"L'avocat d'Onur Air aux Pays-Bas a sommé l'inspection de l'aviation civile de dévoiler les faits précis qui justifient cette interdiction de vol et de retirer cette mesure avant 12H00 locales (10H00 GMT) sous peine d'une action en justice", a déclaré à l'AFP Kees Postema, porte-parole d'Onur Air aux Pays-Bas.
Il a affirmé que l'aviation civile néerlandaise n'avait pu fournir aucun détail précis sur les incidents évoqués pour sanctionner Onur Air lors d'une réunion lundi (qui a duré plus de 12H00) près de l'aéroport d'Amsterdam .
Action en justice contre l'aviation civile néerlandaise
A l'issue de ces pourparlers infructueux, le PDG d'Onur Air, Cankut Bagana, avait indiqué à la presse turque vouloir "mener cette affaire devant les tribunaux néerlandais". "Les Pays-Bas sont un Etat de droit. Nous allons rechercher la justice à partir de demain (mardi)", avait-il dit, selon les médias turcs.
Aucun responsable des autorités aéronautiques néerlandaises n'était joignable en milieu de journée. Nous avons de notre côté tenté de joindre le " Luftfahrt-Bundesamt " allemand et l'Office Fédéral de l'Aviation Civile (OFAC) suisse sans plus de succès.
Une nouvelle réunion est prévue mercredi à Ankara entre les parties. A Ankara, le ministre turc des Transports Binali Yildirim a dénoncé une sanction "particulièrement sévère" des autorités de La Haye.
"S'il y a une défaillance technique, l'interdiction ne devrait concerner que l'avion en question (...) Il n'y a pas de déficience qui pourrait justifier l'interdiction de toute la flotte", a-t-il dit aux journalistes. Mais le ministre s'est quand même dit optimiste sur un règlement de la question.
Des raisons (très) obscures
Aux Pays-Bas, Onur Air est interdite de vol pour un mois jeudi, pour des "raisons de sécurité" justifiées en raison de "sérieuses déficiences de sécurité concernant les appareils, les procédures d'opération et la maintenance des avions", selon une copie de la décision d'interdiction obtenue par l'AFP.
Or, selon certaines sources, la véritable raison serait à chercher ailleurs. Nous l'évoquions dès lundi dans le résumé de la saga Onur Air.
"Aux Pays Bas, le trafic sur la Turquie est assuré à plus de 90 % par des compagnies turques, ce qui laisse peu de place aux compagnies locales comme Martinair par exemple", explique un voyagiste turc établi en France.
Et selon ses informations, il semblerait bien que l'aviation civile néerlandaise (et indirectement ? le gouvernement de La Haye) aient voulu donner un "petit coup de pouce" à leurs compagnies pour les faire voler. Si c'est effectivement le cas, il y a de quoi vous dégoûter d'aller voter "oui" à l'Europe le 29 mai prochain...
La Rédaction (HD) - redaction@tourmag.com
Il a affirmé que l'aviation civile néerlandaise n'avait pu fournir aucun détail précis sur les incidents évoqués pour sanctionner Onur Air lors d'une réunion lundi (qui a duré plus de 12H00) près de l'aéroport d'Amsterdam .
Action en justice contre l'aviation civile néerlandaise
A l'issue de ces pourparlers infructueux, le PDG d'Onur Air, Cankut Bagana, avait indiqué à la presse turque vouloir "mener cette affaire devant les tribunaux néerlandais". "Les Pays-Bas sont un Etat de droit. Nous allons rechercher la justice à partir de demain (mardi)", avait-il dit, selon les médias turcs.
Aucun responsable des autorités aéronautiques néerlandaises n'était joignable en milieu de journée. Nous avons de notre côté tenté de joindre le " Luftfahrt-Bundesamt " allemand et l'Office Fédéral de l'Aviation Civile (OFAC) suisse sans plus de succès.
Une nouvelle réunion est prévue mercredi à Ankara entre les parties. A Ankara, le ministre turc des Transports Binali Yildirim a dénoncé une sanction "particulièrement sévère" des autorités de La Haye.
"S'il y a une défaillance technique, l'interdiction ne devrait concerner que l'avion en question (...) Il n'y a pas de déficience qui pourrait justifier l'interdiction de toute la flotte", a-t-il dit aux journalistes. Mais le ministre s'est quand même dit optimiste sur un règlement de la question.
Des raisons (très) obscures
Aux Pays-Bas, Onur Air est interdite de vol pour un mois jeudi, pour des "raisons de sécurité" justifiées en raison de "sérieuses déficiences de sécurité concernant les appareils, les procédures d'opération et la maintenance des avions", selon une copie de la décision d'interdiction obtenue par l'AFP.
Or, selon certaines sources, la véritable raison serait à chercher ailleurs. Nous l'évoquions dès lundi dans le résumé de la saga Onur Air.
"Aux Pays Bas, le trafic sur la Turquie est assuré à plus de 90 % par des compagnies turques, ce qui laisse peu de place aux compagnies locales comme Martinair par exemple", explique un voyagiste turc établi en France.
Et selon ses informations, il semblerait bien que l'aviation civile néerlandaise (et indirectement ? le gouvernement de La Haye) aient voulu donner un "petit coup de pouce" à leurs compagnies pour les faire voler. Si c'est effectivement le cas, il y a de quoi vous dégoûter d'aller voter "oui" à l'Europe le 29 mai prochain...
La Rédaction (HD) - redaction@tourmag.com