la France, alors qu'il offrait une commission de 7%, viendrait de consignes données par le SNAV. Preuve en est, le fait que seules 3 agences nîmoises (sur 35) ont accepté de vendre des billets Eurociel.
Eurociel c'était la compagnie qu'il avait monté à Nîmes et qui devait effectuer à partir de l'aéroport gardois, 14 liaisons vers l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, dès le 4 avril dernier.
Face un taux de remplissage (8 passagers par vol en moyenne) inexplicablement très faible au vue de l'étude du marché et des prix attractifs, Philippe Sala avait été contraint de jeter l'éponge.
Pour lui, le seul responsable est le SNAV, en la personne de sa présidente régionale, Jocelyne Cahuzac.
La non-commercialisation par les agences du sud de la France, alors qu'il offrait une commission de 7%, viendrait de consignes données par le SNAV. Preuve en est, le fait que seules 3 agences nîmoises (sur 35) ont accepté de vendre des billets Eurociel.
Soutien sans faille de Richard Vainopoulos
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S'appuyant sur la lettre à la Préfecture du 11 janvier et sur le communiqué du SNAV Languedoc-Roussillon (Lire Tourmag du 24 février), il accuse le syndicat de dénigrement portant atteinte à l'image de marque de son entreprise et visant à détourner sa clientèle.
De plus, le SNAV aurait abusé de son droit à la liberté d'expression (article 10 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme) par ses critiques sur le projet lui-même et sur le prétendu "passé" d'Euromer, uniquement dans le but de lui nuire et dans un esprit anticoncurrentiel.
C'est pour ces raisons qu'il vient d'assigner le SNAV devant le Tribunal de Grande Instance de Nîmes qui devra statuer sur actes de dénigrement et de concurrence déloyale et illicite.
Philippe Sala demande que le SNAV soit condamné à verser les sommes de 34 448 € au titre des frais engagés pour la mise en place du projet, de 133 000 € versés à New Axis Airways, de 173 640 € pour les salaires des collaborateurs, de 6 138 937 € pour la perte de marge brute, de 100 000 € pour le préjudice moral auxquels s'ajoutent 100 000 € pour Euromer.
Dans cette affaire, qu'il qualifie de jalousie régionale, Philippe Sala se fait fort de la réussite de son entreprise (créée en 1995 avec 2 salariés; aujourd'hui plus d'une centaine, 3 agences, 25 compagnies maritimes commercialisées, un CA de près de 50 M €) et du soutien sans faille de Richard Vainopoulos, président de TourCom.
Pour prouver sa bonne foi, il signale que tous les clients ont été remboursés et que les agences qui avaient commercialisé ses billets ont conservé leur commission.
De plus, le SNAV aurait abusé de son droit à la liberté d'expression (article 10 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme) par ses critiques sur le projet lui-même et sur le prétendu "passé" d'Euromer, uniquement dans le but de lui nuire et dans un esprit anticoncurrentiel.
C'est pour ces raisons qu'il vient d'assigner le SNAV devant le Tribunal de Grande Instance de Nîmes qui devra statuer sur actes de dénigrement et de concurrence déloyale et illicite.
Philippe Sala demande que le SNAV soit condamné à verser les sommes de 34 448 € au titre des frais engagés pour la mise en place du projet, de 133 000 € versés à New Axis Airways, de 173 640 € pour les salaires des collaborateurs, de 6 138 937 € pour la perte de marge brute, de 100 000 € pour le préjudice moral auxquels s'ajoutent 100 000 € pour Euromer.
Dans cette affaire, qu'il qualifie de jalousie régionale, Philippe Sala se fait fort de la réussite de son entreprise (créée en 1995 avec 2 salariés; aujourd'hui plus d'une centaine, 3 agences, 25 compagnies maritimes commercialisées, un CA de près de 50 M €) et du soutien sans faille de Richard Vainopoulos, président de TourCom.
Pour prouver sa bonne foi, il signale que tous les clients ont été remboursés et que les agences qui avaient commercialisé ses billets ont conservé leur commission.