Le Groupement National des Indépendants (GNI) et l'HOTREC publient un communiqué, ce mercredi 3 décembre 2014, pour faire part de leur opposition à "tout accord précipité" sur la proposition de directive européenne sur les voyages à forfait.
Selon ces organisations de représentants des hôtels, restaurants et cafés, le texte actuel serait néfaste pour leur secteur. Il ne "répond pas aux préoccupations que le secteur hôtelier exprime depuis longtemps au sujet de cette proposition", explique le communiqué.
Le texte transformerait en forfait des services hôteliers qui ne sont pas, à l'heure actuelle, considérés comme tels. Ce qui entraînerait des coûts additionnels lourds pour les établissements européens.
"Ainsi, le texte ne tient pas compte de la commercialisation des nuitées d'hôtels via les sites des agences de voyage en ligne. Sur ces sites, le client peut composer lui-même son forfait incluant sa réservation hôtelière", précisent le GNI et l'HOTREC.
Toutes deux appellent ainsi le Conseil de l'Europe à ne pas adopter trop vite le texte jeudi 4 décembre 2014.
Selon ces organisations de représentants des hôtels, restaurants et cafés, le texte actuel serait néfaste pour leur secteur. Il ne "répond pas aux préoccupations que le secteur hôtelier exprime depuis longtemps au sujet de cette proposition", explique le communiqué.
Le texte transformerait en forfait des services hôteliers qui ne sont pas, à l'heure actuelle, considérés comme tels. Ce qui entraînerait des coûts additionnels lourds pour les établissements européens.
"Ainsi, le texte ne tient pas compte de la commercialisation des nuitées d'hôtels via les sites des agences de voyage en ligne. Sur ces sites, le client peut composer lui-même son forfait incluant sa réservation hôtelière", précisent le GNI et l'HOTREC.
Toutes deux appellent ainsi le Conseil de l'Europe à ne pas adopter trop vite le texte jeudi 4 décembre 2014.
L'ECTAA ne veut pas laisser le choix aux Etats membres
Un appel auquel se joint l'ECTAA qui, dans un communiqué rappelle qu'il a "plaidé pour une révision équilibrée de la Directive voyages à forfait".
Le représentant européen des agents de voyages et des tour-opérateurs considère qu'une adoption précipitée du texte par le Conseil serait nocive pour l'ensemble du secteur du tourisme.
Le groupement regrette "vivement" que la présidence du Conseil propose une approche au cas par cas qui permettrait ainsi aux États membres de décider, au niveau national, d'inclure ou non certaines prestations.
Une démarche qui s'éloignerait de l'objectif initial de la révision : l'uniformisation du marché au niveau européen.
"Les efforts de la présidence italienne pour trouver des solutions à ce dossier complexe sont à saluer. Il est cependant très inquiétant de voir que le travail a été précipité dans un souci de parvenir à un accord en première lecture plutôt que de réaliser les objectifs énoncés par la proposition de la Commission, déplore Lars Thykier, Président de l'ECTAA.
Le risque est que ce texte ne renforce pas la compétitivité de l'industrie du voyage (…) et que la manque d'harmonisation contribue à augmenter la fragmentation du marché."
Le représentant européen des agents de voyages et des tour-opérateurs considère qu'une adoption précipitée du texte par le Conseil serait nocive pour l'ensemble du secteur du tourisme.
Le groupement regrette "vivement" que la présidence du Conseil propose une approche au cas par cas qui permettrait ainsi aux États membres de décider, au niveau national, d'inclure ou non certaines prestations.
Une démarche qui s'éloignerait de l'objectif initial de la révision : l'uniformisation du marché au niveau européen.
"Les efforts de la présidence italienne pour trouver des solutions à ce dossier complexe sont à saluer. Il est cependant très inquiétant de voir que le travail a été précipité dans un souci de parvenir à un accord en première lecture plutôt que de réaliser les objectifs énoncés par la proposition de la Commission, déplore Lars Thykier, Président de l'ECTAA.
Le risque est que ce texte ne renforce pas la compétitivité de l'industrie du voyage (…) et que la manque d'harmonisation contribue à augmenter la fragmentation du marché."