Dominique Perben, nouveau ministre des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer
La principale crainte des professionnels lorsqu'un gouvernement est chamboulé c'est de devoir remettre sur le métier un ouvrage parfois bien avancé.
Si beaucoup de nos concitoyens regrettent le "changement dans la continuité" que constitue la nomination du nouveau gouvernement, l'industrie du tourisme, elle, ne devrait pas trop s'en plaindre.
En effet, si les engagements pris par le passé sont respectés, les récents changements concernant la récupération de la TVA sur les frais, acquise de haute lutte, de même que l'engagement du gouvernement Raffarin de soutenir la Distribution dans un contexte plutôt délicat, ne devraient pas subir de bouleversement majeur.
Préserver l'acquis arraché de haute lutte
Bien entendu, la profession ne devra guère compter sur l'aide des politiques. Pas plus aujourd'hui qu'autrefois d'ailleurs. Mais il faudra s'efforcer de préserver les quelques bribes arrachées au moment où la crise faisait rage. Le tourisme et ses acteurs ont terriblement besoin aujourd'hui de visibilité face à un consumérisme virevoltant et à un internet exponentiel.
Des données statistiques et macro économiques qui sont hors de portée des agences de voyage et de beaucoup de tour opérateurs.
Un comble lorsqu'on sait que le tourisme représente aujourd'hui le premier secteur économique du pays, devant l'automobile, avec 15 miliards de solde positif de la balance des paiments, 7% du PIB, 2 millions d'emplois et plus de... 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires !
Si beaucoup de nos concitoyens regrettent le "changement dans la continuité" que constitue la nomination du nouveau gouvernement, l'industrie du tourisme, elle, ne devrait pas trop s'en plaindre.
En effet, si les engagements pris par le passé sont respectés, les récents changements concernant la récupération de la TVA sur les frais, acquise de haute lutte, de même que l'engagement du gouvernement Raffarin de soutenir la Distribution dans un contexte plutôt délicat, ne devraient pas subir de bouleversement majeur.
Préserver l'acquis arraché de haute lutte
Bien entendu, la profession ne devra guère compter sur l'aide des politiques. Pas plus aujourd'hui qu'autrefois d'ailleurs. Mais il faudra s'efforcer de préserver les quelques bribes arrachées au moment où la crise faisait rage. Le tourisme et ses acteurs ont terriblement besoin aujourd'hui de visibilité face à un consumérisme virevoltant et à un internet exponentiel.
Des données statistiques et macro économiques qui sont hors de portée des agences de voyage et de beaucoup de tour opérateurs.
Un comble lorsqu'on sait que le tourisme représente aujourd'hui le premier secteur économique du pays, devant l'automobile, avec 15 miliards de solde positif de la balance des paiments, 7% du PIB, 2 millions d'emplois et plus de... 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires !
Léon Bertrand ''rempile'' comme ministre délégué au Tourisme
Emploi : le tourisme piste à creuser
Si le nouveau gouvernement cherche à créer de nouveaux emplois rapidement, le tourisme est certainement une des pistes à creuser pour sortir de l'ornière.
Mais il faudra, là aussi, faire vite car nouveaux challengers et de nouvelles puissances émergentes comme la Chine risquent de ravaler vite notre titre de champion du monde de la catégorie au rang d'aimable plaisanterie avec nos 75 millions de visiteurs !
Et là, quitte à enfoncer des portes ouvertes, la Distribution a un rôle à jouer. Face la rentabilité plus qu'hasardeuse de la billetterie ou à la vente en ligne dont les chiffres donnent le tournis, les agences de voyage se doivent d'être toujours plus productives.
Les créneaux à prendre ne manquent pas et la conquête du marché français est sans conteste un de ceux-là.
Quand on voit le véritable "carton" que réalise la Grande distribution avec la Destination France, on se dit qu'il y a des coms qui se perdent...
Si le nouveau gouvernement cherche à créer de nouveaux emplois rapidement, le tourisme est certainement une des pistes à creuser pour sortir de l'ornière.
