Danièle Bonneton, vend des voyages très ciblés sous la marque « Aurige » vendue dans l'agence Philéas Frog
Danièle Bonneton est formée très jeune à l’école de la discipline et de la volonté. Athlète de haut niveau en gymnastique sportive, elle fait, entre 10 et 25 ans, de fréquents voyages en Union Soviétique et dans les pays satellites qui forment les champions et les championnes.
L’esprit de compétition
Elle enchaîne stages et compétitions et garde de formidables souvenirs de ce monde qui ne fait cependant aucun cadeau. « Je n’oublierai jamais les championnats du monde universitaire de Moscou. Imaginez 85 000 personnes qui applaudissent dans le stade. C’est un moment très fort, une expérience incroyable ».
Sa formation, - Sciences économiques à Paris et Master passé à Ottawa grâce à l’obtention d’une bourse – l’avait préparée au secteur bancaire. Sa carrière de gymnaste arrivant à son terme, elle trouvera aisément un emploi dans une banque comme cadre responsable de comptes particuliers. Elle y travaillera treize ans.
Du Canada Danièle Bonneton garde le souvenir d’un climat froid et d’amitiés chaleureuses.
« A Ottawa j’ai appris l’hiver ! Pour fuir le froid je me débrouillais, j’économisais sur ma bourse pour faire des escapades vers les Caraïbes ».
A 28 ans, dans son confortable petit bureau Danièle Bonneton, banquière, a déjà vivement le goût des voyages. Le Canada, les Antilles, les pays de l’Est l’ont conforté dans une idée encore mal définie : un jour elle travaillera dans le tourisme.
La banque sera son tremplin
« J’ai utilisé tous mes loisirs, toutes mes vacances pour accompagner des voyages. J’ai commencé avec Nouvelles Frontières, j’ai collaboré avec des associations, notamment la FUAJ (Fédération des Auberges de Jeunesse). J’ai commencé avec des circuits en autocar à travers l’Europe. J’ai fait de fréquents voyages en Thaïlande, en Malaisie, à Singapour, en Inde du Nord au Népal ». Maison de la Chine, Kuoni feront aussi appel à ses services.
Son premier voyage en Chine marquera un tournant. Elle sera totalement séduite par les paysages magnifiques, l’histoire plusieurs fois millénaire, les civilisations et les minorités ethniques de ce pays grand comme un continent.
Mille mots chinois écrits, lus, parlés
L’esprit de compétition
Elle enchaîne stages et compétitions et garde de formidables souvenirs de ce monde qui ne fait cependant aucun cadeau. « Je n’oublierai jamais les championnats du monde universitaire de Moscou. Imaginez 85 000 personnes qui applaudissent dans le stade. C’est un moment très fort, une expérience incroyable ».
Sa formation, - Sciences économiques à Paris et Master passé à Ottawa grâce à l’obtention d’une bourse – l’avait préparée au secteur bancaire. Sa carrière de gymnaste arrivant à son terme, elle trouvera aisément un emploi dans une banque comme cadre responsable de comptes particuliers. Elle y travaillera treize ans.
Du Canada Danièle Bonneton garde le souvenir d’un climat froid et d’amitiés chaleureuses.
« A Ottawa j’ai appris l’hiver ! Pour fuir le froid je me débrouillais, j’économisais sur ma bourse pour faire des escapades vers les Caraïbes ».
A 28 ans, dans son confortable petit bureau Danièle Bonneton, banquière, a déjà vivement le goût des voyages. Le Canada, les Antilles, les pays de l’Est l’ont conforté dans une idée encore mal définie : un jour elle travaillera dans le tourisme.
La banque sera son tremplin
« J’ai utilisé tous mes loisirs, toutes mes vacances pour accompagner des voyages. J’ai commencé avec Nouvelles Frontières, j’ai collaboré avec des associations, notamment la FUAJ (Fédération des Auberges de Jeunesse). J’ai commencé avec des circuits en autocar à travers l’Europe. J’ai fait de fréquents voyages en Thaïlande, en Malaisie, à Singapour, en Inde du Nord au Népal ». Maison de la Chine, Kuoni feront aussi appel à ses services.
Son premier voyage en Chine marquera un tournant. Elle sera totalement séduite par les paysages magnifiques, l’histoire plusieurs fois millénaire, les civilisations et les minorités ethniques de ce pays grand comme un continent.
Mille mots chinois écrits, lus, parlés
céramiques bleues de Samarkand en Ouzbekistan
Elle commence à apprendre le chinois. L’attachée de presse de l’ancienne compagnie AOM, Françoise Dubois-Sigmund, titulaire d’une licence de langue chinoise, lui donne des cours. Elle complétera sa formation avec des cours du soir. Il lui en reste mille mots lus, écrits, parlés. C'est-à-dire un bagage suffisant pour lui ouvrir les portes et lui donner beaucoup de considération dans les milieux chinois.
