Dans la même journée, le Fonds de Garantie, la compagnie assurant e voyagiste contre le risque d’insolvabilité résilie son contrat et ne couvre donc plus ni le groupe en Belgique, ni les onze agences de celui-ci.
Cette décision a été prise malgré un dernier plaidoyer fait par le numéro 2 du groupe venu spécialement en Belgique et Alberto Gandino, l’administrateur-délégué de la CIT Belgium.
« A nouveau, ils nous ont fait des promesses. Ils nous ont dit que le plan de redressement était en cours de finalisation. Que pour la recapitalisation de la branche belge, l’argent allait être débloqué dès celle du groupe italien allait être réalisée. Ce sont les mêmes promesses que l’on entend depuis des semaines. »
Toutes les agences en Belgique ont fermé leurs portes
En tout état de cause, ce vendredi, une réunion importante devra avoir lieu au siège même de la CIT à Bruxelles. Lors de celle-ci, à laquelle participera l’un ou l’autre cadre de la maison mère, le personnel recevra les informations et les dernières décisions.
Toutes les agences du groupe en Belgique ont dû fermer leurs portes et il est interdit à la société d’opérer encore des actes commerciaux en matière de tourisme. « Il ne leur est même plus autorisé de donner de simples conseils », nous a-t-il été précisé au Service Tourisme de la COCOF, l’organe officiel bruxellois en charge du dossier.
D’après nos sources, rien que pour les sommes dépassant le niveau de la caution légale, les dettes dues aux différents agents du secteur se situaient vendredi dernier à 1.135.849 euros. Rien que le dernier BSP impayé serait de l’ordre de 544.000 euros.
Un trou financier considérable
A cette somme, il faut rajouter les créances des opérateurs qui n’ont pas encore fait appel à la caution et naturellement les autres dettes. Parmi celles-ci, certaines sources nous ont parlé de dettes importantes vis à vis des lois sociales belges, de loyers impayés, …
En ce qui concerne la clientèle, comme quasiment toutes les opérations commerciales sont suspendues dans les faits de puis le début septembre, le risque est très minime. C’est ce qui nous a été confirmé par le Fonds de Garantie, la compagnie d’assurance solvabilité qui couvrait jusqu’au 19 octobre la CIT pour ses opérations belges.
Mais la compagnie rappelle avec justesse que la CIT Belgium n’étant pas en faillite, elle n’aurait donc pas à intervenir. Il faudrait 5 millions euros, selon de nombreux observateurs pour redémarrer une CIT vierge de toutes dettes et créances. Montant qui pour certains est encore insuffisant : « Si un plan social est mis en place, cela alourdirait encore les besoins financiers. »
Un personnel qui force l'admiration
Cela fait de nombreuses années que nous rencontrons régulièrement des membres du personnel et des cadres de la compagnie. Il nous semble qu’il est tout à fait regrettable que ceux-ci aient à payer certaines erreurs commises en Italie. Comme notre confrère Travel Magazine l’a signalé dans la dernière édition de sa newsletter, il faut souligner le courage avec lequel le personnel de la CIT Belgium et des TO affiliés affronte la tempête.
Pris entre leur devoir envers les exigences de leur employeur, des demandes de la maison mère et les justes demandes des agences et des clients, ils se sont retrouvés devant des dilemmes de conscience professionnelle.
Heureusement, tout semble indiquer, sauf rares exceptions, que le secteur ne fait pas porter le chapeau des erreurs commises par les directions aux cadres et aux employés de la société italienne. Au contraire même, puisque de nombreux membres du personnel et des cadres belges ont été approchés par des TO et d’autres agences.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@tourmag.com
Cette décision a été prise malgré un dernier plaidoyer fait par le numéro 2 du groupe venu spécialement en Belgique et Alberto Gandino, l’administrateur-délégué de la CIT Belgium.
« A nouveau, ils nous ont fait des promesses. Ils nous ont dit que le plan de redressement était en cours de finalisation. Que pour la recapitalisation de la branche belge, l’argent allait être débloqué dès celle du groupe italien allait être réalisée. Ce sont les mêmes promesses que l’on entend depuis des semaines. »
Toutes les agences en Belgique ont fermé leurs portes
En tout état de cause, ce vendredi, une réunion importante devra avoir lieu au siège même de la CIT à Bruxelles. Lors de celle-ci, à laquelle participera l’un ou l’autre cadre de la maison mère, le personnel recevra les informations et les dernières décisions.
Toutes les agences du groupe en Belgique ont dû fermer leurs portes et il est interdit à la société d’opérer encore des actes commerciaux en matière de tourisme. « Il ne leur est même plus autorisé de donner de simples conseils », nous a-t-il été précisé au Service Tourisme de la COCOF, l’organe officiel bruxellois en charge du dossier.
D’après nos sources, rien que pour les sommes dépassant le niveau de la caution légale, les dettes dues aux différents agents du secteur se situaient vendredi dernier à 1.135.849 euros. Rien que le dernier BSP impayé serait de l’ordre de 544.000 euros.
Un trou financier considérable
A cette somme, il faut rajouter les créances des opérateurs qui n’ont pas encore fait appel à la caution et naturellement les autres dettes. Parmi celles-ci, certaines sources nous ont parlé de dettes importantes vis à vis des lois sociales belges, de loyers impayés, …
En ce qui concerne la clientèle, comme quasiment toutes les opérations commerciales sont suspendues dans les faits de puis le début septembre, le risque est très minime. C’est ce qui nous a été confirmé par le Fonds de Garantie, la compagnie d’assurance solvabilité qui couvrait jusqu’au 19 octobre la CIT pour ses opérations belges.
Mais la compagnie rappelle avec justesse que la CIT Belgium n’étant pas en faillite, elle n’aurait donc pas à intervenir. Il faudrait 5 millions euros, selon de nombreux observateurs pour redémarrer une CIT vierge de toutes dettes et créances. Montant qui pour certains est encore insuffisant : « Si un plan social est mis en place, cela alourdirait encore les besoins financiers. »
Un personnel qui force l'admiration
Cela fait de nombreuses années que nous rencontrons régulièrement des membres du personnel et des cadres de la compagnie. Il nous semble qu’il est tout à fait regrettable que ceux-ci aient à payer certaines erreurs commises en Italie. Comme notre confrère Travel Magazine l’a signalé dans la dernière édition de sa newsletter, il faut souligner le courage avec lequel le personnel de la CIT Belgium et des TO affiliés affronte la tempête.
Pris entre leur devoir envers les exigences de leur employeur, des demandes de la maison mère et les justes demandes des agences et des clients, ils se sont retrouvés devant des dilemmes de conscience professionnelle.
Heureusement, tout semble indiquer, sauf rares exceptions, que le secteur ne fait pas porter le chapeau des erreurs commises par les directions aux cadres et aux employés de la société italienne. Au contraire même, puisque de nombreux membres du personnel et des cadres belges ont été approchés par des TO et d’autres agences.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@tourmag.com