Le champion américain a certes vu sa croissance ralentir légèrement relativement à l’année précédente (presque +5%), mais signe une performance solide avec 3,1% de hausse de son parc, et franchit le cap symbolique des 1,4 millions de chambres. - Depositphotos.com Stas_K
2020 a apporté son lot de bouleversements au secteur de l’hospitality, mais pas au sommet du classement des groupes : le n°1 mondial incontesté reste Marriott International, en terme de développement de son parc.
Le champion américain a certes vu sa croissance ralentir légèrement relativement à l’année précédente (presque +5%), mais signe une performance solide avec 3,1% de hausse de son parc, et franchit le cap symbolique des 1,4 millions de chambres.
Derrière lui en revanche, le classement évolue. OYO, la start-up indienne qui avait fait en quelques années irruption dans le classement des principaux opérateurs, voit son parc reculer fortement, permettant à ses poursuivants plus traditionnels de regagner une place.
Le chinois Jin Jiang, connu en Europe notamment à travers les groupes Louvre Hotels et Radisson Hotel Group rachetés respectivement en 2015 et 2019, redevient donc le n°2 mondial.
Le groupe signe une croissance de +6,7%. Hilton, redevenu n°3, signe pour sa part la meilleure croissance parmi les groupes occidentaux : +4,9%, soit un gain net de plus de +47 000 chambres, supérieur à celui de son rival Marriott.
Surtout, il dépasse le million de chambres : avec Marriott et Jin Jiang, ils sont donc maintenant 3 groupes hôteliers dans le monde à avoir franchi ce seuil hautement symbolique.
Le champion américain a certes vu sa croissance ralentir légèrement relativement à l’année précédente (presque +5%), mais signe une performance solide avec 3,1% de hausse de son parc, et franchit le cap symbolique des 1,4 millions de chambres.
Derrière lui en revanche, le classement évolue. OYO, la start-up indienne qui avait fait en quelques années irruption dans le classement des principaux opérateurs, voit son parc reculer fortement, permettant à ses poursuivants plus traditionnels de regagner une place.
Le chinois Jin Jiang, connu en Europe notamment à travers les groupes Louvre Hotels et Radisson Hotel Group rachetés respectivement en 2015 et 2019, redevient donc le n°2 mondial.
Le groupe signe une croissance de +6,7%. Hilton, redevenu n°3, signe pour sa part la meilleure croissance parmi les groupes occidentaux : +4,9%, soit un gain net de plus de +47 000 chambres, supérieur à celui de son rival Marriott.
Surtout, il dépasse le million de chambres : avec Marriott et Jin Jiang, ils sont donc maintenant 3 groupes hôteliers dans le monde à avoir franchi ce seuil hautement symbolique.
IHG regagne une place et devient n°4 mondial, Accor 6e
Derrière lui, IHG regagne une place et devient n°4 mondial, même si son offre s’est plutôt stabilisée (+0,3%) après une séquence de développement assez rapide (+5,4% en 2019). Si le groupe a continué à se développer, il a pâti de la stratégie de certains de ses partenaires propriétaires immobiliers.
C’est le cas par exemple de Service Properties Trust, qui a choisi de constituer sa propre plate-forme dédiées aux opérations hôtelières, permettant au groupe Sonesta (propriété à 34% de SPT), de constituer en quelque mois un portefeuille de plus de 100 000 chambres en opération sous ses enseignes.
Cette prise d’indépendance de certains propriétaires, des partenaires-clés pour les groupes, a aussi affecté Wyndham, qui enregistre la seule baisse annuelle de parc (-4,2%) au sein du Top 5 mondial.
Derrière lui, Accor, qui redevient n°6 mondial, se rapproche en dépassant les 750 000 chambres ; son développement s’est maintenu à un rythme régulier (>3% en 2020 comme en 2019). Le champion français a récemment pris ses bénéfices et réduit sa participation dans un autre groupe chinois, Huazhu, qui a pour sa part signé la plus forte croissance du Top 10 : +23%.
