Les agences de voyages françaises vont encore pouvoir régler leur BSP tous les mois. © Oleksiy Mark - Fotolia.com
Encore une exception française, mais pour une fois bénéfique aux agences de voyages.
Elles vont être désormais les seules en Europe à pouvoir régler leur BSP tous les mois.
Alors que la réglementation se durcit chez nos voisins, le SNAV a réussi à convaincre IATA de ne pas modifier pour l’instant les mensualités de paiement.
Son principal argument : la baisse des faillites dans l’Hexagone.
Il est vrai que le nombre d’impayés a chuté.
Seules 40 agences ont été mises en défaut l'an passé pour un montant de 3,8 millions d'euros En 2013, elles étaient 69 pour un solde de 9 millions d'euros.
Elles vont être désormais les seules en Europe à pouvoir régler leur BSP tous les mois.
Alors que la réglementation se durcit chez nos voisins, le SNAV a réussi à convaincre IATA de ne pas modifier pour l’instant les mensualités de paiement.
Son principal argument : la baisse des faillites dans l’Hexagone.
Il est vrai que le nombre d’impayés a chuté.
Seules 40 agences ont été mises en défaut l'an passé pour un montant de 3,8 millions d'euros En 2013, elles étaient 69 pour un solde de 9 millions d'euros.
Une exception française, pour combien de temps encore ?
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Pourtant, l’étau se resserre.
Car avec son système avantageux, la France est désormais à la merci d’opérateurs peu scrupuleux, qui viendraient opérer sur le marché en cassant les prix avant de se mettre en faillite.
Une menace à laquelle le SNAV et IATA se préparent en surveillant de près toute évolution suspecte des émissions de billetterie.
En effet, depuis la faillite d'AirFastTickets qui a laissé une ardoise frisant les 50 millions d’euros en Grèce, Allemagne et Angleterre, IATA est aujourd’hui beaucoup plus vigilant envers ses partenaires.
Les Allemands passeront au minimum en bimensuel cette année tout comme les Anglais en juin 2016.
Seule la Hollande dispose encore d’un système spécial, avec des accords bilatéraux entre chaque agence de voyages et chaque compagnie aérienne.
Mais la France risque de ne pas conserver indéfiniment ses avantages.
Les négociations avec le SNAV sont toujours en cours et Jean-Pierre Mas, son président, espère pouvoir maintenir cette exception en 2016. " Bien entendu, nous ne resterons pas le dernier dinosaure du BSP, mais nous travaillons en étroite collaboration avec IATA pour améliorer certains critères ".
Car avec son système avantageux, la France est désormais à la merci d’opérateurs peu scrupuleux, qui viendraient opérer sur le marché en cassant les prix avant de se mettre en faillite.
Une menace à laquelle le SNAV et IATA se préparent en surveillant de près toute évolution suspecte des émissions de billetterie.
En effet, depuis la faillite d'AirFastTickets qui a laissé une ardoise frisant les 50 millions d’euros en Grèce, Allemagne et Angleterre, IATA est aujourd’hui beaucoup plus vigilant envers ses partenaires.
Les Allemands passeront au minimum en bimensuel cette année tout comme les Anglais en juin 2016.
Seule la Hollande dispose encore d’un système spécial, avec des accords bilatéraux entre chaque agence de voyages et chaque compagnie aérienne.
Mais la France risque de ne pas conserver indéfiniment ses avantages.
Les négociations avec le SNAV sont toujours en cours et Jean-Pierre Mas, son président, espère pouvoir maintenir cette exception en 2016. " Bien entendu, nous ne resterons pas le dernier dinosaure du BSP, mais nous travaillons en étroite collaboration avec IATA pour améliorer certains critères ".