Mais il faudra, là aussi, faire vite car nouveaux challengers et de nouvelles puissances émergentes comme la Chine risquent de ravaler vite notre titre de champion du monde de la catégorie au rang d'aimable plaisanterie avec nos 75 millions de visiteurs !
Et là, quitte à enfoncer des portes ouvertes, la Distribution a un rôle à jouer. Face la rentabilité plus qu'hasardeuse de la billetterie ou à la vente en ligne dont les chiffres donnent le tournis, les agences de voyage se doivent d'être toujours plus productives.
Les créneaux à prendre ne manquent pas et la conquête du marché français est sans conteste un de ceux-là.
Quand on voit le véritable "carton" que réalise la Grande distribution avec la Destination France, on se dit qu'il y a des coms qui se perdent...
La Bio de Dominique Perben
Né le 11 août 1945, Dominique Perben a fait des études en sciences économiques et en sciences politiques. En 1972, à la sortie de l’Ecole Nationale d’Administration, il choisit la carrière préfectorale et occupe différents postes de responsabilité comme Sous-Préfet.
Dominique Perben sera par la suite Chef de Cabinet de Norbert Ségard, Secrétaire d’Etat aux P.T.T. (1977) puis proche collaborateur du Président de la Région Rhône-Alpes (1982).A partir de 1982, Dominique Perben quitte la fonction publique et décide de mettre son expérience et sa compétence au service de Chalon-sur-Saône.
En mars 1983, il remporte les élections municipales. Il sera réélu Maire de la ville au 1er tour en 1989, 1995 et 2001.Elu Député de Saône et Loire en 1986, il ne cédera son mandat parlementaire que pour exercer des fonctions ministérielles : Ministre des Dom-Tom entre 1993 et 1995, puis entre 1995 et 1997, Ministre de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Décentralisation.
Le 1er juin 1997, il est réélu Député de Saône et Loire.Depuis 1998, Dominique Perben anime avec Jean-Pierre Raffarin, Michel Barnier et Jacques Barrot, le Club " Dialogue et Initiative " qui cherche à renouveler en profondeur le débat politique.
Le 11 mars 2001, il est élu Maire de Chalon-sur-Saône au premier tour et entame son 4ème mandat. Marié, père de 3 enfants, Dominique Perben pratique différents sports (aviron, VTT...) et est passionné d’histoire et d’arts plastiques.
Le 7 mai 2002, il est nommé Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, fonction qu'il exercera jusqu'à fin mai 2005, date de démission dudit gouvernement.
Dominique Perben sera par la suite Chef de Cabinet de Norbert Ségard, Secrétaire d’Etat aux P.T.T. (1977) puis proche collaborateur du Président de la Région Rhône-Alpes (1982).A partir de 1982, Dominique Perben quitte la fonction publique et décide de mettre son expérience et sa compétence au service de Chalon-sur-Saône.
En mars 1983, il remporte les élections municipales. Il sera réélu Maire de la ville au 1er tour en 1989, 1995 et 2001.Elu Député de Saône et Loire en 1986, il ne cédera son mandat parlementaire que pour exercer des fonctions ministérielles : Ministre des Dom-Tom entre 1993 et 1995, puis entre 1995 et 1997, Ministre de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Décentralisation.
Le 1er juin 1997, il est réélu Député de Saône et Loire.Depuis 1998, Dominique Perben anime avec Jean-Pierre Raffarin, Michel Barnier et Jacques Barrot, le Club " Dialogue et Initiative " qui cherche à renouveler en profondeur le débat politique.
Le 11 mars 2001, il est élu Maire de Chalon-sur-Saône au premier tour et entame son 4ème mandat. Marié, père de 3 enfants, Dominique Perben pratique différents sports (aviron, VTT...) et est passionné d’histoire et d’arts plastiques.
Le 7 mai 2002, il est nommé Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, fonction qu'il exercera jusqu'à fin mai 2005, date de démission dudit gouvernement.