Il a à la fois délivré une croissance organique très forte en Chine, et finalisé l’intégration de l’allemand Deutsche Hospitality (enseignes Steigenberger, Intercity, Maxx, Jaz in the City, Zleep, etc.), dont il avait annoncé le rachat fin 2019. Cela lui fait mettre un pied directement en Europe, marché dominé par son partenaire capitalistique Accor, qu’il vient donc maintenant talonner au niveau mondial avec une 7e place au classement et surtout une croissance remarquable, avec un gain annuel qui dépasse les +100 000 chambres nettes pour la 2e année consécutive.
C’est le cas par exemple de Service Properties Trust, qui a choisi de constituer sa propre plate-forme dédiées aux opérations hôtelières, permettant au groupe Sonesta (propriété à 34% de SPT), de constituer en quelque mois un portefeuille de plus de 100 000 chambres en opération sous ses enseignes.
Cette prise d’indépendance de certains propriétaires, des partenaires-clés pour les groupes, a aussi affecté Wyndham, qui enregistre la seule baisse annuelle de parc (-4,2%) au sein du Top 5 mondial.
Derrière lui, Accor, qui redevient n°6 mondial, se rapproche en dépassant les 750 000 chambres ; son développement s’est maintenu à un rythme régulier (>3% en 2020 comme en 2019). Le champion français a récemment pris ses bénéfices et réduit sa participation dans un autre groupe chinois, Huazhu, qui a pour sa part signé la plus forte croissance du Top 10 : +23%.
Il a à la fois délivré une croissance organique très forte en Chine, et finalisé l’intégration de l’allemand Deutsche Hospitality (enseignes Steigenberger, Intercity, Maxx, Jaz in the City, Zleep, etc.), dont il avait annoncé le rachat fin 2019. Cela lui fait mettre un pied directement en Europe, marché dominé par son partenaire capitalistique Accor, qu’il vient donc maintenant talonner au niveau mondial avec une 7e place au classement et surtout une croissance remarquable, avec un gain annuel qui dépasse les +100 000 chambres nettes pour la 2e année consécutive.
OYO subit cette année un net repli
Huazhu dépasse ainsi l’américain Choice Hotels, qui progresse tout de même de 1,2% et s’approche du seuil des 600 000 chambres dans le monde.
Derrière lui, on retrouve OYO, qui avait disrupté le classement mondial en quelques années mais subit cette année un net repli, en perdant plus de la moitié de ses chambres en exploitation et reculant à la 9e place du classement.
Pour autant, il y a plusieurs dynamiques sous-jacentes, car plus de 80% de son recul s’explique par ses pertes en Chine, où le groupe qui s’était hissé au rang des leaders a vu la muraille se reconstituer, tandis que sur les autres marchés mondiaux son recul a été plus contenu.
Il a même continué à se développer dans certains marchés d’Asie hors Chine (Thaïlande, Indonésie, Philippines, Japon, etc.), tandis que son offre hôtelière a significativement reculé en Europe, où le groupe s’est concentré sur les locations de vacances à travers de récentes acquisitions.
Clôturant le Top 10, on retrouve un 3e groupe chinois, BTH Hotels, dont le classement reste inchangé mais qui reprend une dynamique de développement plus franche, avec une hausse de parc de 6,6% sur l’année.
Derrière lui, on retrouve OYO, qui avait disrupté le classement mondial en quelques années mais subit cette année un net repli, en perdant plus de la moitié de ses chambres en exploitation et reculant à la 9e place du classement.
Pour autant, il y a plusieurs dynamiques sous-jacentes, car plus de 80% de son recul s’explique par ses pertes en Chine, où le groupe qui s’était hissé au rang des leaders a vu la muraille se reconstituer, tandis que sur les autres marchés mondiaux son recul a été plus contenu.
Il a même continué à se développer dans certains marchés d’Asie hors Chine (Thaïlande, Indonésie, Philippines, Japon, etc.), tandis que son offre hôtelière a significativement reculé en Europe, où le groupe s’est concentré sur les locations de vacances à travers de récentes acquisitions.
Clôturant le Top 10, on retrouve un 3e groupe chinois, BTH Hotels, dont le classement reste inchangé mais qui reprend une dynamique de développement plus franche, avec une hausse de parc de 6,6% sur l’année.