Danièle Bonneton se lance dans le métier d’agent de voyages en 1996. Les débuts seront un peu cahoteux. « Débuter dans ce métier demande beaucoup d’humilité. Je ne connaissais personne ». Licence d’agence de voyages obtenue et adhésion à l’APS acceptée, elle ouvre une petite structure. Son challenge : répondre à toutes les demandes et devenir polyvalente.
Un certain professeur, André Laronde, responsable depuis trente ans des fouilles françaises en Libye est de ses clients billetterie. Les archéologues qui s’adressent à elle l’entraîneront à découvrir les pistes et les fabuleux sites gréco-romains de ce pays « hors norme », au tourisme très encadré et réglementé - on ne sert pas une goutte d’alcool sur tout le territoire - qui deviendra l’une de ses destinations coup de cœur.
Connaître son client pour ne pas se tromper de voyage
La clientèle de Danièle Bonneton est ciblée. Elle est essentiellement composée d’anciens routards aux revenus confortables et toujours désireux de découvrir le vaste monde. L’agence traditionnelle ne lui donnant pas les satisfactions espérées, elle se rapproche de l’agence Philéas Frog qui adhère au réseau Tourcom.
Elle trouve auprès de Brigitte Moreau sa directrice, la même philosophie et le même goût des voyages. Elle est satisfaite d’appartenir à un réseau volontaire. « J’aime me sentir épaulée et pouvoir faire appel à des compétences. J’aime partager un savoir et échanger des idées avec d’autres agences de voyages ».
A l’intérieur de cette structure elle programme, sous la marque Aurige, des circuits accompagnés par des guides chevronnés. C’est sa marque de fabrique. Elle s’adresse à un public de connaisseurs. Modeste, sa brochure en papier recyclable offre, de la Chine des minorités du Sud à l’Ethiopie, de la Libye à l’Ouzbékistan, des voyages situés à des année lumière du tourisme de masse.
« Il faut connaître son client et ne pas se tromper de voyages » dit-elle. Ses clients qu’elle engage à soutenir la « charte éthique du voyageur » sont souvent de jeunes seniors actifs qui préfèrent l’authenticité et la découverte humaine au confort et qui acceptent les hôtels simples, les transports locaux, le logement chez l’habitant.
Et s’il fallait garder quelques images de vrais coups de cœur ? « Les marchés colorés des minorités du Sud de la Chine, le bleu des céramiques de Samarkand, les ruines gréco-romaines et les dunes de sable rouge de Libye ».
Danièle Bonneton se lance dans le métier d’agent de voyages en 1996. Les débuts seront un peu cahoteux. « Débuter dans ce métier demande beaucoup d’humilité. Je ne connaissais personne ». Licence d’agence de voyages obtenue et adhésion à l’APS acceptée, elle ouvre une petite structure. Son challenge : répondre à toutes les demandes et devenir polyvalente.
Un certain professeur, André Laronde, responsable depuis trente ans des fouilles françaises en Libye est de ses clients billetterie. Les archéologues qui s’adressent à elle l’entraîneront à découvrir les pistes et les fabuleux sites gréco-romains de ce pays « hors norme », au tourisme très encadré et réglementé - on ne sert pas une goutte d’alcool sur tout le territoire - qui deviendra l’une de ses destinations coup de cœur.
Connaître son client pour ne pas se tromper de voyage
La clientèle de Danièle Bonneton est ciblée. Elle est essentiellement composée d’anciens routards aux revenus confortables et toujours désireux de découvrir le vaste monde. L’agence traditionnelle ne lui donnant pas les satisfactions espérées, elle se rapproche de l’agence Philéas Frog qui adhère au réseau Tourcom.
Elle trouve auprès de Brigitte Moreau sa directrice, la même philosophie et le même goût des voyages. Elle est satisfaite d’appartenir à un réseau volontaire. « J’aime me sentir épaulée et pouvoir faire appel à des compétences. J’aime partager un savoir et échanger des idées avec d’autres agences de voyages ».
A l’intérieur de cette structure elle programme, sous la marque Aurige, des circuits accompagnés par des guides chevronnés. C’est sa marque de fabrique. Elle s’adresse à un public de connaisseurs. Modeste, sa brochure en papier recyclable offre, de la Chine des minorités du Sud à l’Ethiopie, de la Libye à l’Ouzbékistan, des voyages situés à des année lumière du tourisme de masse.
« Il faut connaître son client et ne pas se tromper de voyages » dit-elle. Ses clients qu’elle engage à soutenir la « charte éthique du voyageur » sont souvent de jeunes seniors actifs qui préfèrent l’authenticité et la découverte humaine au confort et qui acceptent les hôtels simples, les transports locaux, le logement chez l’habitant.
Et s’il fallait garder quelques images de vrais coups de cœur ? « Les marchés colorés des minorités du Sud de la Chine, le bleu des céramiques de Samarkand, les ruines gréco-romaines et les dunes de sable rouge de Libye ».